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CORRUPTION ET SCANDALES SUEZ


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La filiale espagnole de GDF Suez impliquée dans une affaire de corruption
GAELLE LUCAS | Le 28/10/14 à 19H10
Quatre dirigeants de la filiale espagnole de GDF Suez ont été mis en garde à vue. L'enquête porte sur des marchés truqués.
La filiale de services énergétiques de GDF Suez, Cofely, est impliquée dans l'affaire de corruption qui occupe la une de la presse espagnole depuis lundi. Quatre dirigeants de son antenne espagnole ont été mis en garde à vue mardi, dont le directeur général de l'entreprise, d'après la presse. Interrogée, une porte-parole de GDF Suez a refusé de commenter l'information au motif qu'une instruction est en cours.
Des sources judiciaires ont néanmoins confirmé aux « Echos » que Cofely, spécialiste de l'efficacité énergétique, est impliqué dans cette trame de corruption. L'interpellation de ses quatre dirigeants a eu lieu en même temps que celle de quarante-sept autres personnes, cadres d'entreprise et élus locaux de diverses municipalités et régions, dont celle de Madrid. Ils sont soupçonnés d'avoir participé à un vaste réseau de corruption concernant des marchés publics truqués. Dans le cadre de ce réseau, des entreprises obtenaient des contrats publics en échange de commissions illégales versées à des élus locaux. Des intermédiaires se chargeaient de la connexion entre les entreprises et les politiques.
Informations effacées
D'après l'agence Europa Press, Cofely était le « pivot " d'une grande partie de l'organisation. Le quotidien « El País » affirme que, sur les 250 millions d'euros de contrats publics attribués frauduleusement ces deux dernières années, 160 millions ont été octroyés à Cofely, faisant de cette société la « grande bénéficiaire " du réseau. L'entreprise a effacé de son site Internet les informations concernant les contrats obtenus auprès de certaines mairies impliquées dans l'affaire, dont un contrat de performance énergétique de 54 millions d'euros auprès de la ville de Parla, près de Madrid. L'Espagne représente 2 % du chiffre d'affaires de Cofely, qui compte 2.500 employés dans le pays.
LIEN : https://www.lesechos.fr/28/10/2014/lesechos.fr/0203895788108_la-filiale-espagnole-de-gdf-suez-impliquee-dans-une-affaire-de-corruption.htm

Collecte des déchets : Suez perd son contrat avec Casablanca

Par latribune.fr  |  17/09/2017
 
La ville marocaine a résilié son contrat de collecte des déchets avec Suez. Les élus locaux accusent l'entreprise française de nombreux "manquements"
La ville marocaine de Casablanca a résilié vendredi le contrat de collecte des déchets ménagers qui la liait depuis 2014 à Sita Blanca, filiale du groupe français Suez Environnement.
La décision a été votée par 68 membres, contre 8 abstentions, au terme d'une session extraordinaire du Conseil municipal de la ville, qui compte 80 élus, a rapporté l'agence officielle MAP. Le maire de la ville Abdelaziz El Omari, cité par la MAP, a qualifié cette décision "d'historique et audacieuse".
Cette rupture fait suite à plusieurs mois de tensions entre le Conseil et la société Sita Blanca, alors que les habitants de Casablanca n'ont cessé ces derniers mois de se plaindre, notamment sur les réseaux sociaux, de la gestion des ordures dans leur ville.
 
Un audit réalisé récemment à la demande des élus locaux a conclu à de nombreux "manquements" de la part de Sita Blanca, qui se partageait jusqu'alors la collecte des déchets ménagers dans la métropole économique du royaume avec Averda Casa, filiale du groupe libanais du même nom.

Plusieurs pénalités contre Suez

Le Conseil reproche également à la filiale groupe de gestion de l'eau et des déchets Suez de ne pas avoir tenu ses engagements, notamment en matière d'investissement et d'acquisition de matériels.
Il a multiplié les pénalités à son encontre, participant à accentuer les pertes essuyées par Sita Blanca, estimée à 130 millions de dirhams (12 millions d'euros) en trois ans, alors que son contrat courait jusqu'en 2021.
Cette décision est dictée par "la nécessite de mettre fin à la dégradation de la propreté" à Casablanca (ville de 4 millions d'habitants), a affirmé l'adjoint au maire de Casablanca Mohamed Haddadi.
Plus de 200 infractions sont relevées quotidiennement à cause du non respect du cahier des charges", a-t-il ajouté.
La filiale de Suez sera provisoirement remplacée par Casa prestations, une société locale semi-publique, en attendant la désignation d'un nouveau prestataire.
LIEN https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/collecte-des-dechets-suez-perd-son-contrat-avec-casablanca-750584.html
 
GDF-Suez, corruption dans l’attribution appel d’offres Eolien en mer
Publié le 9 mai 2015 par MasterWeb
GDF-Suez, corruption dans l’attribution appel d’offres Eolien en mer
Une enquête pour corruption ouverte contre GDF-Suez
06 MAI 2015 | PAR GEOFFREY LIVOLSI
Selon des documents réunis par Mediapart, GDF Suez (désormais baptisé Engie) a versé de copieux honoraires à un mandataire judiciaire pour obtenir son vote, lors d’un conseil d’administration décisif, dans le but de répondre au second appel d’offres de l’État sur l’éolien offshore. Une information judiciaire pour corruption active et abus de biens sociaux a été ouverte par le parquet de Montpellier.
Leur victoire avait été célébrée en grande pompe. Le 7 mai 2014, la ministre de l’écologie, Ségolène Royal, annonçait en conférence de presse le résultat du second appel d’offres de l’État pour l’éolien offshore. C’est un consortium mené par GDF-Suez, Areva, l’énergéticien portugais EDP et Neon Marine, qui remportait la mise. Une revanche pour Gérard Mestrallet, le directeur général de GDF-Suez (désormais baptisé Engie), qui souhaitait reprendre la main sur ce juteux marché face à son concurrent historique, EDF.
Mais les coulisses de cette réussite industrielle ne semblent pas être si propres que l’énergie produite par le futur parc maritime. C’est en tout cas ce que semble penser la justice qui vient d’ouvrir à Montpellier une information judiciaire pour corruption active, passive et abus de biens sociaux – un juge devrait être bientôt désigné. Cette enquête fait suite au dépôt d’une plainte, en juillet dernier, par la Société de participation dans les énergies renouvelables (SOPER), actionnaire minoritaire de la Compagnie du Vent, leader de l’éolien lui-même détenu à 60 % par GDF-Suez.
Dans le viseur des enquêteurs, les honoraires que la multinationale a versés à un mandataire ad hoc pour s’assurer de son vote lors d’un conseil d’administration de sa filiale, la Compagnie du Vent, pour lui permettre de répondre à l’appel d’offres. Le mandataire a perçu un montant bien plus élevé que la normale dans ce type d’intervention, ce qui a fini par éveiller les soupçons.
L’événement est cocasse : c’est une erreur de destinataire qui va mettre la SOPER sur la piste d’une éventuelle corruption. Le 12 octobre 2011, la société reçoit du tribunal de commerce de Montpellier un référé validant la rémunération de l’administrateur judiciaire. L’actionnaire y découvre alors que 23 920 euros ont été versés à Me Emmanuel Douhaire, au titre de ses honoraires, au lieu des 6 000 euros évoqués par l’ordonnance du tribunal lors dea nomination. Une différence de près de 300 %.
Intrigué, l’avocat de la SOPER obtient la saisie de l’ensemble des informations échangées entre le mandataire et l’entreprise publique. Parmi les documents saisis, des échanges de mails entre le directeur juridique de GDF-Suez, Claude Dufaur, et l’administrateur judiciaire, Me Douhaire, qu’a pu consulter Mediapart. Ils révèlent que la négociation de ses honoraires s’est faite directement avec la multinationale.
Pourquoi GDF Suez a-t-il eu recours à un mandataire judiciaire ? La réponse tient dans le conflit qui oppose depuis plusieurs années le géant de l’énergie à la SOPER. Gérée par le fondateur de la Compagnie du Vent, Jean-Michel Germa, la SOPER avait refusé en mai 2011 de transférer à GDF Suez l’ensemble de ses études financées et réalisées depuis plusieurs années sur ce projet. M. Germa estimait la situation trop défavorable à son entreprise sur un si juteux marché.
De son côté, GDF-Suez, agacé par la situation, décide alors de le démettre de ses fonctions et l’assigne en référé pour abus de minorité. D’où la désignation d’un mandataire par le tribunal de commerce de Montpellier, le fameux Me Douhaire, pour régler le différend.
Le mandataire a notamment pour mission de représenter la SOPER à la prochaine assemblée générale de la Compagnie du Vent et voter en son nom sur le projet de transfert des études et personnels vers GDF-Suez. Dès la nomination du mandataire, GDF-Suez s’empresse de lui transmettre une série de documents pour qu’il prenne connaissance du dossier. Et c’est sans avoir même pris le temps d’écouter les positions de la SOPER, la société qu’il est pourtant censée représenter, que le mandataire va voter.
Le jour de l’assemblée générale, l’administrateur judiciaire vote alors en faveur de GDF-Suez. Une décision entraînant le transfert de l’ensemble des études et personnels affectés au projet du Tréport. Ce qui constitue une cession de fait de la branche de l’éolien offshore de la Compagnie du Vent. À l’époque, Jean-Michel Germa estime le préjudice à près de 245 millions d’euros pour la société. L’enjeu financier est alors considérable pour GDF-Suez qui s’apprête à investir 2 milliards d’euros dans le projet offshore, avec à la clé une rentabilité assurée. La construction va en effet générer d’importantes marges pour ceux qui y participeront. Au niveau de la fourniture des turbines, puis de leur maintenance pour Areva. Puis au niveau de la maîtrise d’œuvre pour la construction du parc, attribuée à Vinci. Enfin, l’électricité produite sera revendue à EDF pendant vingt ans au tarif de 175 euros/MWh. Des prix de rachat exorbitants assurant une rente exceptionnelle et déjà dénoncée par la Commission de la régulation de l’énergie.
Contacté par Mediapart, Me Douhaire estime « avoir réalisé l’ensemble des missions qui lui ont été confiées par la justice ». Et se justifie : « Les 23 920 euros d’honoraires ont été validés par ordonnance du tribunal du commerce. » Même son de cloche chez GDF Suez, qui se retranche derrière la décision du tribunal. « Le mandataire a demandé l’accord de GDF-Suez sur ses honoraires définitifs, nous le lui avons donné », explique la direction du groupe.
 
LIEN : http://www.mediapart.fr/journal/france/060515/une-enquete-pour-corruption-ouverte-contre-gdf-suez


 
 
Normandie L'Informateur d'Eu
Eolien en mer : GDF-Suez soupçonné de corruption
À la tête du consortium en charge du projet de parc éolien offshore de Dieppe-Le Tréport, GDF-Suez est soupçonné de corruption. Explications.
Publié le 19 Mai 15 à 13:47
C’est un véritable pavé dans la mare qui vient d’être lancé par nos confrères de Médiapart. Ou plutôt dans la Manche… En effet, le projet de parc éolien en mer, actuellement en débat sur le secteur, connaît un bouleversement.
Remporté en mai 2014 par un consortium mené par GDF-Suez (aujourd’hui nommé Engie), ce nouveau projet prévoit l’installation de 62 éoliennes au large du Tréport et des côtes alentours. Mais avant sa naissance, la reprise de ce projet aurait été quelque peu galvaudée. En effet, une information judiciaire pour corruption active, passive et abus de biens sociaux est désormais ouverte à l’encontre de la maîtrise d’ouvrage en charge du projet.
Une enquête qui fait suite au dépôt d’une plainte, en juillet dernier, par la Société de participation dans les énergies renouvelables (Soper), actionnaire minoritaire de la Compagnie du Vent, gérée par Jean-Michel
Germa. Sa société est aujourd’hui détenue à 60 % par GDF-Suez.
Un conflit de plusieurs années
Cette enquête vise « les honoraires que la multinationale a versés à un mandataire ad hoc pour s’assurer de son vote lors d’un conseil d’administration de sa filiale, la Compagnie du Vent, pour lui permettre de répondre à l’appel d’offres », précise Médiapart. Pour faire simple, Jean-Michel Germa aurait découvert que 23 920 € ont été versés à Me Emmanuel Douhaire, au titre de ses honoraires, au lieu des 6 000 € évoqués par l’ordonnance du tribunal lors de sa nomination. Une grande différence qui aurait alors permis au consortium mené par GDF-Suez de récupérer le projet de parc éolien.
Car ce conflit entre GDF-Suez et la Soper n’est pas nouveau. Gérée par Jean-Michel Germa, la Soper avait refusé en 2011 de transférer à GDF-Suez l’ensemble de ses études réalisées et financées sur ce projet. « GDF-Suez, agacé par la situation, décide alors de le démettre de ses fonctions et l’assigne en référé pour abus de minorité », explique Médiapart. D’où la désignation du mandataire Me Douhaire, pour régler le conflit.
À l’époque, « le mandataire a notamment pour mission de représenter la Soper à la prochaine assemblée générale et voter en son nom sur le projet de transfert des études et personnels vers GDF-Suez ».
245 millions d’euros de préjudice
Mais voilà, le jour de l’assemblée générale, le mandataire judiciaire vote en faveur de GDF-Suez. Une lourde décision qui a alors entraîné le transfert vers GDF-Suez des études menées à l’époque par la Compagnie du Vent au large du Tréport. Une décision qui assurait alors à GDF-Suez de remporter l’appel d’offres. « À l’époque, Jean-Michel Germa estime le préjudice à près de 245 millions d’euros pour la société », indique Médiapart.
Concernant les honoraires exorbitants touchés par le mandataire, ce dernier avance que cette somme a été validée par le tribunal de commerce de Montpellier. Un juge devrait bientôt être nommé dans le cadre de l’information judiciaire. Voilà un fait qui pourrait pencher dans la balance du débat public
 
LIEN : https://actu.fr/normandie/eu_76255/eolien-en-mer-gdf-suez-soupconne-de-corruption_5542011.html
                                               
En Espagne, une filiale de GDF Suez dans la tourmente
Quatre dirigeants de Cofely ont été placés en garde à vue.
LE MONDE ECONOMIE | 29.10.2014 à 11h34 • Mis à jour le 29.10.2014 à 11h38
La corruption n’épargne plus personne en Espagne, pas même les multinationales françaises. Cofely, une filiale du groupe GDF Suez spécialisée dans l’efficacité énergétique, est mise en cause dans un gigantesque scandale qui a éclaboussé nombre d’élus locaux, soupçonnés d’avoir trafiqué des marchés publics municipaux et régionaux à leur profit.
La vaste opération anticorruption qui s’est déroulée lundi 27 octobre a conduit à l’interpellation d’une cinquantaine de personnes dans plusieurs mairies et régions autonomes, notamment Murcie, Valence, Leon et surtout Madrid.
Parmi les suspects figure Francisco Granados, l’ex-secrétaire général du Parti populaire (PP, au pouvoir) dans la capitale et ancien sénateur. En février, M. Granados avait déjà dû renoncer à ses mandats après des révélations selon lesquelles il avait placé 1,5 million d’euros en Suisse. Il a passé la nuit de lundi à mardi derrière les barreaux.
L’enquête – surnommée « Opération Punica », du nom scientifique de l’arbre de la grenade (granada en espagnol) – concerne aussi des « chefs d’entreprise » dans les secteurs de la construction et de l’énergie, soupçonnés d’avoir remporté « des contrats publics d’une valeur d’environ 250 millions d’euros en seulement deux ans » en échange de pots-de-vin.
« Lourds soupçons de blanchiment »
Quatre responsables de Cofely Espagne ont été placés en garde à vue. L’Unité centrale opérationnelle (UCO) de la Garde civile a perquisitionné ses bureaux à Madrid. Selon la presse espagnole, son directeur, Didier Maurice, en poste depuis août 2009, figurerait parmi les détenus.
Cofely aurait remporté, grâce au trafic d’influence, des contrats pour une valeur de plus de 100 millions d’euros dans les municipalités madrilènes visées par la justice, notamment Parla et Collado-Villalba. Cofely aurait bénéficié de l’intermédiation de David Marjaliza, un entrepreneur proche de M. Granados, le principal suspect de ce large
LIEN : https://www.lemonde.fr/economie/article/2014/10/29/en-espagne-une-filliale-de-gdf-suez-dans-la-tourmente_4514357_3234.html
 
Suez se « gave-t-elle grave » sur l’eau potable de Bordeaux Métropole ?
L’association Trans’cub dénonce les « profits exorbitants » réalisés par Suez Eau de France sur la distribution d’eau potable dans l’agglomération bordelaise. Elle espère que la cour administrative d’appel cassera le contrat avec  Bordeaux Métropole, et permettra la redistribution de près de 200 millions d’euros aux abonnés.
Par Simon Barthélémy publié le 26/03/2018
Rendre au moins 600 euros à chacun des 270000 abonnés de la métropole à l’eau potable : c’est l’objectif poursuivi par Trans’cub, qui conteste en justice la délégation de service public (DSP) confiée à Suez Eau de France. L’affaire, qui oppose l’association de défense à des consommateurs à Bordeaux Métropole, sera prochainement examinée par la cour administrative d’appel.
Trans’cub demande que la justice casse une délibération de la métropole votée en 2012, maintenant le contrat en vigueur avec l’ex Lyonnaise des eaux jusqu’à la fin de celui-ci, prévue fin 2021.
Motif : la société aura alors réalisé des profits « exorbitants », estimés à 259 millions d’euros sur les 30 ans de durée de ce contrat. Soit l’équivalent du coût du nouveau stade, pointe Trans’cub, qui, en faisant condamner Bordeaux Métropole, espère que celle-ci obtienne du délégataire une ristourne équivalente à au moins 160 millions d’euros.
« Racket des usagers »
Car Suez aurait bénéficié d’une rentabilité de 14,27%, « alors que la norme pour les contrats de l’eau en France est plutôt de 3 à 5% » (voire de 2,63% pour le contrat d’assainissement de la métropole), indique Patrick du Fau de Lamothe :
 
Suez perd le contrat de l'assainissement à Bordeaux
vendredi 15 juin 2018 à 16:29 Par Yves Maugue, France Bleu Gironde
Grégoire Maës, le directeur régional Suez Eau en Nouvelle-Aquitaine déplore le choix d'Alain Juppé de retenir Véolia pour le prochain contrat d'assainissement de l'eau à Bordeaux et dans les 28 communes de la Métropole. Il s'explique sur France Bleu Gironde.
Alain Juppé a annoncé jeudi en bureau de Bordeaux Métropole sa décision de confier l'assainissement des eaux usées et la gestion des eaux pluviales au groupe Véolia. Le contrat arrive à échéance au 31 décembre prochain et le résultat de l'appel d'offres devra être validé par le conseil de Bordeaux Métropole le 6 juillet prochain. Pour autant, Suez, aux manettes depuis toujours, plus de trente ans, sur l'assainissement à Bordeaux et dans les 28 communes de la Métropole devra céder la place. Décryptage avec son directeur régional Grégoire Maës.
LIEN : https://www.francebleu.fr/infos/societe/suez-perd-le-contrat-de-l-assainissement-a-bordeaux-une-nouvelle-douloureuse-1529072957
 
 
 
 

 
Une enquête pour corruption ouverte contre GDF-Suez
6 mai 2015 Par Geoffrey Livolsi
Selon des documents réunis par Mediapart, GDF Suez (désormais baptisé Engie) a versé de copieux honoraires à un mandataire judiciaire pour obtenir son vote, lors d'un conseil d'administration décisif, dans le but de répondre au second appel d'offres de l'État sur l'éolien offshore. Une information judiciaire pour corruption active et abus de biens sociaux a été ouverte par le parquet de Montpellier.
Leur victoire avait été célébrée en grande pompe. Le 7 mai 2014, la ministre de l'écologie, Ségolène Royal, annonçait en conférence de presse le résultat du second appel d'offres de l'État pour l'éolien offshore . C’est un consortium mené par GDF-Suez, Areva, l'énergéticien portugais EDP et Neon Marine, qui remportait la mise. Une revanche pour Gérard Mestrallet, le directeur général de GDF-Suez (désormais baptisé Engie), qui souhaitait reprendre la main sur ce juteux marché face à son concurrent historique, EDF.
 
LIEN :https://www.mediapart.fr/journal/france/060515/une-enquete-pour-corruption-ouverte-contre-gdf-suez
 
 
Veolia, Suez, Aqualia et Aguas de Valencia, impliquées dans des affaires de corruption en Europe
Publié le6 juin 2018 paradmin
Veolia, Suez, Aqualia et Aguas de Valencia ont été retenues par la métropole de Toulouse en octobre 2017 pour présenter leur offre en vue de l’attribution de 2 contrats de concession, celui de la production et distribution d’eau potable, et celui de l’assainissement. Le 29 mai 2018, la commission d’appel d’offres de la métropole de Toulouse a ouvert les plis contenant les offres des candidats. Seules Veolia et Suez ont répondu et peuvent prétendre à se voir attribuer les contrats de concession.
https://eausecours31.fr/wp-content/uploads/2018/06/yakana_veolia_400.jpg
Or, ces 4 sociétés privées sont impliquées dans plusieurs affaires de corruption pour l’attribution de marchés publics et de contrats de concession en Europe. La Directive européenne 2014/23/UE sur l’attribution de contrats de concession exige qu’un opérateur économique condamné quelque part en Europe pour corruption ne puisse pas être candidat à l’attribution d’un contrat de concession.
Si une collectivité locale décide de passer outre et attribue une concession à une entreprise privée condamnée pour corruption, une association d’usagers peut faire casser le contrat de concession pour cause de corruption de l’entreprise concessionnaire partout en Europe et pas seulement en France.
  1. LIEN : https://eausecours31.fr/veolia-suez-aqualia-aguas-de-valencia-impliquees-affaires-de-corruption-europe/ Accueil
  2. Bordeaux
Bordeaux: Suspectant de la corruption, une association dépose plainte sur le dossier eau
ASSAINISSEMENT Trans’cub porte plainte au pénal, s’interrogeant sur la légalité de la procédure de désignation du délégataire du service public d’assainissement, un marché qui pèse 350 millions d’euros sur sept ans…
Elsa Provenzano
Publié le 05/07/18 à 17h13 — Mis à jour le 05/07/18 à 17h23
  • L’association de défense des consommateurs Trans’cub va déposer plainte lundi auprès de la procureure de la République pour dénoncer les conditions d’attribution du marché de délégation de service public d’assainissement.
  • Elle pointe un article de Sud-Ouest qui rapporte qu’élus et fonctionnaires se seraient accusés de corruption, lors d’une réunion de bureau sur le dossier assainissement.
  • L’association fait aussi état d’un possible conflit d’intérêts puisque l’une des entreprises de l’assistance à maîtrise d’ouvrage (qui aide la métropole à la prise de décision), a aussi conseillé Veolia lors de plusieurs affaires.
  • Ce vendredi, le conseil de métropole de Bordeaux va se positionner sur le dossier de l’assainissement. Le 14 juin, on a appris qu'Alain Juppé, président de la Métropole, envisageait de proposer « la société Veolia, comme futur délégataire des services publics de l’assainissement des eaux usées et de gestion des eaux pluviales, après présentation du rapport de l’Inspection générale sur le déroulement de la procédure d’appel d’offres qui a conclu à sa conformité ». Sauf grosse surprise, le conseil devrait valider le changement d’opérateur.
  • « C’est une révolution au sens où la Lyonnaise des eaux, sous différents noms dont celui de Suez, est le délégataire historique à Bordeaux », pointe Patrick Du Fau de Lamothe, de l'association de défense des consommateurs Trans'cub. Dès ce lundi, l’association va déposer plainte auprès de la procureure de la République pour dénoncer les conditions d’attribution de ce marché de délégation de service public qui pèse 350 millions d’euros sur sept ans (2019 à 2025).
LIEN : https://www.20minutes.fr/bordeaux/2302575-20180705-bordeaux-suspectant-corruption-association-depose-plainte-dossier-eau
 
http://europeanwater.org/images/european-water-movement.png
Demande que le procureur anti-corruption enquête sur Suez-Agbar
Nous sommes nombreuses et nombreux, qui souffrons tous les jours de l’impact impitoyable de la privatisation des services d’eau. En Catalogne, la vision mercantile et monopolistique sur l’eau est totale ; presque toutes les municipalités ont privatisé les services d’eau à la même société, Agbar, filiale de la multinationale française Suez. Le rejet et les impacts de Suez à travers le monde sont bien connus de nous tous, comme par exemple l’achèvement des contrats à Buenos Aires (Argentine), Cordoba (Argentine), La Paz et El Alto (Bolivie), Atlanta (USA), Paris (France), etc ainsi que la forte opposition à El Saltillo (Mexique), Johannesburg (Afrique du Sud), Jakarta (Indonésie) et Manille (Philippines), comme dans beaucoup d’autres villes.
Mais à Barcelone, la situation est totalement irrégulière et c’est notre chance. Comme l’a révélé une décision de justice en 2010 , «il n’y a ni attribution du service ni contrat» entre Suez-Agbar et l’administration. Ceci a des implications importantes parce que «la prestation d’Agbar comme concessionnaire du service est une action illégitime», et par conséquent, «la rétribution est illégale». Ceci étant, il ne suffit pas que la condamnation déclare que nous sommes en face d’un «échec général des garanties de procédures qui assistent les usagers».
Compte tenu de cette situation et après n’avoir obtenu que le silence de l’administration pour réponse, ce qui montre sa subordination totale et la connivence des politiciens à des intérêts privés, nous avons présenté un rapport au procureur anti-corruption avec des preuves de malversation de la mairie de Barcelone et de l’aire métropolitaine de Barcelone, ainsi que des preuves de détournement de fonds par Suez-Agbar.
Mais pour défendre et soutenir les citoyens devant cette injustice nous avons besoin de votre aide. Nous avons lancé une pétition en ligne à l’appui de nos revendications. Nous vous encourageons à signer le manifeste de soutienICI. Et nous vous demandons de propager cette pétition partout où vous allez, ainsi que dans les listes de diffusion et les réseaux sociaux. Nous avons besoin de transformer le silence de l’administration en un cri citoyen!
L’eau comme la vie n’est pas une marchandise !
LIEN : http://europeanwater.org/fr/actions/focus-par-pays-et-ville/173-demande-que-le-procureur-anti-corruption-enquete-sur-suez-agbar :
 
 
Eoliennes entre Yeu et Noirmoutier : y-a-t-il eu corruption ?
  • par Louis Marin
  • 25/01/2018 -
  • Depuis de nombreuses années, la corruption et les prises illégales d’intérêt dans l’éolien terrestre sont dénoncées par les écologistes protecteurs de l’environnement et des paysages.
  • En 2014, le Service Central de Prévention de la corruption (SCPC) du Ministère de la Justice, remplacé aujourd’hui par l’Agence Française Anticorruption (AFA), avait alerté dans son rapport d’activité sur l’essor très important des prises illégales d’intérêt dans l’éolien. Un grand nombre de condamnations d’élus sont, d’ailleurs, aujourd’hui recensées. Puisque l’éolien terrestre fait l’objet d’une acceptabilité sociale très faible, le plus simple pour les porteurs de projet éolien est de proposer aux élus d’installer les éoliennes dans leur village sur leurs terres ou celles de leur famille.
  • A cet égard, on retiendra que ce scandale n’en finit pas de se développer. Le Tribunal correctionnel d’Arras vient de condamner le 28 novembre 2017 un maire, ayant mis des éoliennes sur ses terres, à 50.000 euros d’amende et le procureur de la République près le Tribunal Correctionnel de Laon vient de demander l’inéligibilité et la saisie des 130.400 euros déjà touchés par un élu d’un village qui avait installé les éoliennes sur ses terres. L’éolien côtier ne connait pas le même mode d’absence de probité, voire de corruption. En effet, l’implantation des éoliennes étant réalisée dans les eaux territoriales, il n’y a pas d’élus concernés à titre personnel sur ses propres terres. Il est donc beaucoup plus difficile de dévoiler et de découvrir des faits potentiels d’atteinte à la probité, de favoritisme ou de corruption.
Cependant, en mai 2015, c’est Médiapart qui dévoile avoir découvert une potentielle première affaire de corruption dans l’éolien côtier dans le cadre du projet de centrale éolienne au large du Tréport porté par GDF-SUEZ, aujourd’hui ENGIE. Selon des documents réunis par Médiapart, GDF Suez (désormais baptisé Engie) aurait versé de copieux honoraires à un mandataire judiciaire pour obtenir son vote, lors d'un conseil d'administration décisif, dans le but de répondre au second appel d'offres de l'État sur l'éolien offshore. Selon le site d’investigation, une information judiciaire pour corruption active et abus de biens sociaux a été ouverte par le parquet de Montpellier. C’est dans ce contexte, pour le moins incroyable, que les défenseurs des Iles d’Yeu et Noirmoutier, qui luttent contre l’implantation de 62 aérogénérateurs entre les deux iles, ont fait une découverte pour le moins saisissante.
En effet, ce projet de centrale éolienne constitue le projet jumeau de celui du Tréport et est également porté par un consortium intitulé EMYN, dont ENGIE est un actionnaire prédominant. Alors qu’en mai 2017, le consortium industriel a déposé auprès de la Préfecture de Vendée les demandes d’autorisation d’occupation du domaine public maritime, le préfet de Vendée annonce en novembre 2017 qu’il sera organisé aux mois d’avril et mai 2018 une enquête publique concernant ce projet pour recueillir l’avis des habitants.
Dans le cadre de cette enquête publique, la commune de Noirmoutier en l’Ile a été amenée, par une délibération du conseil municipal, à donner un avis sur ce projet. Lors du conseil municipal du 19 décembre 2017, ce dernier a clairement donné un avis favorable au projet au titre de la demande d’occupation du domaine public maritime présenté par le consortium porté par ENGIE. Là où le dossier devient pour le moins inquiétant c’est que quelques semaines auparavant, lors du conseil municipal du 12 septembre 2017, en pleine période d’étude du dossier par la préfecture et alors que le projet de parc éolien est au cœur de l’actualité, la commune de Noirmoutier a accepté de recevoir une somme de 2.000 euros au titre d’un partenariat lié à un festival de musique entre la commune de Noirmoutier et la société porteuse du projet éolien. Dans la délibération, il est mentionné que ce partenariat a été sollicité par la commune et que la société EMYN pouvait être présente sur les outils de communication.
Lors de ce conseil municipal de septembre 2017, alors qu’un élu d’opposition s’étonnait d’une telle pratique estimant : « que ce n’était pas une manière respectueuse de procéder, d’autant plus que le sujet des éoliennes étaient un sujet sensible », le maire de Noirmoutier en Ile, Monsieur Noël Faucher, par ailleurs docteur en droit, devait lui répondre ; « Il n’y a pas lieu de se draper dans sa dignité pour des choses si peu importante » (sic). Il est particulièrement choquant qu’une commune ose s’associer financièrement avec un promoteur éolien à l’égard duquel il devra, presque que concomitamment, donner un avis important et déterminant dans le cadre d’une enquête publique. Alors que cette pratique est pour le moins extrêmement choquante, dans ce cadre, et à ce stade de la procédure, selon nos informations le collectif « Touche pas Nos iles » a décidé de déposer plainte auprès du procureur de la République contre X pour des faits potentiels de corruption active ou passive, ou trafic d’influence, et a demandé l’ouverture d’une enquête préliminaire afin d’enquêter sur les liens qui pourraient exister dans ce contexte entre certains élus et le promoteur éolien et les raisons qui ont amené les élus de Noirmoutier à accepter un tel partenariat à un tel moment de la procédure d’instruction du dossier. Est-ce l’arbre qui cache la forêt ?
Dans ce contexte, comment la mairie de Noirmoutier aujourd’hui contesté par les habitants de l’Ile qui refusent ce projet, pourra -t-elle être objective dans la mesure où elle reçoit des subsides du promoteur éolien ? C’est l’ensemble de l’enquête publique sur Noirmoutier qui, nous semble-t-il, est remise en cause par une telle pratique. Compte tenu de la gravité des faits dans un tel contexte, le préfet de Vendée a également été saisi de l’affaire ainsi que l’Agence Française Anticorruption.
LIEN :  http://www.economiematin.fr/news-eoliennes-entre-yeu-et-noirmoutiero-y-a-t-il-eu-corruptiono-
Affaires politico-financières
 
Au Brésil, le scandale Petrobras remonte jusqu’à Albert Frère et GDF Suez
27 mars 2014
L’entreprise pétrolière publique Petrobras est au coeur d’un nouveau scandale politico-financier au Brésil. En cause, le rachat d’une raffinerie texane, pour un prix astronomique, à une entreprise belge contrôlée par l’homme d’affaires Albert Frère. Certains journalistes n’hésitent pas à voir dans cette transaction une nouvelle illustration des relations étroites entre le gouvernement brésilien et GDF Suez, dont Albert Frère est administrateur et l’un des principaux actionnaires. Le groupe a ainsi financé la campagne électorale de la présidente Dilma Rousseff à hauteur d’un million de réais.
Un nouveau scandale financier secoue depuis quelques semaines la classe politique brésilienne. Au coeur de ce scandale, l’entreprise pétrolière publique Petrobras. Celle-ci se voit notamment reprocher d’avoir racheté au prix fort une raffinerie située à Pasadena, au Texas, au groupe pétrolier belge Astra Oil, lequel est propriété de l’homme d’affaires Albert Frère, via sa holding GBL.
Cette raffinerie aurait été acquise en 2005 par Albert Frère pour 42,5 millions de dollars. Il en aurait revendu la moitié à Petrobras l’année suivante pour 360 millions de dollars, et l’autre moitié, quelques années plus tard, pour 820,5 millions de dollars - en raison d’une clause dite de ’put option’ inclus dans le contrat de revente initial.
Pour Petrobras, l’affaire fait suite à la mise en lumière de pots-de-vin versés dans le cadre des contrats avec la firme néerlandaise d’ingénierie offshore SBM.
L’opposition cherche à impliquer la présidente Dilma Rousseff, ministre de l’Énergie et, à ce titre, présidente du Conseil d’administration de Petrobras à l’époque des faits. Celle-ci affirme aujourd’hui que ses collaborateurs ne l’avaient pas informée de la clause de rachat. Le cadre de Petrobras en charge de l’opération a été arrêté sur ordre de la justice brésilienne, dans le cadre d’une grande opération policière.
Financements électoraux
Certains journalistes n’hésitent pas à faire le lien entre le traitement de faveur apparemment réservé à Albert Frère par Petrobras et le fait que GDF Suez (groupe dont Albert Frère est le principal actionnaire après l’État français via GBL, et dont il est administrateur) ait abondamment financé par le passé, via sa filiale brésilienne Tractebel, les campagnes électorales de Dilma Roussef et de son parti, ainsi que celle de Lula auparavant.
Le journal O Estado do Minassignale ainsi que, selon les registres du Tribunal électoral, Tractebel a versé, à l’occasion des élections de 2010, un million de réais brésiliens (422 000 euros au cours de l’époque) au comité de campagne de Dilma Roussef, ainsi que 550 000 réais à diverses instances locales et nationales de son Parti des travailleurs (PT). Dans le même temps, Tractebel avait versé 500 000 réais au candidat de l’opposition. En 2006, l’entreprise avait déjà versé 300 000 réais à la campagne de Lula. Des pratiques légales au Brésil.
Contactée par O Estado do Minas, l’entreprise nie toute relation entre ces financements et les intérêts d’Albert Frère, dont elle souligne qu’il n’occupe aucune fonction exécutive à GDF Suez, et encore moins à Tractebel. On rappellera néanmoins que Tractebel est issue du rachat par le groupe Suez - avant sa fusion avec Gaz de France, à une époque où Albert Frère en était le vice-président et en possédait une part plus importante - d’une entreprise brésilienne existante, Gerasul. Le tout via une filiale belge de Suez (d’où le nom Tractebel).
Au-delà du cas Albert Frère, l’affaire illustre surtout les liens étroits entre le monde politique brésilien et les entreprises du secteur de la construction et de l’énergie. Ces dernières figuraient parmi les principaux financeurs de Dilma Roussef et de son prédécesseur Lula (tout comme des autres partis). En même temps, elles sont les principales bénéficiaires de la politique de « grands travaux » - barrages et autres infrastructures - impulsée depuis une décennie par la présidence brésilienne. Un système dont GDF Suez, constructrice du mégabarrage de Jirau et impliquée dans d’autres chantiers, est totalement partie prenante.
Olivier Petitjean
LIEN : http://multinationales.org/Au-Bresil-le-scandale-Petrobras
 
L’Argentine doit verser 405 millions de dollars à Suez-Environnement
Dimanche, 12 Avril, 2015
Pour ne pas avoir respecté le contrat de gestion de l'eau de la ville de Buenos Aires, l'Argentine a été condamnée par à verser 405 millions de dollars à Suez-Environnement. Un exemple du danger des tribunaux arbitraux nés des accords commerciaux et d’investissement qui ont pour tâche de subordonner les décisions démocratiques aux règles du libre-échange
Pour ceux qui veulent comprendre ce que donne la justice arbitrale, qui fait l’objet de négociations en ce moment même entre Bruxelles et Washington dans le cadre de la rédaction d’un traité de libre-échange transatlantique, voici un exemple. Jeudi, l’Argentine a été condamnée à verser 405 millions de dollars (382 millions d’euros) de réparation à Suez environnement. Buenos Aires avait décidé, en mars 2006, de résilier le contrat de gestion de l’eau de la ville. Le groupe français n’avait pas, selon la ville, respecté les termes du contrat de concession pour ce qui regardait les investissements et la qualité de l’eau potable. Et avait réclamé une hausse des tarifs de 10%, alors que le pays faisait face à une crise financière.
La multinationale française avait porté l’affaire devant la justice arbitrale. En l’occurrence, devant le Centre international pour le règlement des différents relatifs aux investissements (Cirdi), lié à la Banque mondiale. Ce dernier avait reconnu en 2010 la responsabilité de Buenos Aires. Ce jeudi, il a fixé le montant de la douloureuse. Cette décision « est une reconnaissance des droits de Suez Environnement et du travail accompli par les équipes du groupe pour desservir une population de 8 millions d’habitants, dont deux millions n’avaient pas accès auparavant à l’eau courante et au service d’assainissement ».
Depuis le retour au public de la gestion de l’eau, des investissements importants ont été consentis : trois millions de personnes supplémentaires peuvent bénéficier d’eau potable.
Par la petite porte, les multinationales tentent de revenir sur la gestion des gouvernements de Nestor Kirchner (2003-2007) et Christian Kirchner (2007-2015). Ces derniers avaient, en renationalisant plusieurs compagnies, tourné la page des années Carlos Menem (1989-1999) marquée par une politique de privatisations à outrance. C’est ce dernier, ultralibéral, qui avait confié, en 1993 la concession de l’eau de la capitale à Aguas Argentinas – alors détenue par Suez –pour une durée de trente ans…
Suez n’est pas isolé dans ses poursuites contre le gouvernement argentin. Fin 2013, Repsol avait obtenu un dédommagement de 5 milliards d’euros. Le groupe pétrolier espagnol avait été exproprié en 2012.
Le recours aux tribunaux arbitraux est particulièrement dangereux, car il ôte la possibilité pour les États d’être souverains, à savoir d’édicter la loi sur leur territoire. En effet, ces tribunaux, nés des accords commerciaux et d’investissement ont pour tâche de subordonner les décisions démocratiques aux règles du libre-échange.
LIEN : https://www.humanite.fr/largentine-doit-verser-405-millions-de-dollars-suez-environnement-570979
 
 
REMOUS
Nouméa : le scandale du “Grand Tuyau” inutile de Suez-Lyonnaise des eaux
par Marc Laimé , 3 novembre 2014
Suez-Lyonnaise des eaux a convaincu en 1998 les 4 communes de la Communauté du Grand Nouméa de construire, dans le cadre d’une concession de 50 ans un gigantesque aqueduc, le “Grand Tuyau”, pour répondre à des problèmes d’approvisionnement en eau largement surestimés après un épisode de sécheresse. Avant même que le contrat de concession ne soit arrivé à mi-parcours, les clauses léonines du contrat imposé par la filiale de Suez créée pour l’occasion conduisent aujourd’hui la collectivité du grand Nouméa à résilier la concession de manière anticipée. Le Grand Nouméa va “racheter” à Suez-LDE le “Grand Tuyau” qui lui aurait appartenu gratuitement à la fin de la concession, générant des bénéfices extravagants pour Suez, dont la filiale locale, la Calédonienne des eaux, va ensuite continuer à gérer l’aqueduc, sous la forme d’une “régie intéressée”, pour le Grand Nouméa...
L’opération restera dans les annales comme l’un des plus scandaleux PPP jamais conclu, Pour un investissement initial de 66 millions d’euros, dont un tiers subventionné par l’état (défiscalisation), Suez aurait perçu, selon la Chambre territoriale des comptes, 800 millions d’euros si le contrat avait été à son terme en 2048 !
L’aqueduc n’avait qu’une fonction de secours et d’appoint, et avait été surdimensionné du double qu’il n’aurait été nécessaire. La concession a été conclue sans appel d’offres, l’aqueduc n’a fonctionné qu’à dix pour cent de ses capacités, et la marge, officielle, de Suez, s’est établie, selon la Chambre territoriale des comptes à au moins 15% de son chiffre d’affaires !
L’opération est aujourd’hui dénoncée par une association locale d’usagers qui se bat pour faire échouer le “rachat”.
Le 31 décembre 1998 les quatre collectivités membres du Syndicat intercommunal du Grand Nouméa (SIGN) signent une concession d’une durée de 50 ans (!) avec la Calédonienne des eaux, filiale locale de Suez-Lyonnaise des eaux. La concession va être mise en oeuvre par une filiale de la Calédonienne des eaux créée à cet effet, la Société anonyme des eaux de Tontouta (SADET), qui va porter le projet d’un “Grand Tuyau”, dont l’utilité a été remise en cause à trios reprises par la Chambre territoriale, puis la Cour des comptes dans son Rapport public 2013.
 
POUR LIRE LA SUITE
 
LIEN :  http://www.eauxglacees.com/Noumea-le-scandale-du-Grand-Tuyau
 
 
Suez-GDF : un parfum de scandale autour d’1,25 milliard d’euros
par Daniel RIOT (son site)
lundi 18 février 2008
Victime d’un litige privé avec une filiale d’Albert Frère, Jean-Marie Kuhn, un entrepreneur français, mène une enquête minutieuse qui lui fait lever un lièvre politico-financier hors du commun. « D’ordinaire, en matière de corruption, « ils » sont plus malins », commente un expert..
Enigmes belges etmystères français...
Le 21 janvier dernier, RELATIO révélait quelques informations (non démenties depuis) qui ont jeté troubles et embarras dans quelques milieux financiers, judiciaires et politiques. Au moins 1,25 milliard d’euro d’argent public français aurait servi à enrichir le milliardaire belge Albert Frère !
Comment ? Les fils n’étaient pas tous démêlés... Pourquoi ? Seule une enquête officielle pourrait le dire...
Mais les questions posées méritaient des réponses qui ne sont pas venues, en dépit des démarches effectuées au plus haut niveau de l’ÉÉtat par le plaignant... qui a vu sa plainte rejetée à la vitesse grand V d’une façon pour le moins troublante.
Ne voulant pas tomber dans les pièges de la médiatisation, refusant d’être instrumentalisé politiquement, d’abord soucieux de régler ses propres affaires, l’entrepreneur français à l’origine de ces découvertes (bien malgré lui) voulait conserver l’anonymat et tenter « d’épargner à la France un nouveau scandale ».
Mais, « trop c’est trop » : il a parlé, à visage découvert. Sous l’œil d’une caméra. En présence de témoins. En exclusivité pour RELATIO. Et il a ouvert ses volumineux dossiers. « D’ordinaire, en matière de corruption, ils sont plus habiles », commente un expert qui a étudié à fond ce dossier...
L n’a rien ni d’un « faiseur » ni d’un provocateur ni d’un contestataire ni d’un anarchiste. Il gère ses affaires avec le souci d’être en accord avec son éthique de vie et se lance volontiers dans des aventures entreprenariales conformes à ses idéaux. Il aime la vie simple. Et il se veut un citoyen conscient de ses devoirs et soucieux de servir au mieux les intérêts de son pays.
C’est sans doute d’ailleurs parce qu’il n’est pas de la race des « cannibales » (de plus en plus nombreux en cette ère de l’hypercapitalisme financier) qu’il s’est fait escroquer dans une tractation commerciale où le « meilleur » est celui qui sait le mieux jouer... avec les règles du jeu.
Quand la franchise, l’honnêteté, la bonne foi deviennent des handicaps, salut les dégâts ! La morale et les appels à la moralisation sont plus des thèmes de prédication politique que des principes d’action...
Mais lui, Jean-Marie Kuhn, 52 ans, c’est au nom de la morale et pour réparer le préjudice dont il a été victime qu’il a mis en place une veille des affaires d’Albert Frère et qu’il a été conduit à jouer (si l’on peut dire) aux détectives...
Plongée dans un décor d’affaires « en or », avec des personnages « renommés », des jeux subtils du « je te tiens, tu me tiens par la barbichette », des intrigues, des dessous de tables. Avec aussi des enseignes célèbres : Groupe Albert Frère, Quick, Eiffage, Suez, Gaz de France, Caisse des dépôts et consignations... Avec encore quelques-uns de ces apparentements terribles entre « affaires » et « politique » qui contribuent plus que tout peut-être à décrédibiliser nos démocraties européennes.
Cela vaudra peut-être un jour un livre : un thriller politico-financier... dont la fin n’est pas encore écrite !
Quand la police des capitaux et la « justice financière » seront aussi bien équipées que la « police scientifique » et sauront rendre visibles ce que cachent les sociétés écrans, les filiales bidons, les secrets bancaires, les paradis fiscaux, les manipulations informatiques, de nouvelles séries des Experts vont faire grimper l’audimat...
En attendant, voici une ITW de ce héros bien malgré lui d’un épisode étonnant et détonnant : « L’énigme belge de la fusion Suez-GDF ». Avec une bonne dose de mystères français.
POUR LIRE LA SUITE
LIEN : https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/suez-gdf-un-parfum-de-scandale-36085
 
 
 
La guerre de l'eau est-elle déclarée en Martinique ?
Suite de cette affaire de "guerre de l'eau" entre Odyssi et la Société Martiniquaise des Eaux. Les élus et une association française envisagent de porter plainte contre la SME et sa maison mère le groupe SUEZ. 
C’est une surprenante conférence de presse qui était organisée mercredi matin (16 mai.
Face aux journalistes, des élus et les membres d'une association de France, le FRICC (Front d’Intervention Contre la Corruption).Ils menacent de porter plainte contre la SME (Société Martiniquaise des Eaux) et sa maison mère le groupe SUEZ, qui réclame à la collectivité près de 13 millions d’euros, une facture d’eau de 2015 à 2017

Cette association a observé des irrégularités dans les contrats que la SME a passés avec le SICSM (Syndicat Intercommunal du Centre et du sud de la Martinique). Le FRICC (Front d’Intervention Contre la Corruption) estime que sur 10 ans l’escroquerie pourrait atteindre les 120 Millions d’euros.
 
LIEN :https://la1ere.francetvinfo.fr/martinique/guerre-eau-est-elle-declaree-martinique-590111.html
 
 
Marchés du gaz : lourde amende contre GDF Suez et EON
>Économie| 08 juillet 2009, 13h13 |
553 millions d'euros d'amende aussi bien pour le français GDF Suez que pour l'allemand EON : la Commission européenne a infligé mercredi un total de 1,106 milliard d'euros d'amende aux deux groupes énergétiques pour entente. Soit la deuxième plus grosse amende de ce type jamais imposée dans l'Union européenne.
L'infraction aux règles européennes, dénoncée par le gendarme européen de la concurrence, concerne les livraisons de gaz naturel via le gazoduc MEGAL. En 1975, Ruhrgas AG (aujourd'hui EON Ruhrgas, filiale d'EON) et GDF (aujourd'hui GDF Suez) ont décidé de construire ensemble ce gazoduc à travers l'Allemagne pour importer du gaz naturel russe en Allemagne et en France. Les deux entreprises s'étaient mises d'accord pour ne pas vendre le gaz acheminé sur le marché national de l'autre partie.
Cet accord de répartition des marchés, maintenu jusqu'à fin 2005, «a permis à EON et à GDF de conserver des positions solides sur les marchés allemand et français du gaz au moment de leur libéralisation» en 2000, a souligné la Commission. «Les entreprises ont donc délibérément privé les consommateurs de gaz français et allemands des avantages apportés par la directive de 1998, à savoir une concurrence accrue au niveau des prix et un choix plus vaste de fournisseurs», a-t-elle ajouté.
GDF Suez va faire appel
GDF Suez «conteste résolument» la décision de la Commission européenne et entend faire appel. Le groupe «exprime son entier désaccord sur les conclusions de la Commission selon lesquelles GDF Suez et EON se seraient entendus pour limiter la concurrence sur leurs marchés respectifs jusqu'en 2005, l'infraction supposée ayant aujourd'hui cessé», indique un communiqué. 
Le chiffre d'affaires annuel du géant français s'élève à 83,1 milliards. Celui d'EON, numéro un allemand de l'énergie, était en 2008 à 86,8 milliards d'euros.  
LIEN : 2009-573996.php http://www.leparisien.fr/economie/marches-du-gaz-lourde-amende-contre-gdf-suez-et-eon-08-07-

GDF-Suez: lobbying ou corruption?
Par Gilles Gaetner et , publié le 22/12/2006

Un député vert a transmis au Parquet de Paris une lettre dénonçant les méthodes, douteuses selon lui, du groupe Suez pour convaincre les élus réticents d'approuver sa fusion avec GDF

Décidément, les ratages de la fusion Suez-Gaz de France n'en finissent pas. Un  député vert vient en effet d'adresser une lettre de dénonciation au Parquet de Paris, dans laquelle il s'étonne des initiatives prises par le groupe Suez pour rallier des députés UMP à la fusion avec GDF. C'est ainsi, par exemple, que grâce à un avion affrété par  le groupe présidé par Gérard Mestrallet, une vingtaine de parlementaires UMP ainsi que quelques socialistes ont assisté au cours de l'été 2006 à la finale de la Coupe du Monde entre la France et l'Italie, à Berlin. Une invitation qui a eu lieu deux mois avant l'examen du projet de fusion par l'Assemblée nationale.
Le patron de Suez a également régalé, par petits groupes, près de 300 parlementaires dans un restaurant chic des Champs-Elysées. Dominique Paillé, député UMP des Deux-Sèvres, hostile à la fusion, avait à l'époque réagi, "trouvant choquant le procédé  utilisé par Suez".

Pour l'heure, le Parquet de Paris examine cette lettre de dénonciation, qui pourrait le cas échéant déboucher sur une enquête préliminaire. Il n'empêche. Cette sollicitude du groupe Suez pose une question: à partir de quelmoment l'activité de lobbyng franchit-elle la ligne jaune pour atteindre celle de la corruption? Il est vrai, que comme l'a dit Jérôme Chartier, député UMP du Val d'Oise,  "qu'un élu ne s'achète pas avec une place de foot"...

Une certitude: plus que jamais, il faut encadrer l'activité de  lobbyng au Parlement. C'est le sens de la proposition de résolution que viennent de déposer Arlette Grosskost, députée UMP du Haut-Rhin, et Patrick Beaudouin, député UMP du Val-de-Marne. Ils proposent de modifier le règlement de l'Assemblée nationale "pour établir  des règles de transparence  concernant les groupes d'intérêt". Selon les deux élus, les représentants des groupes de pression devraient être obligatoirement inscrits sur un  registre public. Cette initiative a eu un incontestable succès: plus de 100  députés – UMP et UDF - ont signé la proposition. Un groupe de travail sur l'encadrement du lobbying pourrait être prochainement constitué, présidée sans doute par Arlette Grosskost.LIEN https://www.lexpress.fr/actualite/politique/gdf-suez-lobbying-ou-corruption_461980.html
Suez en Argentine : l'échec d'une privatisation
A l'inverse de la France, qui veut privatiser Gaz de France sous la tutelle de Suez, Buenos Aires a poussé le groupe français vers la porte et renationalisé son service des eaux.
LE MONDE | 13.09.2006 à 15h29 • Mis à jour le 13.09.2006 à 15h29 | Par Christine Legrand (à Buenos Aires), avec Jean-Michel Bezat (à Paris)
Cette renationalisation n'est qu'une demi-surprise. Alors que la concession avait été signée en 1993 pour une durée de trente ans, le groupe français avait annoncé, le 9 septembre 2005, son intention de se retirer, au risque d'aggraver une crise qui depuis trois ans empoisonnait les relations entre la France et l'Argentine. "Un déchirement", commentait sobrement le PDG, Gérard Mestrallet. La saga Suez avait pourtant commencé sous d'excellents auspices. Au début des années 1990, le président Carlos Menem, converti au néolibéralisme, avait décidé de privatiser des services publics inefficaces et déficitaires. Les Argentins n'étaient-ils pas victimes de coupures d'eau, d'électricité et de téléphone ? Le marché offert par Buenos Aires était tentant : il s'agissait, disait-on, de la plus grande concession jamais signée dans le monde.
En avril 1993, la Lyonnaise des Eaux l'emportait sur ses concurrents espagnol et britannique. L'aventure n'était pas sans risque. Il s'agissait de gérer un réseau vétuste de 11 000 kilomètres de tuyaux et d'égouts plus ou moins étanches, de faire marcher au maximum de sa capacité une usine construite en 1927 par les Anglais, et surtout de reprendre en main l'administration de l'ancienne compagnie d'Etat, Obras Sanitarias de la Nacion, 7 500 salariés, règne du "laisser-aller, de la gabegie et de la corruption", selon le ministre de l'économie de l'époque, Domingo Cavallo.
Le 1er mai 1993, une opération quasi militaire est donc lancée. Un fort commando de Français prend d'assaut, en un seul jour, l'usine géante de San Martin, élégant monstre de briques qui s'étale sur 30 hectares au bord du Rio de la Plata. A la sortie de l'usine, des gardes contrôlent un par un les salariés pour éviter les vols de matériel. En deux mois, quatre mille "gnocchis" - surnom des personnels accusés de vivre aux crochets de l'Etat - sont licenciés.

LIEN : https://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2006/09/13/suez-en-argentine-l-echec-d-une-privatisation_812552_3208.html



Mercredi 31 Octobre 2018 - 07:56





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