Si Wade doit en vouloir à quelqu’un suite à sa défaite du 25 mars, celui-ci devrait être son propre fils, Karim Wade. Car à en croire Abdou Fall, ce dernier a joué un rôle très important dans la chute de son père.
Selon l’ancien directeur de cabinet politique de l’ancien président du Sénégal, l’ancien ministre des Infrastructures était encombrant dans l’appareil d’Etat. « Il ne sert à rien de ressasser le passé, mais pour la vérité historique, je pense que Karim (Wade) n’a pas aidé son père. Il a été un peu trop envahissant à un moment donné. Et ça, c’était totalement aux antipodes de ce que les sénégalais attendaient d’un état républicain comme le nôtre », a-t-il laissé entendre dans l’émission Grand Jury du dimanche 23 décembre.
Et de marteler : « Il avait de plus en plus d’influence au sein de l’Etat et au plan politique. Ses proches étaient manifestement adoubés par le Président et beaucoup de cadres du parti, des gens comme moi, se sont sentis marginalisés au profit d’hommes et de femmes dont l’on contestait et la légitimité et l’aptitude à gouverner réellement le pays…En tout cas ils n’étaient pas capables de le faire autant que nous ». Autant d’éléments qui, selon Abdou Fall, ont poussé les sénégalais à sanctionner Wade le 25 mars dernier.
Selon l’ancien directeur de cabinet politique de l’ancien président du Sénégal, l’ancien ministre des Infrastructures était encombrant dans l’appareil d’Etat. « Il ne sert à rien de ressasser le passé, mais pour la vérité historique, je pense que Karim (Wade) n’a pas aidé son père. Il a été un peu trop envahissant à un moment donné. Et ça, c’était totalement aux antipodes de ce que les sénégalais attendaient d’un état républicain comme le nôtre », a-t-il laissé entendre dans l’émission Grand Jury du dimanche 23 décembre.
Et de marteler : « Il avait de plus en plus d’influence au sein de l’Etat et au plan politique. Ses proches étaient manifestement adoubés par le Président et beaucoup de cadres du parti, des gens comme moi, se sont sentis marginalisés au profit d’hommes et de femmes dont l’on contestait et la légitimité et l’aptitude à gouverner réellement le pays…En tout cas ils n’étaient pas capables de le faire autant que nous ». Autant d’éléments qui, selon Abdou Fall, ont poussé les sénégalais à sanctionner Wade le 25 mars dernier.
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