Très attendus, les ‘’papys’’ – dont le groupe existe depuis 1970 – ont enchaîné pendant deux heures, jouant un total douze titres. Ils ont surtout joué deux extraits, de leur album en préparation, ‘’Xaritt’’ et ‘’Wuuti xaalis’’.
L’Orchestra Baobab est monté sur scène à 23h 20, après une première partie assurée par l’Allemande Conny Schneider et son quartet. Cette saxophoniste trapéziste a étonné le public en intégrant ses numéros à la musique.
En démarrant leur concert par ‘’Collette’’ et en terminant par ‘’Ndeleng Ndeleng’’, le groupe a fait apprécier son expérience et son style de variété sur ses grands succès. ‘’Sutukun’’, ‘’Jaraaf’’ (morceau de Abdoulaye Mboup chanté par Alpha Dieng), ‘’Xaritt’’ – sur un rythme qui emprunte au mballax et au asiko.
‘’Wuuti xaalis’’, interprété par Ndiouga Dieng, reste dans le style de variété du groupe, ‘’Ndongoy daara’’, ‘’On verra ça’’, ‘’Utru Horas’’, Bul ma miin’’, ‘’Ami kita bay’’ ont suivi dans la même ambiance de fête que Barthélémy Atisso, le chef d’orchestre, et ses amis ont imprimée à leur face-à-face avec le public du festival.
Toutefois, Ndiouga Dieng a beau dire que le titre en hommage à la Première dame Marième Faye Sall, joué au milieu du concert, était dédié à ‘’tous les Saint-Louisiens’’, la surprise a été de voir le groupe chanter les louanges d’une figure aussi politiquement marquée. Ce n’est pas dans les habitudes du groupe.
Pour la deuxième soirée de l’édition 2015 du festival de jazz de Saint-Louis, le programme prévoit, jeudi à partir de 21 heures, les prestations du pianiste Omri Mor, considéré comme l’étoile montante du jazz israélien, et du Sénégalais Woz Kaly.
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