Le député El Hadji Diouf a annoncé jeudi qu’il demandera au gouvernement de s’expliquer devant l’Assemblée nationale sur les démolitions "inacceptables" de maisons situées près de l’aéroport Léopold Sédar Senghor, à Dakar.
"En tant que député (…) j’entends faire venir le gouvernement à l’Assemblée nationale pour qu’il puisse s’expliquer sur [la démolition] (…) inacceptable de maisons construites par des Sénégalais ayant investi toutes leurs économies", a déclaré le parlementaire, qui est également avocat.
Les propriétaires des maisons démolies sont actuellement sans-abri, selon El Hadji Diouf, qui défend leurs intérêts en sa qualité d’avocat.
Il a annoncé cette décision lors d’une visite des habitations détruites. Un "collectif des victimes" de la démolition des maisons en question a visité les décombres de leur ancien quartier situé entre la cité Tobago et l’aéroport Léopold Sédar Senghor.
La démolition des habitations situées près de cet aéroport est "une violence aveuglément" commise à l’encontre des occupants de ces maisons, selon Me Diouf.
L’Etat doit veiller à ce qu’une enquête judiciaire soit ouverte, a-t-il ajouté, estimant que le préjudice subi par les occupants des maisons démolies doit être réparé.
Il y a quelques jours, le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Abdoulaye Diouf Sarr, qui assure la tutelle gouvernementale de l’aéroport, a qualifié d’’’inadmissible’’ l’emprise des occupants des anciennes maisons sur le site de l’aéroport.
’’J’ai demandé que l’on privilégie la sécurité de l’aéroport, qu’on ne permette pas à des individus de voler des terrains appartenant à l’aéroport et de les vendre’’, avait dit M. Sarr.
’’Quatre cent deux (402) maisons et 99 fondations et murs de clôture ont été détruites, un investissement d’une valeur comprise entre 10 et 12 milliards’’ de francs CFA, affirme, dans un document, le ’’collectif des victimes’’ et propriétaires des maisons démolies.
"En tant que député (…) j’entends faire venir le gouvernement à l’Assemblée nationale pour qu’il puisse s’expliquer sur [la démolition] (…) inacceptable de maisons construites par des Sénégalais ayant investi toutes leurs économies", a déclaré le parlementaire, qui est également avocat.
Les propriétaires des maisons démolies sont actuellement sans-abri, selon El Hadji Diouf, qui défend leurs intérêts en sa qualité d’avocat.
Il a annoncé cette décision lors d’une visite des habitations détruites. Un "collectif des victimes" de la démolition des maisons en question a visité les décombres de leur ancien quartier situé entre la cité Tobago et l’aéroport Léopold Sédar Senghor.
La démolition des habitations situées près de cet aéroport est "une violence aveuglément" commise à l’encontre des occupants de ces maisons, selon Me Diouf.
L’Etat doit veiller à ce qu’une enquête judiciaire soit ouverte, a-t-il ajouté, estimant que le préjudice subi par les occupants des maisons démolies doit être réparé.
Il y a quelques jours, le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Abdoulaye Diouf Sarr, qui assure la tutelle gouvernementale de l’aéroport, a qualifié d’’’inadmissible’’ l’emprise des occupants des anciennes maisons sur le site de l’aéroport.
’’J’ai demandé que l’on privilégie la sécurité de l’aéroport, qu’on ne permette pas à des individus de voler des terrains appartenant à l’aéroport et de les vendre’’, avait dit M. Sarr.
’’Quatre cent deux (402) maisons et 99 fondations et murs de clôture ont été détruites, un investissement d’une valeur comprise entre 10 et 12 milliards’’ de francs CFA, affirme, dans un document, le ’’collectif des victimes’’ et propriétaires des maisons démolies.