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LES UNIVERSITÉS PUBLIQUES RENFORCÉES DANS L’UTILISATION DE BASES DE DONNÉES SCIENTIFIQUES


LES UNIVERSITÉS PUBLIQUES RENFORCÉES DANS L’UTILISATION DE BASES DE DONNÉES SCIENTIFIQUES
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche a entrepris une série de formations à l’échelle de toutes les universités publiques, dans le but de les préparer à "une utilisation maximale" des bases de données scientifiques et techniques mises à leur disposition depuis l’an dernier, a appris l’APS, vendredi, à Dakar.
 
"Cette formation aux bases de données scientifiques s’inscrit en droite ligne de la mise en œuvre des décisions du conseil présidentiel sur l’enseignement supérieur’’, a expliqué Mouhamadou Moustapha Sow, directeur du Centre national de documentation scientifique et technique (CNDST).

"L’une de ces décisions est de donner un nouvel élan à la recherche", a-t-il dit au cours de l’avant-dernière session de cette série de formations entamées il y a cinq jours.
Des sessions qui vont se terminer par l’Université Assane Seck de Ziguinchor, après les autres institutions universaires, dont l’UCAD.
 
"Depuis février 2015, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a signé un contrat d’abonnement avec un éditeur néerlandais, qui nous a permis d’accéder à trois de leurs bases de données que sont : Science direct, Scopus et les revues Masson", a rappelé M. Sow.
 
Ces trois bases de données offrent des informations scientifiques centrées sur 24 disciplines allant des domaines des sciences de l’ingénieur aux sciences humaines et sociales, en passant par les sciences mathématiques, les sciences médicales et pharmaceutiques.
 
"A côté de cet éditeur (néerlandais) qui donne des informations, pour l’essentiel, en anglais, nous nous sommes abonnés à Cairn.info, une base de données francophone spécialisée dans les domaines des sciences humaines et sociales, des sciences juridiques, des sciences économiques, du langage, de l’information et de la communication", a ajouté M. Sow.
 
Selon lui, l’intérêt de ces formations est "de permettre aux chercheurs, aux enseignants et aux étudiants de savoir comment mieux utiliser ces bases de données, comment assurer le suivi de l’actualité dans un domaine, être au diapason de l’actualité scientifique mondiale".
 
"Chaque chercheur peut savoir quel est le top 25 des articles les plus lus dans son domaine et les étudiants n’auront plus forcément besoin d’aller en France pour effectuer certaines recherches", a indiqué le directeur du Centre national de documentation scientifique et technique.
 
Il ajoute que ces outils vont aussi permettre de "visualiser la recherche au niveau mondial et la production scientifique sénégalaise".
 
"A travers la base de données Scopus, par exemple, vous verrez quels sont les chercheurs sénégalais les plus cités à travers le monde, ceux qui ont fait des productions scientifiques et leur impact sur la recherche mondiale", a-t-il fait savoir.
 
Les universités de Bambey, Thiès, Saint-Louis, Dakar ainsi que l’Ecole polytechnique de Thiès, ont déjà bénéficié de ces sessions de renforcement.


Dimanche 21 Février 2016 - 13:23





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