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Du 30 Novembre au 12 Décembre 2015(initialement l’accord devrait être signé le 11 Décembre.


Du 30 Novembre au 12 Décembre 2015(initialement l’accord devrait être signé le 11 Décembre.
C’est à la suite  qu’il a été envisagé une prolongation de 24 heures dans l’espoir de trouver un compromis), se  tient à Paris (Bourget) la 21éme  Conférence des Parties(COP21) sous la présidence de Laurent Fabius Ministre français des affaires étrangères. Aux premiers jours de l’ouverture  de cette conférence au moins 150 chefs d’Etat et de gouvernement ont émargé sur la feuille de présence. Un record qui  résulte de l’effort diplomatique fourni par la France. Il faut aussi noter quelques aspects originaux  du point de vue de la forme :
Le haut niveau politique (chefs d’Etat) a ouvert les travaux avant de confier le reste aux ministres.
Au plan méthodologique, tous les travaux ont été soumis à une rigueur du point de vue des délais pour éviter  les traditionnels longs et ennuyeux débats.
Malgré tout aucun accord n’a pu être trouvé à la date du 11 considérée comme date butoir. D’où la prolongation des négociations jusqu’au 12 Décembre 2015.
Ce qui témoigne de la complexité du sujet et des enjeux géopolitiques.
Nous allons essayer de partager avec l’opinion les difficultés auxquelles font face les négociateurs. Dans une prochaine publication nous analyserons sans complaisance la part de responsabilité de chacun des acteurs.
 
Les points de divergence à la rencontre de Bourget (Paris, France)
1 : les financements
Pour réclamer des engagements financiers aux pays développés, les pays en voie de développement s’appuient sur la convention climat de l’ONU, signée en 1992 et sous l’égide de laquelle se déroulent les négociations.
Les pays en voie de développement voudraient voir une augmentation des aides pour les projets climat à partir de 2020 date d’entrée en vigueur de l’accord, et exigent que les financements de ces projets viennent s’ajouter et non se substituer à ceux prévus pour l’aide au développement. Ils demandent également aussi que le fonds climat consiste principalement en des fonds publics avec une visibilité sur leur évolution.
Les fonds débloqués actuellement allant principalement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Les pays en développement veulent un rééquilibrage en faveur des actions d’adaptation aux impacts du changement climatique (sécheresse, inondations, hausse du niveau de la mer,…).
Quant aux pays développés, ils souhaitent que les pays émergents les plus prospères fassent partie des contributeurs, que soient comptabilisés les financements privés et que les aides au développement soient conditionnées à des investissements  bas carbone.
L’une des difficultés liée aux discussions sur les financements s’explique par le fait qu’elles se font en l’absence d’un consensus sur le niveau actuel de l’aide.
En 2009, les pays développés se sont engagés à mobiliser de plus en plus d’argent pour financer des projets climats afin d’arriver annuellement à 100 milliards de dollars en 2020.Mais quels financements comptabiliser ? Fonds publics et privés ? Prêts et dons ? Rien n’avait été précisé.
La prise en compte spécifique des pertes et dommages imputables au changement climatique est aussi un sujet qui divise fortement.
2-les ambitions (objectifs de long terme).
Limiter la hausse au niveau mondial à 2 degrés  est un objectif partagé mais des pays comme les Etats insulaires soutiennent toujours pour que cette ambition soit revue à 1,5 degré. Ils ont été rejoints à Bourget par les Etats africains. Le respect de cette limite passe par une réduction massive des émissions de gaz à effet de serre. Les formulations des pays pour traduire cette nécessaire trajectoire vont d’un objectif précis (comme une date butoir pour le pic des émissions ou un pourcentage de réduction en 2050) à des formulations plus floues (« neutralité carbone », « dé carbonisation »).
3-Révision à la hausse des engagements
154 pays ont annoncé à ce jour leur objectif national pour réduire ou limiter les émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2025 ou 2030.Cela couvre environ 90%  des émissions mondiales. Si ces engagements sont respectés, la hausse prévisible du thermomètre mondial  baisserait de 4degré  à environ 3 degré. Pour combler l’écart entre 2 et 3 degrés, significatif en termes de bouleversement climatique, un mécanisme obligerait les pays à prendre de nouveaux engagements, forcément plus ambitieux, tous les 5 ans. Certains refusent que cette disposition soit obligatoire.
La date pour un bilan global des politiques nationales climatiques fait débat, certains voulant un état des lieux avant 2020.
4-La différenciation (répartition des efforts)
Le principe de la « responsabilité commune mais différenciée » dans la prise en compte du changement climatique est inscrit dans la convention climat de l’ONU, le texte de référence. Cette formulation fait l’objet de nombreuses interprétations sur le partage des efforts entre pays développés, émergents et pauvres pour à la fois contenir et s’adapter au réchauffement de la planète.
Conclusion :
En définitive malgré de remarquables réussites diplomatiques menées par la France (succès en Chine, en Afrique, au Canada entre autre), les négociations ne répondent pas encore aux résultats attendus : un accord universel, contraignant avec une ambition de 2 degré  au moins. Les dernières heures apporteront la vraie réponse que les 195 pays réunis à Bourget ont réservée à à l’avenir de l’humanité.
 
 
 


Vendredi 11 Décembre 2015 - 12:58





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