La religion de Madiambal Diagne est faite : Macky Sall n’a pas fait du Macky Sall dans la conduite des relations entre le Sénégal et la Turquie, particulièrement sur le point relatif à la gestion du groupe scolaire Yavuz Selim.
« Je considère que ce qui est en train d’être fait ne ressemble pas à du Macky Sall, a tonné l’administrateur du groupe Avenir communication, éditeur du journal Le Quotidien, qui est, par ailleurs, Président du Conseil d’administration (PCA) du groupe scolaire Yavuz Selim. Ce qui se fait ne répond pas à son attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’autonomie qu’il a voulu inculquer depuis qu’il est à la tête du pays. »
Le gouvernement du Sénégal a pris la décision de confier à la Fondation turque pour l’éducation (Maarif) la gestion du groupe Yavuz Selim, qui est réputé sous la tutelle du mouvement Gülen. Par cette mesure, l’État du Sénégal accède à la demande d’Ankara qui, depuis le putsch manqué de juillet dernier, traque toutes les entités proches de Fetulah Gülen, le prédicateur turc exilé aux Etats-Unis et considéré par la Turquie comme l’instigateur du coup d’État raté.
Madiambal Diagne se dit « étonné et surpris que le gouvernement du Sénégal ait pu prendre une telle décision ». Cependant, le PCA de Yavuz Selim estime qu'un retour en arrière est possible. Il interpelle le chef de l’État à ce propos : « J’en appelle à son sens de la justice et de l’équité pour réparer cette erreur. Il n’y a pas péril en la demeure, c’est un mauvais coup. On peut le rattraper. »
(Source : Enquête)
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