la chambre d'accusation doit se prononcer sur l'ordonnance d'incompétence rendue par le juge Idrissa Diarra dans l'affaire impliquant le ministre Moustapha Diop et Tabaski Ngom. Selon L'AS, repris par Seneweb, cette décision fait suite au pourvoi du Procureur Sylla, qui souhaite que Moustapha Diop soit réintégré dans la procédure concernant les 700 millions de francs CFA que l’ancienne ACP de l’APROSI, Tabaski Ngom, affirme lui avoir prêtés.
Le juge Diarra avait estimé que les faits reprochés au ministre relevaient de la compétence de la Haute Cour de justice, excluant ainsi Moustapha Diop du champ d’action du Pool judiciaire financier (PJF), rappelle la même source.
Parallèlement, les avocats de Tabaski Ngom ont adressé une lettre de protestation au Garde des Sceaux, Ousmane Diagne - dont L’AS affirme avoir obtenu copie - dans laquelle ils dénoncent les conditions de détention de leur cliente à la maison d’arrêt pour femmes de Liberté VI.
Ils y évoquent de graves atteintes à ses droits fondamentaux : menaces de mort, harcèlement par des codétenues, absence de soins médicaux malgré un état de santé critique, entre autres griefs.
Les conseils de Tabaski Ngom s’indignent en particulier du fait que leur cliente soit maintenue en détention depuis plusieurs semaines, tandis que Moustapha Diop, pourtant au cœur de la plainte initiale, n’a toujours pas été convoqué, ni même entendu à titre de témoin, alors que plusieurs de ses collaborateurs ont déjà été auditionnés par la Division des investigations criminelles (DIC) et la Brigade de recherches de la gendarmerie de Mbour.
Les avocats demandent l’ouverture d’une enquête sur les conditions de détention de leur cliente et appellent à un traitement judiciaire équitable, conformément aux réquisitions du procureur en faveur de l’implication de Moustapha Diop dans cette affaire, complète L'AS, lit-on dans Seneweb.
Le juge Diarra avait estimé que les faits reprochés au ministre relevaient de la compétence de la Haute Cour de justice, excluant ainsi Moustapha Diop du champ d’action du Pool judiciaire financier (PJF), rappelle la même source.
Parallèlement, les avocats de Tabaski Ngom ont adressé une lettre de protestation au Garde des Sceaux, Ousmane Diagne - dont L’AS affirme avoir obtenu copie - dans laquelle ils dénoncent les conditions de détention de leur cliente à la maison d’arrêt pour femmes de Liberté VI.
Ils y évoquent de graves atteintes à ses droits fondamentaux : menaces de mort, harcèlement par des codétenues, absence de soins médicaux malgré un état de santé critique, entre autres griefs.
Les conseils de Tabaski Ngom s’indignent en particulier du fait que leur cliente soit maintenue en détention depuis plusieurs semaines, tandis que Moustapha Diop, pourtant au cœur de la plainte initiale, n’a toujours pas été convoqué, ni même entendu à titre de témoin, alors que plusieurs de ses collaborateurs ont déjà été auditionnés par la Division des investigations criminelles (DIC) et la Brigade de recherches de la gendarmerie de Mbour.
Les avocats demandent l’ouverture d’une enquête sur les conditions de détention de leur cliente et appellent à un traitement judiciaire équitable, conformément aux réquisitions du procureur en faveur de l’implication de Moustapha Diop dans cette affaire, complète L'AS, lit-on dans Seneweb.
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