Vélingara/ Les activités socio économiques des marchés hebdomadaires et de la sous région tournent au ralenti à cause du virus d’Ebola.Des Guinéens coincés à la gare routiére de Diaobé.

La fermeture des marchés hebdomadaires et des frontières entre le Sénégal et la Guinée Conakry à cause du virus d’Ebola alimentent les débats. Certains pères de familles sonnent déjà l’alerte car menacés par une pauvreté sans précédent et plus d’argent pour subvenir à leurs besoins quotidiens. Les pertes sont énormes car selon nos sources plus de 800 millions de FCFA volent en éclats. Pire les voyageurs se font désirer à la gare routiére.Le trafic routier est réduit. Quelques taxis guinéens qui y stationnent ne bougent pas d’un pouce. Les passagers rodent autour et ont du mal à partir car faut il le noter les jours de marchés hebdomadaires beaucoup de passagers passent impérativement à Diaobé pour rallier les autres villes ou capitales sous régionales. Selon Assane Ba un commerçant basé au syndicat de produits alimentaires, de Diaobé, la fermeture des frontières nous rend un mauvais service. Plus rien à gagner dans le marché qui vit un calme plat hormis les autochtones clame t il. Nous sommes là à palabrer à longueur de journée et aucun camion transportant de fruits ou de légumes ne nous arrive. Nous demandons à l’Etat de se soucier des individus qui ne vivent que des revenus tirés du Loumo. Du coté des familles, cette paralysie affecte le budget familial. L’on commence déjà à se demander à quand la levée du mot d’ordre pour que les activités redémarrent comme d’antan. Diaobé, lieu de rencontre de toutes les contrées de la sous région se vident de ses étrangers qui vont chercher ailleurs de meilleures conditions de subsistance. Le train de vie est cher et si l’on ne trouve pas d’activités rémunératrices nous dit Aliou Sanogo, le président de la gare routiére, force est de constater que nous n’allons pas croiser les bras. En somme, il faut noter que les activités socio économiques tournent au ralenti dans le département et plus précisément à Diaobé, car abritant le plus grand foyer commercial de la sous région. Ce manque à gagner contraint certains étrangers à fuir la localité et le long des frontières. Des guinéens qui n'avaient pas entendu l'information consistant à la fermeture des frontiéres se voient coincés à la gare routiére de Diaobé.Faute de clients des cars stationnent durant des jours pour rentrer au pays d'Alpha Kondé. Elhadji Lonka Sabaly