Les étudiants de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) ont invité, mercredi, les autorités universitaires à leur trouver d’autres logements, avant que la direction du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) ne procède à la démolition de cinq vieux pavillons dans le campus social.
Ils ont protesté bruyamment devant la direction du Coud, faisant état d’un nombre d’étudiants que les deux mille lits restants ne pourront pas contenir. «L’université compte 5 080 lits et ces 5 pavillons font près de 3 000 lits. Il n’en restera que 2 000 pour les 95 000 étudiants. Nous n’allons pas accepter que les autorités passent à l’acte avant de nous trouver des logements», a déclaré Ndéme Dieng, coordonnateur du Collectif des étudiants de l’Ucad.
«C’est la semaine dernière que le directeur du Coud a fait une affiche annonçant la démolition de 5 pavillons le 15 octobre et la fermeture du campus le 22 octobre», a-t-il rappelé.
«Suite à notre pression, il a repoussé cette date. Il a voulu profiter de la période de la Tabaski pour démolir ces pavillons», a poursuivi le délégué.
Il a affirmé que «toutes les amicales de l’Ucad sont déterminées à réparer cette injustice, si le directeur du Coud maintient sa position», non sans indiquer qu’ils ne sont pas opposés à la mesure, car ces pavillons sont amortis depuis 1992.
Selon Mamadou Camara, délégué de l’amicale de la Faculté des lettres et membre de la commission sociale, «en temps normal, les étudiants devaient quitter l’université depuis le mois de juillet». Mais, a-t-il ajouté, «le calendrier des examens a été perturbé par les grèves» cette année.
«Ce qui justifie qu’aujourd’hui, les étudiants continuent toujours d’occuper les pavillons, car la majorité est en examen. Certains ont démarré les cours comme à la Faculté de médecine. D’autres par contre sont en train de préparer leur mémoire», a-t-il dit.
Sur cette affaire, la direction du Coud a indiqué qu’elle n’a aucune déclaration à faire.
Ils ont protesté bruyamment devant la direction du Coud, faisant état d’un nombre d’étudiants que les deux mille lits restants ne pourront pas contenir. «L’université compte 5 080 lits et ces 5 pavillons font près de 3 000 lits. Il n’en restera que 2 000 pour les 95 000 étudiants. Nous n’allons pas accepter que les autorités passent à l’acte avant de nous trouver des logements», a déclaré Ndéme Dieng, coordonnateur du Collectif des étudiants de l’Ucad.
«C’est la semaine dernière que le directeur du Coud a fait une affiche annonçant la démolition de 5 pavillons le 15 octobre et la fermeture du campus le 22 octobre», a-t-il rappelé.
«Suite à notre pression, il a repoussé cette date. Il a voulu profiter de la période de la Tabaski pour démolir ces pavillons», a poursuivi le délégué.
Il a affirmé que «toutes les amicales de l’Ucad sont déterminées à réparer cette injustice, si le directeur du Coud maintient sa position», non sans indiquer qu’ils ne sont pas opposés à la mesure, car ces pavillons sont amortis depuis 1992.
Selon Mamadou Camara, délégué de l’amicale de la Faculté des lettres et membre de la commission sociale, «en temps normal, les étudiants devaient quitter l’université depuis le mois de juillet». Mais, a-t-il ajouté, «le calendrier des examens a été perturbé par les grèves» cette année.
«Ce qui justifie qu’aujourd’hui, les étudiants continuent toujours d’occuper les pavillons, car la majorité est en examen. Certains ont démarré les cours comme à la Faculté de médecine. D’autres par contre sont en train de préparer leur mémoire», a-t-il dit.
Sur cette affaire, la direction du Coud a indiqué qu’elle n’a aucune déclaration à faire.
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