Sawrou Ndaye « J’ai porté plainte pour alerter l’opinons et inviter les hommes à… »

 « A l’hôpital, j’ai peiné avant de subir les premiers soins car le premier infirmier qui assurait la garde  n’avait pas le courage de me toucher. Il s’est mis à pleurer parce que selon lui, il n’a jamais vu une chose pareille. C’est ainsi qu’il a fait appel à un de ses collègues qui non plus a été dépassé par les événements. ils ont fait appel à leur supérieur et c’est ce dernier qui a fini par me donner les premiers soins avant de me faire savoir qu’il faut que je passe la nuit à l’hôpital du fait que mon état était très grave et que j’avais besoin de me reposer. J’ai porté plainte contre ma femme, malgré moi.

Cette femme est mon épouse ;  je l’aime toujours même si elle m’a fait du mal, je reconnais je l’aime. J’ai porté plainte pour alerter l’opinons et inviter les hommes à choisir leur femme et de faire un bon choix car il y a des femmes qui ne méritent pas d’être aimée. Quant à moi, je ne peux rien contre mon cœur. J’avoue que je l’aime mais que justice soit faite dans cette affaire. Malgré tout ce qu’elle m’a fait, elle reste toujours ma femme.  Nous avons un garçon et ne serait-ce que ça, je peux lui pardonner.

Certains diront que je suis fou mais l’amour est plus fort que tout. Maintenant si elle, en ce qui la concerne ne veut plus de moi, attendons le verdict du tribunal car l’affaire est encore pendante au niveau du tribunal. Après, on verra quelle suite donner à notre vie de couple.  Depuis mes premiers soins,  j’avoue que je doute fort si je suis toujours un homme tellement je souffre.

  Parfois, j’ai même envie de me suicider. Mon sexe est tout le temps mouillé.  Le sang continue toujours de couler malgré mes soins médicaux. Il m’arrive de sentir mon sexe bouger et je me base sur ça pour positiver  tout en gardant l’espoir que suis toujours un homme. »    raconte la victime dans l'Observateur repris par setal.net