''Nous sommes informés de la présence en Guinée d’élèves et enseignants appartenant à la circonscription éducative de Vélingara. Ainsi, de concert avec les autorités sanitaires, nous avons ensemble décidé d’aider ces enfants et enseignants qui désirent revenir chez eux pour continuer les apprentissages", a confié à l'APS, Laye Kama Diaouné, inspecteur de l'éducation et de la formation à Vélingara.
Aussi M. Diaouné demande-t-il "à tous les parents de venir à l'IEF pour déclarer leurs enfants (…) afin que l'on puisse les identifier et leur assurer un suivi correct par rapport à l'Ebola", a ajouté M Diaouné.
Ce retour d’élèves, talibés et enseignants "devra se faire dans les normes et non dans l'anarchie", selon lui.
''Nous avons décidé que les personnes concernées par cette mesure transitent par la voie normale. Cela facilitera le contrôle sanitaire au niveau de la frontière, notamment à Kalifourou Linkéring où il est installé un camp de contrôle'', a de son côté assuré Félix Mignane Diouf médecin-chef du district sanitaire de Vélingara.
Les deux responsables ont indiqué que les enfants sénégalais de retour de Guinée Conakry ''seront obligatoirement accompagnés de leurs parents jusqu'à la frontière''.
''Il n'y a pas à s'inquiéter. Une fois le contrôle effectué, si les enfants ne présentent pas de signes alarmants comme les vomissures, la diarrhée, une forte fièvre (…, ils regagneront tranquillement leurs écoles et leurs familles respectives'', a dit Dr Félix Mignane Diouf, qui prône une ''prise en charge communautaire du suivi de ces enfants".
Le médecin-chef et l'inspecteur de l'éducation et de la formation rappellent que les mesures de prévention et de surveillance ''sont toujours de rigueur au niveau de la frontière qui du reste est toujours fermée à cause du virus hémorragique Ebola".
'Mais, précisent-ils, cette mesure de fermeture n'empêche pas que des enfants sénégalais qui étaient en vacance en Guinée reviennent chez eux à la faveur de l'ouverture des classes.
Le Sénégal avait enregistré un seul cas d’Ebola en août. Il s'agit d'un malade venu de la Guinée pris en charge à l'Hôpital de Fann (Dakar). Déclaré guéri par les autorités sénégalaises, ce malade est rentré dans son pays le 19 septembre.
Aucun des sujets contacts qui avaient bénéficié d'un suivi au quotidien n'a développé la maladie, pendant la période d'observation de 21 jours.
Extradition de Doro Gaye : l’État du Sénégal accélère la cadence
