La situation de ni paix, ni guerre en Casamance est en train d’engendrer la recrudescence des attaques des rebelles du mouvement indépendantiste dans la région et plus particulièrement dans le département d’Oussouye. En effet, dans la nuit du 4 au 5 novembre 15, des bandes rebelles fortement armés ont fait irruption dans le village d’Emaye, jadis bastion des combattants du mouvement séparatiste avant de s’attaquer à la ferme laitière du ressortissant Français Antoine Fort.
« Les assaillants, dans leur retraite, ont emporté plus d’une dizaine de bœufs», renseigne nos sources. Et de poursuivre, «une fois sur les lieux, les rebelles ont trouvé trois des employés du Français qui avait, cette nuit-là, quitté sa laiterie pour aller passer la nuit dans la station balnéaire de Cap Skirring. Après avoir passé un sale quart entre les mains de leurs bourreaux, ces trois (3) employés de laiterie d’Antoine Fort, vont servir de bergers aux bandes armées après plusieurs Km de marche. Ces derniers se sont même vus retirés de leurs cartes nationales d’identité avant d’être libérés quelques heures plus tard.»
Cette situation a fini de susciter la crainte des populations qui commencent à voir ainsi leur sécurité en péril. Pour rappel, il y a quelques jours seulement, dans le département de Bignona, l’armée et les rebelles se sont affronté dans les villages de Djignaki et de Badiana où deux civils et deux militaires blessés avaient été blessés. Des affrontements qui ont été également notés entre les deux belligérants dans les villages de Mongole et Birkamanding où trois présumés rebelles arrêtés par les militaires, ont été remis à la gendarmerie.
ABDOURAHMANE THIAM
« Les assaillants, dans leur retraite, ont emporté plus d’une dizaine de bœufs», renseigne nos sources. Et de poursuivre, «une fois sur les lieux, les rebelles ont trouvé trois des employés du Français qui avait, cette nuit-là, quitté sa laiterie pour aller passer la nuit dans la station balnéaire de Cap Skirring. Après avoir passé un sale quart entre les mains de leurs bourreaux, ces trois (3) employés de laiterie d’Antoine Fort, vont servir de bergers aux bandes armées après plusieurs Km de marche. Ces derniers se sont même vus retirés de leurs cartes nationales d’identité avant d’être libérés quelques heures plus tard.»
Cette situation a fini de susciter la crainte des populations qui commencent à voir ainsi leur sécurité en péril. Pour rappel, il y a quelques jours seulement, dans le département de Bignona, l’armée et les rebelles se sont affronté dans les villages de Djignaki et de Badiana où deux civils et deux militaires blessés avaient été blessés. Des affrontements qui ont été également notés entre les deux belligérants dans les villages de Mongole et Birkamanding où trois présumés rebelles arrêtés par les militaires, ont été remis à la gendarmerie.
ABDOURAHMANE THIAM
Décès de Gaston Mbengue, emblématique promoteur de lutte
