Le président de Rewmi a encore pilonné le Macky. Mais cette fois-ci, c’est pour répondre à Macky Sall qui disait qu’il battra l’opposition. En déplacement à Paris, Idy qui se prononçait devant une assemblée a d’abord estimé qu’au référendum « c’est le destin de la Nation qui se joue ». Et en ce moment dit-il : « Cela dépasse nos personnes, dépasse le président de la République, dépasse les juges du Conseil constitutionnel, c’est le destin de la Nation. Il s’agit de notre Institution, de notre loi fondamentale qui est la mère de toutes les règles fondamentales. » Et de s’interroger : «Pourquoi tant de précipitations, pourquoi tant de désordre, pourquoi les autorités du pays n’ont-elles pas pris suffisamment de temps pour expliquer à l’ensemble des populations le contenu des 15 points soumis au référendum du 20 ? »
Selon lui, « l’une des raisons qui font qu’on doit voter ‘Non’ à ce référendum, c’est le rejet par notre peuple, par notre culture, par nos valeurs du reniement, du "wax waxeet" ». L’ex-maire de Thiès ajoute : « Toutes nos cultures rejettent de la part de tout le monde, en particulier de la part de la plus haute autorité du pays de se dédire, de ne pas honorer sa parole. Les Wolofs disent « Gor thia wax ja » mais à cette occasion, j’ai dû apprendre le Poular : « Nédoko Kongol moud ». Il ne semble cependant pas surpris : « Je le savais, je l’ai dit. Président bi mënul. Après l’incompétence, il y ajoute le déshonneur. Vous avez vu ce qui s’est passé dans les partis politiques et au Parti socialiste. Tout le monde s’est levé pour lui dire "Non" ».
Après les choses sérieuses, Idy a fait rigoler l'assistance : « Il est allé au Grand Théâtre pour dire que référendum-bi lamb-la. Neena moom mooy mbeur bifi mën. C’est vrai que bu doon bëre rek moofi des, dumako seexë ak moom, mais nak affaire bi du beuré, du mbapat (Il a dit que c'est le meilleur lutteur. C'est vrai que si c'était de la lutte, je ne l'affronterais pas. Mais ce n'est pas une affaire de lutte) », renchérit Idy. « Au lieu de convaincre le peuple sur ses réformes, Macky Sall s’est mis en mode lutteur. Je ne sais pas ce qu’il ce qu’il a dit parce qu’il a parlé sérère, neena dinako yëkëti ba ci kaw tek ci suuf. Son peuple lui tourne le dos dans ses réformes, il est allé porter du ‘ngemb' pour bëre’. C’est grave », regrette l’ex-maire de Thiès.
Selon le président de Rewmi, il est temps que Macky Sall comprenne la fonction du président, « c’est pour ça que la Cnri avait recommandé dans ses réformes qu’on sépare la fonction de président de celle de chef de parti. Le président de la République n’a pas besoin de dire qu’il est debout, qu’il est fort, qu’il va terrasser les gens. S’il est debout, on le voit », a-t-il tonné sur un air moqueur.
Selon lui, « l’une des raisons qui font qu’on doit voter ‘Non’ à ce référendum, c’est le rejet par notre peuple, par notre culture, par nos valeurs du reniement, du "wax waxeet" ». L’ex-maire de Thiès ajoute : « Toutes nos cultures rejettent de la part de tout le monde, en particulier de la part de la plus haute autorité du pays de se dédire, de ne pas honorer sa parole. Les Wolofs disent « Gor thia wax ja » mais à cette occasion, j’ai dû apprendre le Poular : « Nédoko Kongol moud ». Il ne semble cependant pas surpris : « Je le savais, je l’ai dit. Président bi mënul. Après l’incompétence, il y ajoute le déshonneur. Vous avez vu ce qui s’est passé dans les partis politiques et au Parti socialiste. Tout le monde s’est levé pour lui dire "Non" ».
Après les choses sérieuses, Idy a fait rigoler l'assistance : « Il est allé au Grand Théâtre pour dire que référendum-bi lamb-la. Neena moom mooy mbeur bifi mën. C’est vrai que bu doon bëre rek moofi des, dumako seexë ak moom, mais nak affaire bi du beuré, du mbapat (Il a dit que c'est le meilleur lutteur. C'est vrai que si c'était de la lutte, je ne l'affronterais pas. Mais ce n'est pas une affaire de lutte) », renchérit Idy. « Au lieu de convaincre le peuple sur ses réformes, Macky Sall s’est mis en mode lutteur. Je ne sais pas ce qu’il ce qu’il a dit parce qu’il a parlé sérère, neena dinako yëkëti ba ci kaw tek ci suuf. Son peuple lui tourne le dos dans ses réformes, il est allé porter du ‘ngemb' pour bëre’. C’est grave », regrette l’ex-maire de Thiès.
Selon le président de Rewmi, il est temps que Macky Sall comprenne la fonction du président, « c’est pour ça que la Cnri avait recommandé dans ses réformes qu’on sépare la fonction de président de celle de chef de parti. Le président de la République n’a pas besoin de dire qu’il est debout, qu’il est fort, qu’il va terrasser les gens. S’il est debout, on le voit », a-t-il tonné sur un air moqueur.
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