Depuis la CAN 2012, vous n'êtes plus revenu en sélection. Avez-vous été contacté par l'actuel staff?
J'ai dit que je ne veux pas parler de l'équipe nationale. S'il vous plaît, n'insistez pas. Je ne veux pas créer de polémique. Si je parle on va penser que c'est le fait de ne pas être convoqué qui me pousse à parler. Qui plus est, si j'avais été sélectionné, je n'aurais pas aimé que quelqu'un qui ne l'est pas parle du groupe. Ce qui est sûr, c'est que je donnerai tout pour mon pays. Je suis un sénégalais, si l'équipe réussit sans moi, je participe au bonheur comme tout le peuple sénégalais. Si l'entraîneur a fait son choix, c'est qu'il a confiance aux joueurs qu'il a appelés.
On vous pose la question parce que tout semble rouler comme sur des roulettes en ce début de championnat. Peut-on dire que c'est la fin des ennuis pour Malickou en Espagne?
Pour le moment, ça se passe bien. Je me sens bien à Grenade, alhamdoulilah (Dieu merci). Mais je dois préciser que je n'ai jamais eu d'ennuis en Espagne, particulièrement à Grenade. C'est juste que parfois, vous tombez sur un coach qui compte sur vous. Aujourd'hui je n'ai plus ce problème et j'ai plus de temps de jeu.
C'était quoi le problème avec le coach? Etait-ce lié à une question de caractère?
Mon caractère ne va jamais changer. Je le dis bien... Ce n'est pas quelque chose que je cherche à incarner. Ca se trouve en moi. Quand on m'aime, c'est avec mon caractère. Je ne sais pas tricher et je dis ce que je pense.
Il y a aussi des problèmes de choix dans votre carrière. N'avez-vous pas eu à regretter certains choix de club?
Pas du tout, j'ai toujours fait les bons choix avec chaque club où j'ai joué. Je n'ai pas de regret.
Des blessures à répétition ont aussi gêné votre carrière, n'est-ce pas dû à votre façon de jouer?
Peut-être que je joue plus engagé que les autres. Je suis croyant, je m'en remets à Dieu pour ce qui m'arrive. Les blessures sont des choses qui arrivent dans une carrière. Ma foi me permet toujours de me relever rapidement.
Comment trouvez-vous la Liga, comparée à la Ligue 1?
Ce n'est pas pareil. En Liga, on favorise le beau jeu. C'est-à-dire comment on doit occuper le terrain, insister sur les passes courtes, etc. C'est la technique pure qui est mise en valeur en Espagne. Par contre en France, c'est plutôt le physique qui domine.
Vous évoluez dans un championnat où on trouve beaucoup de grands attaquants. Lesquels vous posent le plus de difficultés?
Un joueur comme Messi. Lui, c'est un génie, un joueur complet. Devant les buts, c'est un enfer avec lui. Mais la Liga est un championnat où on retrouve différents types d'attaquants. J'essaie toujours de les comprendre tous. Ils sont forts et il faut bien être en place pour les contrer.
Avez-vous gardé le contact avec les joueurs de la sélection nationale?
Oui, ce sont des frères. On s'appelle souvent pour avoir des nouvelles de chacun. Mais je parle plus avec Papis Cissé.
Quel est le meilleur souvenir que vous gardez de l'équipe nationale?
Ma première CAN en Egypte (2006). Ce sont des moments qu'on n'oublie pas.
Source : Waasports
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