Vouer l’international sénégalais, El Hadji Ousseynou Diouf aux gémonies, est devenu facile pour les hommes de presse. D’abord, parce que l’enfant de Ballacosse ne perd jamais une occasion de nous rendre la pareille, en nous traitant tous de menteurs, comme il l’a fait, avant-hier, sur la chaine de télé SenTV, ensuite, parce que l’intéressé, lui-même, sans doute, en colère pour avoir été laissé en rade, essaye de ne pas se faire oublier, avec des gaucheries et autres bêtises, dont seul, il a le secret.
Dans sa piètre prestation télévisée d’avant-hier, cependant, il a eu affaire à quelqu’un qui le connaît assez bien et qui ne lui ménage guère ses vérités.
Ainsi, quand le footballeur vieillissant a affirmé que son seul rêve était devenir entraineur du Sénégal (ou d’ailleurs, à défaut), son « domou ndèye » et néanmoins ami, lui a signifié que c’était presque chose impossible, s’il ne renonçait pas, d’abord, à un certain mode de vie que tout le monde connaît. Renonciation pour lui-même car, le métier de coach est sérieux et ne saurait s’accommoder d’un train de vie noctambule très poussée, comme celle qu’il continue de vivre, mais aussi renonciation, au nom des pauvres gosses qui seraient sous sa coupole, et qui se trouveraient ballotés entre les vraies valeurs sportives qui durent et les succès clinquants, mais éphémères. Pour toute réponse, Diouf a eu à évoquer des matches sérieux qui ne l’avaient pas empêché d’avoir vécu des nuits blanches, la veille mais, il est à croire que cette réponse, c’était juste pour se donner de la contenance car, lui-même ne paraissait pas spécialement convaincu.
C’est sur ce ton, d’ailleurs, que devait se prolonger tard cette conversation fort intéressante sur les liens qui unissent les deux hommes, mais qui a également eu l’utilité d’édifier largement sur les ambitions de la vedette.
CHEIKH BA
REWMI QUOTIDIEN
Dans sa piètre prestation télévisée d’avant-hier, cependant, il a eu affaire à quelqu’un qui le connaît assez bien et qui ne lui ménage guère ses vérités.
Ainsi, quand le footballeur vieillissant a affirmé que son seul rêve était devenir entraineur du Sénégal (ou d’ailleurs, à défaut), son « domou ndèye » et néanmoins ami, lui a signifié que c’était presque chose impossible, s’il ne renonçait pas, d’abord, à un certain mode de vie que tout le monde connaît. Renonciation pour lui-même car, le métier de coach est sérieux et ne saurait s’accommoder d’un train de vie noctambule très poussée, comme celle qu’il continue de vivre, mais aussi renonciation, au nom des pauvres gosses qui seraient sous sa coupole, et qui se trouveraient ballotés entre les vraies valeurs sportives qui durent et les succès clinquants, mais éphémères. Pour toute réponse, Diouf a eu à évoquer des matches sérieux qui ne l’avaient pas empêché d’avoir vécu des nuits blanches, la veille mais, il est à croire que cette réponse, c’était juste pour se donner de la contenance car, lui-même ne paraissait pas spécialement convaincu.
C’est sur ce ton, d’ailleurs, que devait se prolonger tard cette conversation fort intéressante sur les liens qui unissent les deux hommes, mais qui a également eu l’utilité d’édifier largement sur les ambitions de la vedette.
CHEIKH BA
REWMI QUOTIDIEN
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