« Lorsqu’un désespéré embrigadé et endoctriné par un discours religieux extrémiste se tue lui-même après avoir été formé à tuer, cela montre que l’éducation a échoué et que la justice sociale a fait défaut », réagit Bakary Sambe suite à la mort d’un jeune kamikaze à Bourem dans le Nord- Mali.
Selon, toujours, Bakary Sambe, coordonnateur de l’Observatoire des radicalismes et conflits religieux en Afrique (ORCRA), « malgré les opérations Serval et Barkhane en cours, le djihadisme comme idéologie continue de séduire des jeunes qui n’ont pas d’autres horizons que le désespoir ».
Pour cet enseignant-chercheur au Centre d’étude des religions de l’Université Gaston Berger (Saint-Louis), « ce malheureux événement doit remettre à l’ordre du jour la problématique de la lutte contre l’extrémisme violent ».
Depuis deux ans le Mali n’arrive pas à sortir de la spirale de la violence malgré la transition politique et les interventions militaires.
C’est pour cela, Bakary Sambe estime que « la lutte contre le terrorisme est moins une affaire militaire qu’une question de sensibilisation et d’éducation sans négliger le combat contre la pauvreté et les injustices sociales ».
Et pour lui « bien que les groupes armés et terroristes soient aujourd’hui dans une posture d’évitement et de moins en moins en contact direct avec les forces de sécurité, leur stratégie de la peur fonctionne et pose d’énormes problèmes aux populations du Nord ».
Selon, toujours, Bakary Sambe, coordonnateur de l’Observatoire des radicalismes et conflits religieux en Afrique (ORCRA), « malgré les opérations Serval et Barkhane en cours, le djihadisme comme idéologie continue de séduire des jeunes qui n’ont pas d’autres horizons que le désespoir ».
Pour cet enseignant-chercheur au Centre d’étude des religions de l’Université Gaston Berger (Saint-Louis), « ce malheureux événement doit remettre à l’ordre du jour la problématique de la lutte contre l’extrémisme violent ».
Depuis deux ans le Mali n’arrive pas à sortir de la spirale de la violence malgré la transition politique et les interventions militaires.
C’est pour cela, Bakary Sambe estime que « la lutte contre le terrorisme est moins une affaire militaire qu’une question de sensibilisation et d’éducation sans négliger le combat contre la pauvreté et les injustices sociales ».
Et pour lui « bien que les groupes armés et terroristes soient aujourd’hui dans une posture d’évitement et de moins en moins en contact direct avec les forces de sécurité, leur stratégie de la peur fonctionne et pose d’énormes problèmes aux populations du Nord ».
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