Le nom de Souleymane Jules Diop est de plus en plus cité pour redorer le blason communicationnel du Chef de l’Etat. Que pensez-vous de l’homme ?
Le Chef de l’Etat est dans une posture qui l’autorise à accepter toutes les idées et à associer tous les talents et expériences au service du Sénégal. Je comprends parfaitement les réticences de certains militants concernant Souleymane Jules Diop, parce qu’à la veille des élections, il avait émis des doutes sur notre Président et sur sa capacité à diriger ce pays. C’est de ce même procès peut-être que les gens émettent des doutes, en se disant : « Peut-être qu’il a le talent certes, mais est-ce qu’il est le plus engagé ? Est-ce qu’il croit au projet politique ? Etc. Toutes ces questions sont légitimes. Mais c’est au Président et à lui seul que revient le choix de prendre telle ou telle personne. Mais il est normal que dans ce genre de chose, les gens se posent des questions concernant Souleymane Jules Diop. Non pas qu’il n’a pas le talent pour faire ce job. Vous m’avez posé la question et je ne me dérobe pas. Donc, je pense effectivement que les militants ont le droit de se poser des questions et légitimement. Et un homme, Jules Diop, critique acerbe, ne le prendra pas mal, parce qu’autant il avait émis des doutes sur Macky Sall, autant les gens ont le droit d’émettre des doutes sur le fait qu’il soit prêt pour ce travail. Est-ce qu’il a l’engagement qu’il faut ? Mais aussi est-ce que tous les doutes qu’il avait émis sur Macky Sall se sont levés ? Est-ce qu’il croit à son projet politique ? S’il peut répondre à toutes à ces questions, je pense qu’il a le talent pour le faire et le choix revient au Président et à lui seul.
Votre coalition est dans un bourbier avec des attaques de toutes parts, notamment de Rewmi et la LD, qui vous recommande d’être moins réfractaire aux critiques, etc. Ne redoutez-vous pas une implosion avant l’heure ?
Je ne redoute rien. Je pars du présent. Jusqu’à présent, les personnes que vous citez sont membres de notre coalition. Jusqu’à preuve du contraire, Idrissa Seck est un personnage majeur de la Coalition Benno Book Yaakaar (BBY). Ces hommes et ces femmes que vous citez sont autant libres d’être dans l’opposition, mais ils ont choisi d’accompagner le Président dans la gestion du pouvoir. Maintenant, ce qui dérange peut-être, c’est qu’on a des instances de discussion qui sont l’Assemblée nationale, que nous partageons ensemble, la Coalition Benno Book Yaakaar, la conférence des leaders. Et ensuite, il y a le conseil des ministres où la plupart des partis que vous citez siègent. Nous leur demandons simplement s’ils ont des positions à avancer, qu’ils les avancent autour de toutes ces instances que nous partageons. C’est cela la solidarité. Ce qui a peut être choqué les militants et les responsables de l’Apr, c’est la dureté du communiqué de Rewmi qui a repris les mêmes termes que le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) dans sa plainte à la CEDEAO. C’est très normal que les gens réagissent et se posent des questions. Mais il n’y a pas, à mon avis, de quoi fouetter un chat. Nous pensons que nous sommes entre acteurs majeurs et responsables. Et nous pouvons nous dire la vérité, les yeux dans les yeux. L’APR n’est pas dans une posture d’unanimisme. D’ailleurs, le débat démocratique actuellement au Sénégal n’en est pas à ce niveau-là. Personne ne peut museler personne. Mais il faut être conséquent et responsable. Quand on partage avec des gens la gestion du pouvoir et qu’on a des instances de discussion, quand on a des choses à se reprocher ou à leur reprocher, il faut le leur dire les yeux dans les yeux. Mais non pas dans la presse.
Le Pds vient de remporter une manche dans la traque des biens présumés mal acquis, au tribunal de la CEDEAO. N’est-ce pas une preuve que les procédures sont vicieuses, comme l’ont martelé les mis en cause ?
La délinquance financière n’est pas simplement une délinquance de droit commun. C’est une délinquance qui requiert beaucoup de tact pour y mettre un terme. Je pense que l’idée dernière que le ministre de la justice a brandie, de mettre en place une commission de recouvrement des biens présumés mal acquis, est une bonne chose et me semble la bienvenue. Nous pensons effectivement, et comme l’a dit le Président de la République, si des gens sont convaincus qu’ils ont pris des milliards, il y a une possibilité de transaction qui leur est offerte. Et je pense d’ailleurs qu’on va s’acheminer vers cela pour le bien du peuple sénégalais. Parce que l’objectif majeur visé à travers cette traque, c’est de recouvrer les biens qui appartiennent aux Sénégalais. Si maintenant nous pouvons le faire à moindre coût et faire en sorte que l’argent revienne au Sénégal, c’est ce qui nous importe. Et c’est ce que nous voulons. Il n’y a aucune volonté de mettre les gens en prison. On n’est pas dans un barbarisme juridique. Il n’y a absolument rien de tout cela. Le bruit n’arrange pas toute cette affaire, car la justice ne peut être rendue que dans la sérénité. C’est pour cela et uniquement pour cela que nous devons nous battre, pour que cela ne se reproduise plus.
Le Chef de l’Etat est dans une posture qui l’autorise à accepter toutes les idées et à associer tous les talents et expériences au service du Sénégal. Je comprends parfaitement les réticences de certains militants concernant Souleymane Jules Diop, parce qu’à la veille des élections, il avait émis des doutes sur notre Président et sur sa capacité à diriger ce pays. C’est de ce même procès peut-être que les gens émettent des doutes, en se disant : « Peut-être qu’il a le talent certes, mais est-ce qu’il est le plus engagé ? Est-ce qu’il croit au projet politique ? Etc. Toutes ces questions sont légitimes. Mais c’est au Président et à lui seul que revient le choix de prendre telle ou telle personne. Mais il est normal que dans ce genre de chose, les gens se posent des questions concernant Souleymane Jules Diop. Non pas qu’il n’a pas le talent pour faire ce job. Vous m’avez posé la question et je ne me dérobe pas. Donc, je pense effectivement que les militants ont le droit de se poser des questions et légitimement. Et un homme, Jules Diop, critique acerbe, ne le prendra pas mal, parce qu’autant il avait émis des doutes sur Macky Sall, autant les gens ont le droit d’émettre des doutes sur le fait qu’il soit prêt pour ce travail. Est-ce qu’il a l’engagement qu’il faut ? Mais aussi est-ce que tous les doutes qu’il avait émis sur Macky Sall se sont levés ? Est-ce qu’il croit à son projet politique ? S’il peut répondre à toutes à ces questions, je pense qu’il a le talent pour le faire et le choix revient au Président et à lui seul.
Votre coalition est dans un bourbier avec des attaques de toutes parts, notamment de Rewmi et la LD, qui vous recommande d’être moins réfractaire aux critiques, etc. Ne redoutez-vous pas une implosion avant l’heure ?
Je ne redoute rien. Je pars du présent. Jusqu’à présent, les personnes que vous citez sont membres de notre coalition. Jusqu’à preuve du contraire, Idrissa Seck est un personnage majeur de la Coalition Benno Book Yaakaar (BBY). Ces hommes et ces femmes que vous citez sont autant libres d’être dans l’opposition, mais ils ont choisi d’accompagner le Président dans la gestion du pouvoir. Maintenant, ce qui dérange peut-être, c’est qu’on a des instances de discussion qui sont l’Assemblée nationale, que nous partageons ensemble, la Coalition Benno Book Yaakaar, la conférence des leaders. Et ensuite, il y a le conseil des ministres où la plupart des partis que vous citez siègent. Nous leur demandons simplement s’ils ont des positions à avancer, qu’ils les avancent autour de toutes ces instances que nous partageons. C’est cela la solidarité. Ce qui a peut être choqué les militants et les responsables de l’Apr, c’est la dureté du communiqué de Rewmi qui a repris les mêmes termes que le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) dans sa plainte à la CEDEAO. C’est très normal que les gens réagissent et se posent des questions. Mais il n’y a pas, à mon avis, de quoi fouetter un chat. Nous pensons que nous sommes entre acteurs majeurs et responsables. Et nous pouvons nous dire la vérité, les yeux dans les yeux. L’APR n’est pas dans une posture d’unanimisme. D’ailleurs, le débat démocratique actuellement au Sénégal n’en est pas à ce niveau-là. Personne ne peut museler personne. Mais il faut être conséquent et responsable. Quand on partage avec des gens la gestion du pouvoir et qu’on a des instances de discussion, quand on a des choses à se reprocher ou à leur reprocher, il faut le leur dire les yeux dans les yeux. Mais non pas dans la presse.
Le Pds vient de remporter une manche dans la traque des biens présumés mal acquis, au tribunal de la CEDEAO. N’est-ce pas une preuve que les procédures sont vicieuses, comme l’ont martelé les mis en cause ?
La délinquance financière n’est pas simplement une délinquance de droit commun. C’est une délinquance qui requiert beaucoup de tact pour y mettre un terme. Je pense que l’idée dernière que le ministre de la justice a brandie, de mettre en place une commission de recouvrement des biens présumés mal acquis, est une bonne chose et me semble la bienvenue. Nous pensons effectivement, et comme l’a dit le Président de la République, si des gens sont convaincus qu’ils ont pris des milliards, il y a une possibilité de transaction qui leur est offerte. Et je pense d’ailleurs qu’on va s’acheminer vers cela pour le bien du peuple sénégalais. Parce que l’objectif majeur visé à travers cette traque, c’est de recouvrer les biens qui appartiennent aux Sénégalais. Si maintenant nous pouvons le faire à moindre coût et faire en sorte que l’argent revienne au Sénégal, c’est ce qui nous importe. Et c’est ce que nous voulons. Il n’y a aucune volonté de mettre les gens en prison. On n’est pas dans un barbarisme juridique. Il n’y a absolument rien de tout cela. Le bruit n’arrange pas toute cette affaire, car la justice ne peut être rendue que dans la sérénité. C’est pour cela et uniquement pour cela que nous devons nous battre, pour que cela ne se reproduise plus.
PROPOS RECUEILLIS PAR DJIM MOMATH KIDIERA
RTS : Abibou Mbaye (Red chef au frigo) prévient Diomaye et Pape Alé Niang sur l'erreur à ne pas commettre
