Le système éducatif sénégalais est fortement bouleversé par ces temps qui courent. Ne parlant toujours pas le même langage avec le gouvernement, les enseignants affiliés aux Syndicats comme le SAEMSS, CUSEMS ont brandi leurs armes qui consistent à débrayer ou à rester des journées entières sans aller à l’école. En voici un plan d’action envoyé par le secrétaire général du SAEMSS1er Plan d’Action du SAEMSS / CUSEMS : Débrayage à 9heures ce Mardi 1er Mars 2016,Mercredi 02 et Jeudi 03 Mars, grèves totales .Le 9 du même mois ,un débrayage est prévu à partir de 9 h,les 10 et 11 Mars, encore sont considérés comme des jours de grèves totales. Ainsi dit ainsi fait car ce Mardi 1er Mars, les établissements scolaires visités étaient hermétiquement fermés aux environs de 10 h.Le mouvement d’humeur des éducateurs est passé par là. Seuls quelques élèves trainaient dans la cour de l’école, espérant l’arrivée d’un de leurs professeurs. Parmi les grévistes, il ya des enseignants, malgré la conjoncture actuelle dispensent leurs cours aux potaches pour éviter d’éventuelles sanctions ou des heures de rattrapage. Interrogé, un candidat au BAC au lycée Chérif Samesidine Aidara, Mamadou Baldé, dit avoir la peur au ventre avec ce mouvement d’humeur car le programme est loin d’être achevé. Et si les enseignants persistent dans leurs gréves, il ne voit pas comment les candidats parviendront à s’en sortir le jour de l’examen. Craignant que l’année scolaire ne soit hypothéquée ,les potaches interrogés appellent au dialogue entre les différents protagonistes pour une résolution durable des maux du système éducatif. Sinon ce sont eux qui vont en patir.Et comme la jeunesse est l’espoir de demain, l’éducation, qui est le socle du développement, ne doit point être négligée dans notre pays. Elhadji Lonka Sabaly
Bassirou Diomaye Faye : ‘’La rupture systémique doit d’abord commencer par la méthode de travail de l’exécutif’’
