Depuis quelques jours, les pluies torrentielles enregistrées dans le pays (en grande partie, la capitale Dakar) ont causé d’innombrables dégâts au niveau des populations. Plusieurs pertes en vies humaines ont été notées. De nombreux foyers sont, ainsi, sous l’emprise des eaux de pluie, obligeant leurs propriétaires à aller dormir à la belle étoile en attendant un bon samaritain qui puise les offrir un chez soi. Beaucoup de nos routes sont devenues impraticables ; ce qui ne manque pas de porter un coup de relâchement sur notre économie déjà fragile mais aussi sur nos conditions de vie.
Le Sénégal, fidèle à sa réputation de terre d’hospitalité renoue alors avec les valeurs ancestrales qui ont toujours cimenté l’unité de sa Nation : la solidarité et l’entraide. Un adage de bien de chez nous, instruit que : « C’est durant les moments de grand désarroi, de grande peine que l’on connaît ses vrais amis ».on ne peut ne le nie : compatir à la douleur d’autrui reste un des traits caractérisateurs de notre beau peuple. Le qualificatif « Sénégal, pays de la téranga» a fini de figurer dans les bréviaires encyclopédiques du monde. Nous devons, nous autres générations montantes, tout faire pour ne pas renverser l’héritage. Continuons à arroser cet arbre de la solidarité, de la fraternité, de l’entraide et de la convivialité pour qu’il puise survivre à usure du temps et aux intempéries d’un nouvel ordre mondial, la mondialisation.
Cependant, les propos tenus, récemment, par le Premier Ministre Abdoul Mbaye déçoivent plus d’un …sénégalais. En visite dans certains quartiers inondés de la banlieue dakaroise, le chef du gouvernement impute la responsabilité aux sinistrés qui ont choisi délibérément (selon ses propres termes) de squatter ces zones-là. Ce qui lui a valu une bordée de huées de la part des populations. On a comme l’impression d’assister à une personne partie constater la dépouille mortelle d’un ami dans une morgue d’hôpital et, lui sifflote au creux de l’oreille : « tu aurais dû aller tôt consulter un médecin de qualité avant que la mort t’emporte ». Aujourd’hui, il faut avoir le courage de le dire : cet homme Abdoul Mbaye –là ne peut rien apporter au Président Macky Sall et qu’il est entrain de lui conduire à l’échafaud. Les souteneurs de Macky qui disaient à longueur de journée que Karim Wade ignore d’un bout à l’autre les réalités du Sénégal, s’ils sont armés de bonne foi, doivent en faire de même pour ce fils de… (Kéba Mbaye), pied très tôt mis à l’étrier de la réussite sociale. Malgré sa richesse, Abdoul Mbaye, selon ses proches, n’est pas un homme généreux, partageux. L’on dit qu’il est d’un mercantilisme américain insoutenable. Cette thèse, on peut l’approuver car jamais dans l’histoire des catastrophes qui ont eu à émailler le Sénégal, on n’a jamais senti ni entendu une quelque action salutaire de sa part. La dernière en date, depuis quelques jours, voilà qu’une bonne partie du peuple trinque et qu’il la flingue. Est-il dingue ?
Ibrahima Ngom Damel,
Journaliste
Tel : 77 323 40 19/ 76 848 20 48
E-mail : yboupenda@yahoo.fr
Le Sénégal, fidèle à sa réputation de terre d’hospitalité renoue alors avec les valeurs ancestrales qui ont toujours cimenté l’unité de sa Nation : la solidarité et l’entraide. Un adage de bien de chez nous, instruit que : « C’est durant les moments de grand désarroi, de grande peine que l’on connaît ses vrais amis ».on ne peut ne le nie : compatir à la douleur d’autrui reste un des traits caractérisateurs de notre beau peuple. Le qualificatif « Sénégal, pays de la téranga» a fini de figurer dans les bréviaires encyclopédiques du monde. Nous devons, nous autres générations montantes, tout faire pour ne pas renverser l’héritage. Continuons à arroser cet arbre de la solidarité, de la fraternité, de l’entraide et de la convivialité pour qu’il puise survivre à usure du temps et aux intempéries d’un nouvel ordre mondial, la mondialisation.
Cependant, les propos tenus, récemment, par le Premier Ministre Abdoul Mbaye déçoivent plus d’un …sénégalais. En visite dans certains quartiers inondés de la banlieue dakaroise, le chef du gouvernement impute la responsabilité aux sinistrés qui ont choisi délibérément (selon ses propres termes) de squatter ces zones-là. Ce qui lui a valu une bordée de huées de la part des populations. On a comme l’impression d’assister à une personne partie constater la dépouille mortelle d’un ami dans une morgue d’hôpital et, lui sifflote au creux de l’oreille : « tu aurais dû aller tôt consulter un médecin de qualité avant que la mort t’emporte ». Aujourd’hui, il faut avoir le courage de le dire : cet homme Abdoul Mbaye –là ne peut rien apporter au Président Macky Sall et qu’il est entrain de lui conduire à l’échafaud. Les souteneurs de Macky qui disaient à longueur de journée que Karim Wade ignore d’un bout à l’autre les réalités du Sénégal, s’ils sont armés de bonne foi, doivent en faire de même pour ce fils de… (Kéba Mbaye), pied très tôt mis à l’étrier de la réussite sociale. Malgré sa richesse, Abdoul Mbaye, selon ses proches, n’est pas un homme généreux, partageux. L’on dit qu’il est d’un mercantilisme américain insoutenable. Cette thèse, on peut l’approuver car jamais dans l’histoire des catastrophes qui ont eu à émailler le Sénégal, on n’a jamais senti ni entendu une quelque action salutaire de sa part. La dernière en date, depuis quelques jours, voilà qu’une bonne partie du peuple trinque et qu’il la flingue. Est-il dingue ?
Ibrahima Ngom Damel,
Journaliste
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Senghor, un patrimoine universel à ne pas marchander (Par Pierre Goudiaby Atepa)
