« Un premier ministre, on le lèche, on le lâche, on le lynche! » Alain Juppé premier ministre de
la France de 1995 à 1997.
L’intervention de Mme le Premier Ministre recevant les cadres du parti a été salutaire. Elle
garde le cap et ne cède pas aux appels des illusionnistes libéraux. Nous avons trouvé dans son speech les
orientations et le ton que nous attendions. Merci de ne pas avoir cédé à la facilité, Madame le PM.
Le SENEGAL traverse une crise à la fois politique, économique, morale et sociale. Les attentes
des citoyens sont immenses après les douze ans désastreux du président sortant. Élu sur un programme
d'amélioration du pouvoir d'achat, Abdoulaye WADE s'est moqué de l'électorat, en particulier
populaire, qui lui avait fait confiance. Aucune des questions de fond n'a été résolue : ni l'amélioration
des conditions de travail et des rémunérations, ni la lutte contre la précarité et l'insécurité, ni la
protection des plus démunis. Ne laissons pas, en 2017, les déçus du Wadisme trouver, par désespoir, un
refuge ailleurs.
Les résultats économiques au Sénégal et dans le monde suscitent l’inquiétude des couches
modestes et moyennes pour leur avenir et celui de leurs enfants. Nous sommes conscients de ce
désarroi, les lamentateurs professionnels pour alimenter les « Unes » de certains journaux voudraient
que le SENEGAL puisse être réorientée et redressée en quelques mois voire quelques semaines. Ca ne
pas être le cas. Comme l’a souligné Mme le PM à juste raison, les réformes doivent être préparées,
mises en oeuvre et on doit leur laisser le temps de donner des résultats. Mais le temps politique réclame
de la « comédie-show ».
Les mois passés ont laissé s’exprimer toutes les haines que cristallisent les opposants dans ce
pays. Le « Deuk bii dafa Macky » est devenu la dernière mode dakaroise, alors que les aboyeurs du PDS
attaquent sans vergogne les institutions de la République à travers la CREI pour protéger les excès de
l’argent qu’ils ont tant contribué à faire roi.
L'heure n'est plus aux diagnostics tièdes, aux appréciations timorées mais a la lucidité radicale.
Oui, il y a besoin de radicalité, car ce ne sont plus simplement les effets du système qu'il faut dénoncer,
mais ses fondements et ses présupposés. C'est pourquoi il n'y a pas de tabou dans le discours de Mme le
Premier Ministre : elle n'a pas peur de débattre, par exemple de l'idée d'un pool de débatteurs.
Parce que Mme Aminata TOURE est du côté du changement et non de l'immobilisme, parce
que les attentes sont immenses et les esprits prêts pour une radicale mutation économique et sociale,
parce qu'elle est combative et brave, nous voyons en Aminata TOURE celle qui
saura transformer l'espoir en réalité.
Face a ce déferlement, on aurait aimé trouver un gouvernement uni et soudé, un Parti mobilisé
et combatif. Tel n’est pas le cas. Faute d’avoir réalisé son aggiornamento politique, faute d’avoir fait sa
structuration, l’APR semble en état d’hibernation, ses vieux démons de la division et de la surenchère
démagogique réveillés avec la transhumance à outrance et le langage ordurier de certains camarades sur
les plateaux de télé.
Madame le Premier Ministre a besoin du soutien, sans faille, de tous les sénégalais afin de
donner corps à la Vision du Président de la République Macky SALL.
Moi je vous soutien et qu’Allah vous donne la force de surmonter les épreuves.
Patrice SANE, patrice@orange.sn
Militant APR, Membre CCR
Secrétaire Adm. Com Veille & Marketing Politique
Chers gouvernants, ressaisissez-vous !
