"L'année dernière, nous avions fait un appel de ce genre pour démarrer les travaux de la mosquée. Cette année, l'appel va concerner l'université souhaitée par Cheikh Ahmadou Bamba. Nous appelons tout le monde à y contribuer'', a-t-il dit lors de la cérémonie officielle marquant la fin du Magal de Touba. Selon lui, le fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba, avait fait part, dans ses écrits, de son intention de bâtir une université islamique à Touba. ''Ce sera une université où l'on va enseigner l'islam, l'éducation religieuse et les recommandations du Coran et de la Sunnah'', a expliqué Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, frère cadet du khalife général des mourides. Il a appelé les disciples à contribuer au financement de cette "œuvre grandiose". Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo, conduit la délégation venue représenter le gouvernement à la cérémonie officielle du 120e Magal de Touba. M. Diallo, qui assure la tutelle des cultes, est accompagné de certains de ses collègues et de conseillers du président de la République. Des députés et des membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE) sont également à ses côtés. Des membres du corps diplomatique accrédité à Dakar, des responsables politiques de la mouvance présidentielle et de l’opposition du Sénégal, et des représentants des familles religieuses du pays sont également présents à la cérémonie officielle du pèlerinage. Le 120e Magal de Touba a été célébré jeudi par la communauté musulmane, la confrérie des mourides au premier chef. Ce pèlerinage commémore l'exil au Gabon (1895-1902) de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), le fondateur du mouridisme.
Comptes publics : Abdou Diouf aussi "avait maquillé les chiffres"
