La question des urgences au cœur des premières Journées médicales de l’Hôpital le Dantec

La qualité des soins dans les structures sanitaires en général et dans nos hôpitaux en particulier demeure ‘’une préoccupation essentielle’’ du Gouvernement qui reste ‘’conscient de l’importance de cette question dans la construction d’un système de santé efficient’’, a souligné le secrétaire général du ministère de la Santé et de l'Action sociale, Moussa Mbaye.'Dans le milieu hospitalier, a-t-il expliqué l’amélioration des soins passe nécessairement par le respect des conditions d’hygiène et de prise en charge des urgences, lesquelles obéissent à des exigences et à des normes''.En ce qui concerne la prise en charge des urgences, ‘’même s’il y a des progrès qui ont été faits depuis quelques années notamment avec la mise en place du Samu national et la mise en place de services d’accueil et d’urgence dans certains hôpitaux, il y a des efforts à faire’’, a-t-il ajouté.Moussa Mbaye a fait état du renforcement du nombre de lits, mais aussi la formation de personnel qualifié, relevant que la médecine d’urgence est ''une spécialité qu’il faut développer pour être plus efficace dans la prie en charge des malades''.Le service des urgences souvent considérés comme le miroir de l’hôpital constituent un ‘’puissant révélateur tant de la bonne qualité de la prise en charge des malades que de ses insuffisances’’, a relevé M. Mbaye.C’est pourquoi, a-t-il ajouté, ‘’il est d’une grande importance que la problématique des urgences bénéficie d’une attention soutenue de la part des décideurs’’.Pour le président de la Commission médicale de ces Journées, Pr Mamadou Ndoye, ''la problématique des urgences est une préoccupations constante des autorités sanitaires et des professionnels de la santé depuis plus de 30 ans''.’L’avis est unanime pour dire qu’en, matière de prise en cxharge des urgences, l’offre des soins est très insuffisante par rapport aux besoins des populations’’, a-t-il dit.Selon lui, ''ce déficit existe aussi bien en zone rurale qu’en zone urbaine, il concerne à la fois la médecine générale et les spécialités médicales''.Pr Ndoye de cite le déficit d’urgentistes, l’exigüité et la faible capacité d’accueil des locaux affectés aux urgences, la disponibilité inconstante des médicaments d’urgence et des examens complémentaires, la prise en charge des personnes indigentes, l’absence de circuit opérationnel inter-services.Pour le président de la Commission médicale, ''les recommandations issues de ces réflexions aideront certainement l’hôpital à affiner sa stratégie pour améliorer son offre de soins d’urgence aussi bien quantitativement que qualitativement''.Les autres thèmes de ces journées qui se poursuivent jusqu’à samedi sont relatifs à la prévention des risques infectieux et à la réforme hospitalière.Pour ce qui concerne la prévention des risques, les professionnels de la santé considèrent que le milieu hospitalier où on prodigue des soins constitue également un milieu qui peut être un lieu de transmission de maladies.Le ministère de la Santé et de l’Action action en est conscient en mettant en place depuis quelques années un Programme national de lutte contre les infections nosocomiales.L’autre aspect des réflexions concerne la réforme hospitalière en cours depuis 1998