L’imam Tafsir Ndiour n’est pas resté insensible à l’ « activisme » des organisations des droits de l’homme. Dans son sermon de la prière de Tabaski, il a estimé que ces organisations prétendent travailler au nom de la liberté. Le religieux a soutenu que le Coran et la Sunnah sont les plus grands défenseurs des droits de l’homme, car luttant « farouchement » pour la dignité et la personnalité humaine. Toute chose qui le fait soutenir que l’islam considère que ces organisations des droits de l’homme sont des religions sans Dieu. Il avise que ces organisations disposent de la Déclaration universelle des droits de l’homme, comme les musulmans du Coran. Du reste, poursuit-il dans EnQuête, « Les textes de cette déclaration créée le 10 décembre 1948 ressemblent aux travaux d’atelier de la loge maçonnique Thélème, préparant le centenaire de la Révolution de 1789 « Coïncidence ou plagiat, les identités sont remarquables, voire troublantes » fait-il remarqué avec mépris. De son avis, ces organisations ne doivent pas donner aux hommes le pouvoir de marginaliser leurs croyances pour le simple plaisir de la vie. Pour lui, cette déclaration a brisé tous les interdits de l’islam : l’alcool, le sexe, les cartes…
Ports ouest-africains : entre modernisation et rivalité régionale
