"Ce plan s'appuie d'abord sur l'amélioration de la communication interne de l'organisation qui est plus événementielle que reposant sur une politique cohérente, sur la mission de l'organisation, l'existant et l'expérience capitalisée dans l'appui au développement rurale", a expliqué Lamine Fall, un des consultants ayant élaboré ce plan de communication. "A travers ce plan, Caritas est invitée à instituer avec ses partenaires, des mécanismes formels de concertation, pour échanger l'information, dérouler des activités qui ne se limitent pas seulement à une communication événementielle avec la presse, mais partager avec les journalistes les stratégies et les zones d'intervention", a-t-il ajouté dans un entretien. Ce plan de communication comprend un volet de renforcement des capacités des journalistes sur les modalités d'intervention de Caritas, a-t-il signalé, estimant que "pour mieux communiquer, il faudrait veiller à ce que les gens avec qui tu travailles connaissent tes modalités d'intervention. "Le plan propose aussi le recours à des émissions thématiques avec les stations radios, les chaines de télévisions, à travers les nouvelles techniques de l'information et de la communication", a renseigné M. Fall. Souleymane Gilbert Sène, coordonnateur du programme de développement rurale de Caritas Kaolack, a lui insisté sur les bénéfices attendus de ce nouveau plan. "Depuis le début, a-t-il indiqué, on a toujours accusé Caritas de ne pas communiquer sur les résultats de ses activités et pourtant, tout le monde se rend compte des nombreuses actions de Caritas dans ses zones d'intervention (Kaolack, Fatick, Diourbel, Kaffrine et ailleurs)". "Ce plan va permettre à Caritas d'opérer une rupture et de mieux rendre visible ses actions dans le secteur de l'hydraulique, de l'agriculture, du social dans le monde rural et urbain", a soutenu M. Sène.
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