Dans une contribution parue au journal Libération, N° 503 du vendredi 05 juillet 2013, Ibrahima Sène, comme à son habitude, s’est violemment attaqué à la personne de Mahmoud Saleh, à Macky 2012, à l’APR et au Président Macky Sall. Le titre de la contribution « Saleh se trompe d’adversaire et met en danger le mandat du Président Macky Sall » en dit long sur l’état d’esprit et le souhait de Monsieur Sène.
La Commission Nationale de Réforme des Institutions(CNRI) peut-elle être l’adversaire de Mahmoud Saleh ? Le mot « adversaire » est impropre, tout comme le titre de « Ministre d’état » que Monsieur Sène attribue au Ministre Conseiller Mahmoud Saleh. Aussi, le mot « malaise » est revenu plusieurs fois dans le texte de Monsieur Ibrahima Sène comme pour montrer que l’homme vit actuellement un malaise existentiel. Ce choix hasardeux dans les mots et les titres dénote une légèreté surprenante de la part d’un donneur de leçons.
Au début de son texte, Monsieur Ibrahima Sène se souvient des déclarations de Monsieur Mahmoud Saleh (« coup d’état rampant » « coup d’état debout »), à l’époque Conseiller de l’ancien Président Abdoulaye Wade. Après un rappel de cet épisode politique, Monsieur Sène conclut que la tentative de Monsieur Saleh de gagner plus de faveur auprès de Wade avait échoué lamentablement parce que Wade s’était débarrassé de lui. Personne ne peut lire ces mots sans percevoir ce brin de méchanceté et de médisance dont Ibrahima Sène a le monopole.
Revenant sur les résultats de l’élection présidentielle de 2012, Ibrahima Sène déclare que le programme Yonou Yokouté a fait obtenir au candidat Macky Sall 26,6% des suffrages contre 34,8% à Wade, instaurant ainsi un second tour. Le message est clair ! Monsieur Sène ajoute : « Face à ces résultats qui le qualifiaient pour le second tour, Macky Sall avait compris qu’il avait fait le plein de ses voix alors que les 65% restants de l’électorat qui avait sanctionné Wade, étaient dispersés entre les autres candidats. » Attention, le message est brouillé ! Quel est le sens donné à la locution conjonctive « alors que ? » Qui sont « les autres candidats ? » La formulation de la phrase laisse comprendre que le candidat Macky Sall n’est pas dans le lot des autres candidats. Suite logique, le total des suffrages d’Ibrahima Sène, lors de l’élection présidentielle de 2012, est de 126,4%. Cet écart peut être perçu comme un lapsus linguae car Monsieur Ibrahima Sène parle de tout et toujours…, voilà, sans doute, pourquoi il ne réfléchit pas. Par contre, ce que Monsieur Sène essaie de faire croire est inacceptable et pernicieux. Le candidat Macky Sall n’avait pas compris qu’avec 26% il avait fait le plein de ses voix. L’élection présidentielle se faisant à deux tours, le candidat Macky Sall avait simplement compris qu’il fallait élargir le consensus autour de sa candidature pour achever le processus enclenché au premier tour. Toute autre interprétation n’est que le fruit d’une imagination fertile. Je précise aussi qu’au premier tour, les 65% qui représentent le cumul des suffrages de l’opposition, n’ont pas forcément sanctionné Wade. Chaque électeur a voté pour son candidat. Je ne pense pas que les 26% du candidat Macky Sall aient sanctionné le candidat de Bennoo Siggil Sénégal ou celui de Bennoo ak Tanor. Monsieur Ibrahima Sène qui continue de penser que les 65% des électeurs n’ont pas voté pour le candidat Macky Sall mais ont sanctionné Wade devrait peut-être nous épargner de cette farce de mauvais goût, reflet d’une indigence intellectuelle.
Ibrahima Sène dit aussi que le candidat Macky Sall avait promis de s’inspirer des conclusions des assises nationales. Il a raison. Mais là où monsieur Sène fabule, c’est quand il dit que le candidat Macky Sall s’était tourné vers le Président des assises pour « se réconcilier avec le peuple des Assises nationales ». Cette lecture de la main tendue du candidat Macky Sall aux Assises Nationales n’est pas objective. Monsieur Ibrahima Sène sait très bien que le candidat Macky Sall a toujours exprimé et assumé ses réserves vis-à-vis des conclusions des assises nationales qui ne sont pas d’ailleurs une panacée. Dire que le candidat Macky Sall a été élu, au second tour pour ses engagements envers les conclusions des assises nationales et non pour son programme Yonou Yokouté relève, non seulement de l’amalgame mais également de l’irrationnel. Monsieur sène semble dire que sans Bennoo Bokk Yaakaar le candidat Macky Sall ne serait pas élu. Les personnes sensées jugeront !
Ibrahima Sène dit, encore, que le Premier Ministre, lors de sa Déclaration de Politique Générale devant l’Assemblée Nationale nouvellement élue, avait déclaré solennellement que son programme de gouvernement s’inspirait des conclusions des assises nationales, du programme Yonou Yokouté et des engagements de la Nouvelle Stratégie de Politique Economique en accord avec les Institutions de Bretton Woods. Monsieur Sène en déduit alors que la DPG du Premier Ministre reflétait la nature sociale de la Transition qui est à l’œuvre depuis la chute de Wade. Primo, je pense que les élèves de seconde qui ont étudié le classicisme français vont rappeler à Monsieur Ibrahima Sène que « s’inspirer de » n’est pas « reproduire ». Secundo, dans le contexte politique actuel, le débat sur la Transition est dépassé mais Ibrahima Sène reste toujours nostalgique et prisonnier de ses certitudes.
A l’endroit de la Coalition Macky 2012 et de l’APR, Ibrahima Sène écrit ce qui suit : « le malaise qui existe déjà au sein de BBY du fait des tentatives répétées de Macky 2012 et de certains cercles de l’APR de faire éclater cette alliance dans l’espoir d’occuper les postes ainsi libérés, risque de s’étendre au sein du peuple des assises nationales à cause de la sortie violente et intempestive de Saleh contre la CNRI. Ils espèrent ainsi assouvir leurs ambitions de pouvoir au prix d’un isolement politique du Président Macky Sall, et d’une grave déstabilisation politique de son pouvoir qui risque immanquablement d’hypothéquer son mandat.» Je voudrais dire à Monsieur Ibrahima Sène que si le Ministre-Conseiller Mahmoud Saleh soutient que la CNRI doit se conformer à la feuille de route que le Chef de l’Etat lui avait transmise, il pose un débat de fond. Puisque Monsieur Ibrahima Sène est superficiel, il essaie d’alimenter une polémique pauvre et puérile. Aussi en s’attaquant à la coalition Macky 2012 et à l’APR, il est entrain de saper la cohésion de BBY qu’il défend officiellement. La coalition Macky 2012 et l’APR ne travaillent pas à un isolement politique du Président Macky Sall. Cependant, comme des sentinelles, ils refuseront de laisser des personnes comme Ibrahima Sène enfermer le Président de la République dans une boîte qui ne lui permettra pas d’avancer. Je rappelle que Macky 2012 et l’APR avaient investi Macky Sall comme candidat à l’élection présidentielle de 2012 au moment où Ibrahima Sène faisait la promotion d’un autre candidat. Les hommes et les femmes de Macky 2012 et de l’APR, tout comme le Ministre-Conseiller Mahmoud Saleh, ne sont pas dans une logique de partage du « gâteau » comme semble se glorifier Monsieur Ibrahima Sène qui laisse entendre que l’actuel Gouvernement reflète les rapports de force issus du premier tour de la Présidentielle de 2012. Cette explication de la composition du Gouvernement n’est pas sérieuse. Je comprends maintenant pourquoi Monsieur Ibrahima Sène est très contesté au sein de son parti. Il accumule des échecs et stagne comme une flaque d’eau. Face à ce destin politique cruel, Monsieur Sène pense qu’il faut aboyer ou faire du bruit pour exister. Une telle attitude oblige légitimement à se douter de ses compétences car chaque fois que les choses sont sérieuses, le PIT a choisi un responsable autre que lui.
Je voudrais terminer cette contribution en disant que les sombres prévisions de la météo politique de Monsieur Ibrahima Sène reflètent l’état d’esprit d’un homme en panne qui cherche désespérément à se refaire une virginité politique à jamais perdue. La stratégie de Monsieur Sène qui consiste à dire « restez dans BBY ou c’est le chao » est celle d’un homme encagoulé qui, la nuit, tire les ficelles pour avoir un poste et, le jour, se transforme en donneur de leçon.
Attention, Monsieur Ibrahima Sène du PIT Sénégal est dangereux !
Diamé DIOUF
La Commission Nationale de Réforme des Institutions(CNRI) peut-elle être l’adversaire de Mahmoud Saleh ? Le mot « adversaire » est impropre, tout comme le titre de « Ministre d’état » que Monsieur Sène attribue au Ministre Conseiller Mahmoud Saleh. Aussi, le mot « malaise » est revenu plusieurs fois dans le texte de Monsieur Ibrahima Sène comme pour montrer que l’homme vit actuellement un malaise existentiel. Ce choix hasardeux dans les mots et les titres dénote une légèreté surprenante de la part d’un donneur de leçons.
Au début de son texte, Monsieur Ibrahima Sène se souvient des déclarations de Monsieur Mahmoud Saleh (« coup d’état rampant » « coup d’état debout »), à l’époque Conseiller de l’ancien Président Abdoulaye Wade. Après un rappel de cet épisode politique, Monsieur Sène conclut que la tentative de Monsieur Saleh de gagner plus de faveur auprès de Wade avait échoué lamentablement parce que Wade s’était débarrassé de lui. Personne ne peut lire ces mots sans percevoir ce brin de méchanceté et de médisance dont Ibrahima Sène a le monopole.
Revenant sur les résultats de l’élection présidentielle de 2012, Ibrahima Sène déclare que le programme Yonou Yokouté a fait obtenir au candidat Macky Sall 26,6% des suffrages contre 34,8% à Wade, instaurant ainsi un second tour. Le message est clair ! Monsieur Sène ajoute : « Face à ces résultats qui le qualifiaient pour le second tour, Macky Sall avait compris qu’il avait fait le plein de ses voix alors que les 65% restants de l’électorat qui avait sanctionné Wade, étaient dispersés entre les autres candidats. » Attention, le message est brouillé ! Quel est le sens donné à la locution conjonctive « alors que ? » Qui sont « les autres candidats ? » La formulation de la phrase laisse comprendre que le candidat Macky Sall n’est pas dans le lot des autres candidats. Suite logique, le total des suffrages d’Ibrahima Sène, lors de l’élection présidentielle de 2012, est de 126,4%. Cet écart peut être perçu comme un lapsus linguae car Monsieur Ibrahima Sène parle de tout et toujours…, voilà, sans doute, pourquoi il ne réfléchit pas. Par contre, ce que Monsieur Sène essaie de faire croire est inacceptable et pernicieux. Le candidat Macky Sall n’avait pas compris qu’avec 26% il avait fait le plein de ses voix. L’élection présidentielle se faisant à deux tours, le candidat Macky Sall avait simplement compris qu’il fallait élargir le consensus autour de sa candidature pour achever le processus enclenché au premier tour. Toute autre interprétation n’est que le fruit d’une imagination fertile. Je précise aussi qu’au premier tour, les 65% qui représentent le cumul des suffrages de l’opposition, n’ont pas forcément sanctionné Wade. Chaque électeur a voté pour son candidat. Je ne pense pas que les 26% du candidat Macky Sall aient sanctionné le candidat de Bennoo Siggil Sénégal ou celui de Bennoo ak Tanor. Monsieur Ibrahima Sène qui continue de penser que les 65% des électeurs n’ont pas voté pour le candidat Macky Sall mais ont sanctionné Wade devrait peut-être nous épargner de cette farce de mauvais goût, reflet d’une indigence intellectuelle.
Ibrahima Sène dit aussi que le candidat Macky Sall avait promis de s’inspirer des conclusions des assises nationales. Il a raison. Mais là où monsieur Sène fabule, c’est quand il dit que le candidat Macky Sall s’était tourné vers le Président des assises pour « se réconcilier avec le peuple des Assises nationales ». Cette lecture de la main tendue du candidat Macky Sall aux Assises Nationales n’est pas objective. Monsieur Ibrahima Sène sait très bien que le candidat Macky Sall a toujours exprimé et assumé ses réserves vis-à-vis des conclusions des assises nationales qui ne sont pas d’ailleurs une panacée. Dire que le candidat Macky Sall a été élu, au second tour pour ses engagements envers les conclusions des assises nationales et non pour son programme Yonou Yokouté relève, non seulement de l’amalgame mais également de l’irrationnel. Monsieur sène semble dire que sans Bennoo Bokk Yaakaar le candidat Macky Sall ne serait pas élu. Les personnes sensées jugeront !
Ibrahima Sène dit, encore, que le Premier Ministre, lors de sa Déclaration de Politique Générale devant l’Assemblée Nationale nouvellement élue, avait déclaré solennellement que son programme de gouvernement s’inspirait des conclusions des assises nationales, du programme Yonou Yokouté et des engagements de la Nouvelle Stratégie de Politique Economique en accord avec les Institutions de Bretton Woods. Monsieur Sène en déduit alors que la DPG du Premier Ministre reflétait la nature sociale de la Transition qui est à l’œuvre depuis la chute de Wade. Primo, je pense que les élèves de seconde qui ont étudié le classicisme français vont rappeler à Monsieur Ibrahima Sène que « s’inspirer de » n’est pas « reproduire ». Secundo, dans le contexte politique actuel, le débat sur la Transition est dépassé mais Ibrahima Sène reste toujours nostalgique et prisonnier de ses certitudes.
A l’endroit de la Coalition Macky 2012 et de l’APR, Ibrahima Sène écrit ce qui suit : « le malaise qui existe déjà au sein de BBY du fait des tentatives répétées de Macky 2012 et de certains cercles de l’APR de faire éclater cette alliance dans l’espoir d’occuper les postes ainsi libérés, risque de s’étendre au sein du peuple des assises nationales à cause de la sortie violente et intempestive de Saleh contre la CNRI. Ils espèrent ainsi assouvir leurs ambitions de pouvoir au prix d’un isolement politique du Président Macky Sall, et d’une grave déstabilisation politique de son pouvoir qui risque immanquablement d’hypothéquer son mandat.» Je voudrais dire à Monsieur Ibrahima Sène que si le Ministre-Conseiller Mahmoud Saleh soutient que la CNRI doit se conformer à la feuille de route que le Chef de l’Etat lui avait transmise, il pose un débat de fond. Puisque Monsieur Ibrahima Sène est superficiel, il essaie d’alimenter une polémique pauvre et puérile. Aussi en s’attaquant à la coalition Macky 2012 et à l’APR, il est entrain de saper la cohésion de BBY qu’il défend officiellement. La coalition Macky 2012 et l’APR ne travaillent pas à un isolement politique du Président Macky Sall. Cependant, comme des sentinelles, ils refuseront de laisser des personnes comme Ibrahima Sène enfermer le Président de la République dans une boîte qui ne lui permettra pas d’avancer. Je rappelle que Macky 2012 et l’APR avaient investi Macky Sall comme candidat à l’élection présidentielle de 2012 au moment où Ibrahima Sène faisait la promotion d’un autre candidat. Les hommes et les femmes de Macky 2012 et de l’APR, tout comme le Ministre-Conseiller Mahmoud Saleh, ne sont pas dans une logique de partage du « gâteau » comme semble se glorifier Monsieur Ibrahima Sène qui laisse entendre que l’actuel Gouvernement reflète les rapports de force issus du premier tour de la Présidentielle de 2012. Cette explication de la composition du Gouvernement n’est pas sérieuse. Je comprends maintenant pourquoi Monsieur Ibrahima Sène est très contesté au sein de son parti. Il accumule des échecs et stagne comme une flaque d’eau. Face à ce destin politique cruel, Monsieur Sène pense qu’il faut aboyer ou faire du bruit pour exister. Une telle attitude oblige légitimement à se douter de ses compétences car chaque fois que les choses sont sérieuses, le PIT a choisi un responsable autre que lui.
Je voudrais terminer cette contribution en disant que les sombres prévisions de la météo politique de Monsieur Ibrahima Sène reflètent l’état d’esprit d’un homme en panne qui cherche désespérément à se refaire une virginité politique à jamais perdue. La stratégie de Monsieur Sène qui consiste à dire « restez dans BBY ou c’est le chao » est celle d’un homme encagoulé qui, la nuit, tire les ficelles pour avoir un poste et, le jour, se transforme en donneur de leçon.
Attention, Monsieur Ibrahima Sène du PIT Sénégal est dangereux !
Diamé DIOUF
Les lundis de Madiambal – Diomaye-TV5 : Un faux scandale
