La convention de partenariat entre les deux structures, est à la fois symbole et réalité selon le Directeur de l’Iam. En Effet, ce partenariat démontre à suffisance l’obligation qu’ont l’école de commerce et l’entreprise de cheminer ensemble afin de converger vers une solution durable au problème de l’insertion des jeunes, qui est du reste un pan important du Programme Sénégal Emergent. Cependant, au-delà de cet aspect, l’école de commerce et l’entreprise ont un intérêt mutuel et hautement stratégique à travailler en synergie. Ce qui nous fait penser que ce partenariat que nous souhaitons approfondir pour en faire une académie UNCCIAS pilotée par l’IAM se justifie à plus d’un titre.
L’entreprise d’aujourd’hui évoluant dans un monde en perpétuelle mutation se voit contrainte de renforcer les capacités de ses acteurs afin de se hisser au niveau de la concurrence qui se meut à une vitesse dictée par l’économie du savoir. En cela, elle a besoin de l’école, qui à travers ses programmes portés par des hommes et des femmes de valeur, orientent, encadrent et proposent des canevas pédagogiques adaptés aux besoins du marché. Sur ce front, l’Institut Africain de Management a accumulé une expérience d’une vingtaine d’années adossée à une innovation pédagogique et une approche moderne reconnues par les plus prestigieux organismes africains et européens d’accréditation telles que : le CAMES, AABS, GBSN, EFMD pour ne citer que ceux-là.
Dès lors, concomitamment au besoin qu’a l’entreprise de collaborer avec l’école de formation, cette dernière est aussi dans l’obligation d’en faire autant.
La question lancinante du chômage ne trouvera réponse que si les jeunes diplômés africains ont la chance d’être formés dans des d’écoles de formation n’ayant jamais coupé le cordon ombilical avec le monde de l’entreprise et ayant une ouverture sur l’international.
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