Les manœuvres électorales du régime de Macky Sall commencent à prendre une proportion inquiétante. L’on comprend un peu, le retard noté dans la mise en œuvre du rapport de la Commission nationale de réformes des institutions(Cnri), dirigée par le Pr Amadou Mokhtar Mbow. Aujourd’hui, les responsables de partis politiques risquent-ils d’être pris devant le fait accompli ? E tout cas, du côté du ministère de l’Intérieur, on note un flou total la tenue prochaine, des prochaine élections. Macky Sall a annoncé la tenue d’un référendum en 2016, pour se pencher sur la réduction ou non, du mandat du président de la République, Macky Sall de 7 à 5 ans. Mais le ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo a soutenu hier à Dakar cette décision du chef de l’Etat ne figure pas dans le calendrier républicain la tenue des législatives et une présidentielle en 2017. Lors d’une visite de travail à la Commission électorale nationale autonome(Cena), M Diallo avait soutenu que s’il avait été décidé d’un référendum ou autres élections en 2017 ses services et la(Cena) ne seraient pas surpris, informe l'As. Il ajoute qu’aujourd’hui, les services de son ministère sont aguerris pour l’organisation d’élections libres et transparentes. Mais pour le moment, dit-il, « Ce n’est pas le moment ». Par ailleurs, Abdoulaye Daouda Diallo a annoncé une révision du code électoral dans le premier trimestre 2016 avec tous les acteurs politiques. A qui profite ce jeu ?
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