L’équipe menée par le préfet de Dakar, en compagnie des forces de la gendarmerie et des volontaires de la ville, ont ce samedi matin effectué une descente à Mermoz où ils ont démoli des cantines au niveau du site abritant les logements des universitaires. Cette opération qui entre dans le cadre du désengorgement de la capitale sénégalaise, est aussi et surtout, selon une source proche du dossier, une réponse de l’Etat au troisième point de la plateforme revendicative des enseignants du (SAES) syndicat autonome des enseignants du supérieur à qui appartient ledit site.
Certains des propriétaires déguerpis ont exprimé leur tristesse, déplorant l’absence de sommation dans la procédure. Ils ont tout de même reconnu la souplesse des autorités leur aidant à sortir facilement leurs bagages et en veillant à ce que ces bagages ne soient pas détruits, même si quelques uns l’ont déjà été.
L’Etat est ainsi en train de trouver des solutions aux revendications du SAES, pour une reprise normale des cours dans les universités. Selon notre source, cela peut sembler méchant chez les expulsés, mais il est normal, car la cité des universitaires qui se situe derrière les bâtiments démolis, est un quartier qui a besoin d’infrastructures de base (hôpital, marché, école …), mais surtout d’être accessible par la construction de routes par exemple.
C’est dans cette même logique, avons-nous appris d’une voix sûre, que ce dimanche ce sera autour des cantines devant le COUD d’être démolies. Ce sera non seulement pour rendre fluide la circulation devant l’université, mais aussi permettre aux étudiants logeant au campus, de se mettre à l’abri de l’agglomération et du marchandage des commerçants et autres marchands ambulants.
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