Parmi les 400 femmes qui ont bénéficié ce samedi des consultations gratuites pour dépister le cancer du sein et du col de l’utérus, cinq nouveaux cas ont été décelés en plus de 22 déjà existants et venus pour un suivi. L’Association House of peace and sharing (Hps) qui a initié ces consultations promet un accompagnement des patientes jusqu’à la phase chirurgicale.
« Prévenir le cancer, c’est possible ». C’est le conseil donné aux femmes par l’Association House of peace and scharing (Hps). A l’occasion «d’Octobre Rose» qu’elle organise chaque année, elle a initié ce samedi en collaboration avec le Comité des époux et épouses des diplomates accrédités au Sénégal (Caedas) et Medical solidarity, une Journée de dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus au Centre américain au profit des femmes ayant un âge compris entre 21 et 60 ans. Parmi les 400 femmes qui ont été consultées par des infirmières et des médecins cancérologues, cinq présentent de nouveaux cas de cancer du sein et 22 des cas déjà existants. Ces dernières sont venues pour bénéficier d’un suivi.
En se prononçant sur l’importance de ces dépistages, Mme Ndongo Nafissatou Dia, vice-présidente de Caedas, pense qu’«on ne peut pas réussir une politique de santé sans s’appuyer sur la prévention». Pour elle, cette initiative permet de venir en aide aux femmes et d’éviter que le cancer du sein se propage au Sénégal. D’ailleurs, les informations contenues dans les prospectus de l’Association House of peace and sharing parlent d’une fréquence du cancer chez les femmes avec 95 % de cas.
Aujourd’hui, le même document précise que le cancer du sein représente plus du tiers de l’ensemble des nouveaux cas de cancer chez la femme.
La vice-présidente de Caedas reste ainsi persuadée que la politique de la santé ne peut être mise en avant que si la prévention est favorisée. Et selon elle, «cette prévention évite d’en arriver à la maladie, aux charges financières qui sont liées à cette maladie et les souffrances que rencontrent les femmes quand elles sont concernées par le cancer». Et c’est pour cette raison que ces différentes associations se sont liguées pour améliorer la condition de vie des femmes en procédant par la sensibilisation sur le cancer, a fait savoir Mme Cissé, présidente de l’Association des femmes d’affaires et professionnelles.
Mme Ndongo Nafissatou Dia tient à rassurer les femmes. Selon elle, le cancer est guérissable. Seulement, souligne-t-elle, il faudrait qu’il soit détecté très tôt. Les personnes présentant un début de cancer n’ont pas de soucis à se faire. Elles vont bénéficier aussi bien que les cas déjà existants d’un accompagnement de l’Association House of peace and sharing. «Nous offrons à ces femmes des tickets pour faire la mammographie et les accompagnons aussi au niveau des structures appropriées pour la chirurgie», a rassuré Madeleine Ndiaye, la trésorière de Hps.
En guise de conseils, les organisateurs de la Journée de consultations gratuites sur le cancer du sein et du col de l’utérus recommandent aux femmes d’avoir une bonne alimentation en mangeant des fruits, en buvant beaucoup d’eau et en faisant aussi du sport, car le traitement du cancer est très onéreux et rien que la chimiothérapie coûte excessivement cher, disent-ils.
justin@lequotidien.sn
« Prévenir le cancer, c’est possible ». C’est le conseil donné aux femmes par l’Association House of peace and scharing (Hps). A l’occasion «d’Octobre Rose» qu’elle organise chaque année, elle a initié ce samedi en collaboration avec le Comité des époux et épouses des diplomates accrédités au Sénégal (Caedas) et Medical solidarity, une Journée de dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus au Centre américain au profit des femmes ayant un âge compris entre 21 et 60 ans. Parmi les 400 femmes qui ont été consultées par des infirmières et des médecins cancérologues, cinq présentent de nouveaux cas de cancer du sein et 22 des cas déjà existants. Ces dernières sont venues pour bénéficier d’un suivi.
En se prononçant sur l’importance de ces dépistages, Mme Ndongo Nafissatou Dia, vice-présidente de Caedas, pense qu’«on ne peut pas réussir une politique de santé sans s’appuyer sur la prévention». Pour elle, cette initiative permet de venir en aide aux femmes et d’éviter que le cancer du sein se propage au Sénégal. D’ailleurs, les informations contenues dans les prospectus de l’Association House of peace and sharing parlent d’une fréquence du cancer chez les femmes avec 95 % de cas.
Aujourd’hui, le même document précise que le cancer du sein représente plus du tiers de l’ensemble des nouveaux cas de cancer chez la femme.
La vice-présidente de Caedas reste ainsi persuadée que la politique de la santé ne peut être mise en avant que si la prévention est favorisée. Et selon elle, «cette prévention évite d’en arriver à la maladie, aux charges financières qui sont liées à cette maladie et les souffrances que rencontrent les femmes quand elles sont concernées par le cancer». Et c’est pour cette raison que ces différentes associations se sont liguées pour améliorer la condition de vie des femmes en procédant par la sensibilisation sur le cancer, a fait savoir Mme Cissé, présidente de l’Association des femmes d’affaires et professionnelles.
Mme Ndongo Nafissatou Dia tient à rassurer les femmes. Selon elle, le cancer est guérissable. Seulement, souligne-t-elle, il faudrait qu’il soit détecté très tôt. Les personnes présentant un début de cancer n’ont pas de soucis à se faire. Elles vont bénéficier aussi bien que les cas déjà existants d’un accompagnement de l’Association House of peace and sharing. «Nous offrons à ces femmes des tickets pour faire la mammographie et les accompagnons aussi au niveau des structures appropriées pour la chirurgie», a rassuré Madeleine Ndiaye, la trésorière de Hps.
En guise de conseils, les organisateurs de la Journée de consultations gratuites sur le cancer du sein et du col de l’utérus recommandent aux femmes d’avoir une bonne alimentation en mangeant des fruits, en buvant beaucoup d’eau et en faisant aussi du sport, car le traitement du cancer est très onéreux et rien que la chimiothérapie coûte excessivement cher, disent-ils.
justin@lequotidien.sn
« Ce que Mamoudou fait sur le plan politique ne nous engage pas », (Emedia)
