Les avocats de Bibo Bourgi, Mes Pape Leyti N'diaye, Boubacar Cissé et Moïse Ndior ont en conférence de presse ce matin, attiré l’attention des autorités judiciaires sur l’urgence de prise en compte de l’état de santé de leur client au profit du procès. « Il se trouve mal en point, il s’agit d’attirer l’attention de l’opinion sur l’état de santé de Bibo qui avant d’être un prévenu est un être humain. Notre propos est un hymne à la vie! » a dit Me N'diaye.
Qui ajoute expliquant les faits, que « Bourgi souffre depuis une vingtaine d’années d’une grave pathologie cardiaque qui s’est manifestée par un premier infarctus du myocarde suivi d’un deuxième et de plusieurs incidents cardiaques qui l’obligent à de fréquents séjours en France. En Mars 2013, une affection rénale est venue s’ajouter à son lourd dossier médical ». Bien que cela ait été porté à l’attention des enquêteurs, s’est-il désolé « il a été auditionné dans des conditions inhumaines, avec des interrogatoires de plus de 12 heures précédés d’attente de plus de 6 heures».
Bibo aura même découvert en sortant de prison qu’il était diabétique, ont dit les avocats qui ajoutent qu’il a dû se résigner à subir le 28 Juin 2014, une opération du rein à Dakar à l’hôpital de Grand-Yoff « malgré les risques encourus par un sujet comme lui, qui a fait plusieurs accidents cardiaques.»
Cependant, « non seulement l’opération n'a pas réussi à enrayer le mal de rein, mais il a contracté une bactérie nosocomiale résistante à tous les antibiotiques disponibles au Sénégal, ce qui oblige les médecins à aller chercher le médicament en France ».
Tout cela qui fait dire à Me Boubacar Cissé, que Bibo Bourgi « est en danger de mort et son état nécessite une évacuation sanitaire en France », ajoutant que ce dernier ne va jamais se soustraire à l’action de la justice. « Si elle avait besoin d’une preuve supplémentaire de la nécessité et de l’urgence d’autoriser Bibo Bourgi à se rendre en France pour se soigner, la CREI la trouverait aisément dans un document que nous lui avons envoyé hier, un résultat d’analyse attestant que la bactérie nosocomiale contractée par notre client résiste encore au seul antibiotique disponible, après plus de 10 jours de traitement. Plus grave encore, la bactérie a évolué passant du stade de sensible à celui de résistant »
Il vaut donc mieux, ont conclu les avocats, « sauver une vie humaine que sauver un procès, au péril d’une vie, comme semblent s’en prévaloir certains qui considèrent Bibo Bourgi comme un objet... »
Qui ajoute expliquant les faits, que « Bourgi souffre depuis une vingtaine d’années d’une grave pathologie cardiaque qui s’est manifestée par un premier infarctus du myocarde suivi d’un deuxième et de plusieurs incidents cardiaques qui l’obligent à de fréquents séjours en France. En Mars 2013, une affection rénale est venue s’ajouter à son lourd dossier médical ». Bien que cela ait été porté à l’attention des enquêteurs, s’est-il désolé « il a été auditionné dans des conditions inhumaines, avec des interrogatoires de plus de 12 heures précédés d’attente de plus de 6 heures».
Bibo aura même découvert en sortant de prison qu’il était diabétique, ont dit les avocats qui ajoutent qu’il a dû se résigner à subir le 28 Juin 2014, une opération du rein à Dakar à l’hôpital de Grand-Yoff « malgré les risques encourus par un sujet comme lui, qui a fait plusieurs accidents cardiaques.»
Cependant, « non seulement l’opération n'a pas réussi à enrayer le mal de rein, mais il a contracté une bactérie nosocomiale résistante à tous les antibiotiques disponibles au Sénégal, ce qui oblige les médecins à aller chercher le médicament en France ».
Tout cela qui fait dire à Me Boubacar Cissé, que Bibo Bourgi « est en danger de mort et son état nécessite une évacuation sanitaire en France », ajoutant que ce dernier ne va jamais se soustraire à l’action de la justice. « Si elle avait besoin d’une preuve supplémentaire de la nécessité et de l’urgence d’autoriser Bibo Bourgi à se rendre en France pour se soigner, la CREI la trouverait aisément dans un document que nous lui avons envoyé hier, un résultat d’analyse attestant que la bactérie nosocomiale contractée par notre client résiste encore au seul antibiotique disponible, après plus de 10 jours de traitement. Plus grave encore, la bactérie a évolué passant du stade de sensible à celui de résistant »
Il vaut donc mieux, ont conclu les avocats, « sauver une vie humaine que sauver un procès, au péril d’une vie, comme semblent s’en prévaloir certains qui considèrent Bibo Bourgi comme un objet... »
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