SETAL.NET-1971 cas de grossesses précoces ont été recensés entre 2011 et 2014. Parmi les victimes, on note que 1198 filles-mères sont des célibataires contre 773 mariées. C’est ce qu’a révélé une étude menée dans les régions de Kolda, Vélingara, Fatick, Matam, Tambacounda, Podor et Sédhiou qui portait sur les grossesses précoces en milieu scolaire. Il s’agit de grossesses qui concernent des filles âgées de 13 à19 ans, a précisé Mamadou Khouma qui assurait la présentation des résultats de cette étude.
Inspecteur de l’Enseignement élémentaire secondaire en service à l’Inspection régionale de Diourbel, il a expliqué que 602 cas de grossesses précoces ont été enregistrés entre 2011 et 2012, contre 741 entre 2012/2013 et 628 en 2013.
Il est apparu que Sédhiou trône au sommet de la pyramide avec un taux de 30% soit 1 sur 3 filles victimes de grossesses précoces au Sénégal. S’ensuivent, respectivement, les localités de Ziguinchor (19%), Kolda (9%), Matam (6%), Thiès (6%), Kédougou (5%), Saint-Louis (5 %) et Fatick (5%). Quant au reste du pays, c’est-à-dire les régions de Kaffrine, Dakar, Diourbel, Louga, Kaolack, le taux se situe entre 4% et 2%
Les 71,9 % (soit 7 sur 10) des cas de grossesses précoces concernent des élèves de la classe de 6ème à la 3ème. Les 28, 1 % restants concernent des grossesses qui surviennent chez des élèves des classes de 2nde, 1ere et Terminale. Ce qui montre, selon M. Khouma ,que c’est à partir de la classe de quatrième que le nombre de grossesses contractées par des élèves apparaît le plus important.
Démarrage des travaux du Conseil interministériel sur l’éducation et la formation
