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Émeutes voile intégral : Le Front national insulte les immigrés et les musulmans de France

Depuis avril 2011, la France interdit aux musulmanes de porter le voile intégral dans les lieux publics. La semaine dernière un mari a refusé le contrôle de sa femme intégralement voilée, et se retrouve en garde à vue après une altercation avec des policiers. Par solidarité avec la femme voilée et son mari, des jeunes ont attaqué le commissariat de Trappes (Région parisienne) et ont affrontés les policiers ce weekend. Il s’en est suivi une course à l’échalote chez des politiques, pour se distinguer par des déclarations haineuses et injurieuses à l’encontre des étrangers. Le chef de file de ces insanités est Florian Philippot, vice-président du Front National, qui fait un amalgame volontaire en s’attaquant aux jeunes étrangers musulmans, qu’il traite de « racailles islamisés ». Le pire est qu’il établit fougueusement un lien entre l’immigration et la délinquance. C’est inadmissible !


Émeutes voile intégral : Le Front national insulte les immigrés et les musulmans de France
« Plus jamais ça ! ». C’est ce que disait Mandela après avoir pardonné aux bourreaux de l’Apartheid. S’il est opportun que l’Afrique pardonne à l’occident pour les atrocités perpétrées avec la traite négrière et le colonialisme, il est urgent qu’elle lève le bouclier contre toute nouvelle injustice ou frustration faite à son peuple. Au prétexte de dénoncer le communautarisme des étrangers, les actes xénophobes et islamophobes contre les immigrés africains sont banalisés en Europe. Si l’immigré à le devoir de respecter les lois de son pays d’accueil, il n’en demeure pas moins que sa dignité et ses droits fondamentaux ne peuvent pas être bafoués.

Les émeutes en France, prétexte pour décomplexer la xénophobie et l’islamophobie ?

Après les émeutes de 2005, la majorité des français étaient favorable à la mise en place d’un couvre feu et à la suppression des aides sociales aux parents d’émeutiers. Alors que seul un tiers d’entre eux trouvait nécessaire de faire la lumière sur d’éventuelles bavures policières. Les sondages qui ont suivi ces émeutes montraient que la majorité des français étaient favorables à  une définition plus restrictive de l’application des règles du regroupement familial, et à l’expulsion des étrangers, même en situation régulière, condamnés pour violences urbaines. Ainsi, malgré le fait que la France se dise pays des droits de l’homme, sa population défendait la violation d’un droit fondamental :  le droit à une vie privée et familiale normale, consacré par le droit français et par l’article 8 de la convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme. Les français réclamaient aussi une discrimination pénale contre les immigrés. Il est inconcevable qu’une même infraction soit sanctionnée différemment selon le statut administratif ou la nationalité du délinquant. Cet acharnement populiste contre l’immigré a amené des hommes politiques à défendre qu’il faille  repérer chez les marmots de deux ans les bourgeons de la délinquance. On était à deux pas de valider en France le concept  eugéniste du crime. En 2010, Marine Le Pen, présidente du Front national, avait insulté les musulmans de France en comparant leurs prières de rue à l’occupation Nazi d’Hitler. Son immunité parlementaire vient d’être levée par les députés européens le 02 juillet 2013. Elle sera jugée pour incitation à la haine raciale. Avant elle, un autre élu du Front National, Bruno Gollnisch, avait vu son immunité levée pour ses propos tenus en 2008 accusant les immigrés musulmans d’envahir la France et de détruire sa culture et ses valeurs.
 
Racaille des banlieues ou racaille politicienne ?

Lors d’une visite dans une banlieue sensible, Nicolas Sarkozy a été hué par des jeunes, mécontents de sa politique. Il les avait traité de racaille et avait promis de nettoyer leur quartier au Karcher. Malgré  la polémique et l’indignation que ses propos ont suscitées, il renchérissait en disant que s’il avait un reproche à se faire, c’est  que compte tenu d’un certain nombre d’individus qu’ils avaient en face d’eux,  et de leur pedigree judiciaire, le mot racaille est faible.

Ces déclarations ont cristallisé les clichés sur l’immigration et stigmatisé les jeunes issus de l’immigration africaine comme des ennemis de la république française. La majeure partie des français appréciait les actions policières musclées, les interpellations et les condamnations en série qui ont suivi les émeutes de 2005. Alors que le problème des banlieues françaises est une réalité structurelle qui ne peut être résolue par des mesures politiciennes conjoncturelles. Tout résultat produit par cette méthode ne sera que de façade. Le problème ressurgira.

Entre temps, les hommes politiques se livrent à une compétition d’agressivité verbale contre les jeunes immigrés des banlieues. C’est devenu la mode pour séduire les électeurs déçus et les frustrés. A ce propos d’anciens responsables du front national, Pierre-louis Caussé et Daniel Simompieri avouait que les outrances verbales plaisent à l’électorat d’extrême droite.
Les thèmes de campagne populistes sur l’immigration restrictive, les mesures sécuritaires, le retour à un Etat policier, et l’identité nationale ont été instrumentalisés dans les discours et programmes politiques.

Alors, la bande de racaille, ce sont les jeunes ou ces politiciens ?

Être noir ou arabe, et musulman : un péché existentiel en France ?

L’obscurité de la situation sociale des Noirs en banlieue, empirée par l’obscurité de leur couleur de peau, les empêche d’accéder aux  responsabilités. Ils sont victimes de discrimination à l’embauche et au logement. En même temps on nourrit envers eux le cliché selon lequel ils seraient des parasites profitant du système. L’immigration des africains musulmans, accusée d’être responsable de l’insécurité urbaine, est devenue le souffre-douleur des fachos et politicards français. Philippe de Villiers, président du Mouvement pour la France, considérant que  l’immigration lui semble être responsable de la délinquance juvénile en France, exigeait  le rétablissement de la double peine et une politique d' « immigration zéro ». Dans sa logique, si l’immigration est responsable de la délinquance en France, immigration Zéro égale délinquance Zéro. Trop terre à terre ! Si sa solution était retenue par la France et que les autres pays lui appliquaient la réciprocité, combien de français, disséminés dans le monde, seraient obligés d’abandonner leurs acquis à l’étranger pour aller gonfler la liste déjà très longue des chômeurs dans leur pays ? On se rappelle encore du gros délire de ce même Philippe de Villiers, qui assimilait les violences urbaines de novembre 2005 à une « guerre civile ethnique ».  Il proposait alors que l’armée française  intervienne dans les dans les zones concernées et qu’elle puisse fouiller les appartements et les caves. Ça sent le Gestapo.

Amalgame malsain entre polygamie africaine et violences urbaines

Des politiciens français, encore plus ingénieux, ont tenté d’établir un lien de causalité entre polygamie et violence urbaine. Au Sénat français, des   politiques ont essayé de faire croire que la polygamie est en partie la cause des violences urbaines. C’est ce qu’avait déclaré Gérard Larcher, ancien président du Sénat français. Et l’ex président du groupe UMP à l’assemblée, Bernard Accoyer, d’enfoncer le couteau dans la plaie, en affirmant que la polygamie pose un problème de logement et qu’on  ne peut pas vivre à plusieurs dizaines dans un appartement. Le meilleur vient d’un député-maire UMP de la région parisienne. Il a prétendu que les délinquants les plus difficiles dans sa commune étaient  souvent issus de familles polygames. Quelle chasse à l’homme africain!

En réalité le problème de l’autorité parentale en France, est plus souvent lié à la famille monoparentale qu’à la polygamie.  D’autant plus que les chiffres montrent que la polygamie est une réalité marginale en France. Ces mêmes chiffres montrent que beaucoup d’enfants issus de familles non immigrées, sont élevées par un seul parent, à cause du nombre important des divorces, et du peu d’intérêt accordé au mariage, institution de plus en plus ringardisée en France.

La banalisation de la recette xénophobe du Front National

Les politiciens de la droite comme de la gauche se sont rendu compte que la formule « Le Pen » marche, et qu’il faille plus ou moins adopter sa méthode.  C’est du moins ce que laissent penser le mimétisme politique en faveur du Front national. Le discours des « Le Pen » n’a-t-il pas influencé la tentative de mise en quarantaine des jeunes à Montfermeil (Seine-Saint-Denis – Île de France) ?

Suite aux émeutes de 2005, le maire de cette ville, Xavier Lemoine, avait pris un arrêté municipal interdisant pendant des mois aux jeunes de 15-18 ans de se promener à plus de trois en centre ville. Les contrevenants risquaient une amende de 38 euros. Le maire justifiait cette interdiction ridicule par la hausse des vols avec violence dans sa ville. Il défendait que son arrêté allait s’appliquer de manière préventive et avec discernement. Discernement signifie choix. Le choix des sujets dans l’application d’une loi pénale ouvre la porte à des décisions arbitraires reposant sur des clichés. Or, une loi ne peut porter en elle-même les germes d’une application discriminatoire. La loi doit être neutre et de portée générale. Cet arrêté instaurait de fait un délit de sale gueule : la jeunesse issue de l’immigration, largement stigmatisée, risquait de constituer une cible privilégiée dans l’application sélective de ce regrettable arrêté.
 
Dans les débats politiques en France le sujet de l’immigration est devenu un fantasme qui suscite des agitations et des excès. L’immigré africain-musulman est devenu un fonds de commerce électoral, un bouc émissaire, une proie facile, sans défense, qu’on n’hésite pas à abattre froidement et lâchement pour gratter des points d’audimat, booster son indice de confiance, ou bichonner son électorat néo-fasciste. Florian Philippot, vice-président du Front national, est la tête de file de cette bande de braconniers qui a besoin d’abattre de l’africain pour asseoir son existence politique. Mais l’africain d’aujourd’hui ne se laissera pas faire.
 
Aliou TALL 
Président du RADUCC (Réseau Africain de Défense des Usagers, des Consommateurs et du Citoyen) 
Paris - Dakar. 
Email : raducc@hotmail.fr


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Lundi 22 Juillet 2013 - 08:30



Avis des Setalnautes
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101.Posté par Marc le 05/08/2013 22:15 | Alerter
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J'aimerais revenir juste un instant sur le sujet de cet article, histoire de ce reconcentrer sur les raisons qui ont poussé l'aurteur de cet article à l'écrire.
Il y a en France un vrai problème en ce qui concerne le respect des lois républicaines, et les sanctions qui découlent de ces infractions. Aussi la loi, bien que faites par les hommes, doit être respecté, car elle représente le ciment de la cohésion social d'une société. La loi à valeur d'autorité parce que les personnes qui composent la société la respecte, c'est le contrat social ( pas de plagiat sur Rousseau...). A l'état de nature l'Homme ne respecte que son instinc de survit et c'est la loi du plus fort. Dans une société les hommes acceptent de céder leur droit de violence (pour survivre) à une autorité, des institutions dont c'est le devoir : c'est la création d'un Etat (pas de plagiat sur Hobbes non plus...). La justice à le devoir de préserver ce contrat entre l'Homme et la société par le moyen de la police, qui en reçoit l'autorité. Autrement dit quand un homme transgresse la loi, il met la société en danger car la paix sociale n'est plus garantie : il faut donc sanctionner cette transgression, et c'est ce qu'on fait les policiers lors de ce controle. Il est à condamner si ils ont mal fait leur travail, en n'étant irrespectueux, agressif ou violent avec cet homme et sa femme, bien évidemment. Il faut rappeler que cet homme et cette femme sont de multi-récidivistes, car ce n'était pas leur premier controle et leur première infraction en ce qui concerne la loi de 2011 sur la préservation de la laïcité en France. On peut alors comprendre qu'au bout de multiples interpellation qui ne donne rien sur le plan concret (car ils continuent à transgresser la loi en la connaissant, d'ailleur la maxime nemo censetur ignorarer legem à tous son sens dans cette histoire : nul n'est censé ingorer la loi), les policiers finissent par en avoir "ras le bol" car cela donne l'impression que leur travail ne sert à rien. Quand on commet une infraction parce qu'on à pas fait exprès, car on ne savait pas forcément ou par un concour de circonstance, c'est compréhensible et pardonnable ( je parle de petite infraction qui n'engage que soit même, pas de gros délit), mais quand ont commet la même plusieurs fois et conciemment la sanction devrait être de plus en plus élevé.
Africain, vous qui dites vouloir que l'on respecte la religion des autres, dans un pays laïque, qui à légalement le droit de créer les lois qu'il veut sur son territoire par la souverraineté de son peuple (dans le respect de la Constitution française), ce n'est pas une attaque contre l'islam que de vouloir interdire qu'elle soit affiché, imposé au yeux de tous notamment dans la rue. Que diraient les musulmans si les chrétients se promenaient avec une grande croix en bois accroché derriere leur dos ? Ou je sais pas, quelque chose d'imposant qui attire ostentatoirement le regard des gens dans la rue ? Quelque soit la religion, ça ne devrait pas être permit. Et là je sais que vous allez crier à l'incohérence, mais il ne faut tout de même pas oublier que la France est d'origine chrétienne, aussi il est concevable que l'on entende encore les cloches de nos églises sur nos terres. Je ne dis pas qu'il faut absolument que celà reste ainsi, mais que c'est compréhensible que cela le reste, et que personnellement je suis pour : moi ça me rend joyeux d'entendre au loin le son des cloches qui sonnent depuis des siècles.
Enfin bon, tout ça pour dire que je suis pour le respect en premier lieux aux autorité de notre pays, notamment la police et la justice, et que si on est pas d'accord, on a le droit de se plaindre pour se faire entendre. Ensuite, toutes les religions doivent être traité de la même façon dans un pays laïque. Néanmoins, la religion chrétienne étant l'ancienne religion d'Etat pendant des siècle, il est normal qu'elle y soit plus présente (on ne détruit pas les églises parce qu'on est devenu un pays laïque). Pour finir, j'espère avoir des réponses concernant ma question dans mon précédent commentaire, et que l'on puisse en débattre, et n'hésitez pas à en poser.

102.Posté par Nicolas le 06/08/2013 20:34 | Alerter
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@ Marc: Comme par hazard Africain a disparu de la circulation suite a ma question a savoir s’il etait prêt a s’impliquer pour extirper les passages violents du coran comme l’apostasie lui qui dit vouloir les combattre

"Qaradawi, leader de la Confrérie mondiale des Frères musulmans, et la plus haute autorité de l'islam sunnite, enseigne que les apostats doivent être tués, et que «sans la peine de mort pour apostasie, l'islam n'existerait pas aujourd'hui».

Il sait tres bien que ses jours seraient en dangers s'il essayait !

S’il est peut-etre Senegalais … je doute de plus en plus qu’il y reside a cause de ses connaissances au plus petit detail de ce qui se passé en France ….ou il doit vivre.

C’est aussi un erudit de l’histoire ,. mais avoir des connaisances ne veut pas dire etre intelligent..... si l’intelligence c’est la capacite de raisonner rationnellemt et d’etre capable d’en tirer des conclusions concrete equilibrees..

L’intelligence est un mechanisne de protection et d’attaque (self preservation) que toutes les especes possedent.

Si le cerveau humain est capable de guerir des maladies il en crees aussi beaucoup d’autres… Alors ou est le gain?

La caracteristique principale du cerveau humain ce n’est pas l’intelligence. Si l’homme l’etait... il ne s’auto-detruirait pas , pas comme il est en train de le faire. La caracteristique principale du cerveau humain c’est l’addiction qui le consommera s’il ne la combat pas .

Africain sait tres bien de ce que l’on parle ,mais uniquement au niveau de sa raison et non dans ses tripes a cause de ses addictions viscerales sur sa religion et sa haine addictive du FN

Essayer de le convaincre du contraire c’est perdre son temps car c’est comme essayer de dire a un accroc de l’alcool que ca le tueras avant avant l’age ….car meme s’il sait au niveau de sa raison , cette addiction viscerale s’il ne la combat pas sera toujours plus forte que sa raison car c’est comme cela que le cerveau fonctionne.

Les addictions ideologiques politiques sutout gauchistes (Ceux de droite ont le cerveau beaucoup plus flexible) et/ou religieuses sont bien bien plu fortes que l'alcool et/ou le tabac..

103.Posté par georges le 10/08/2013 17:46 | Alerter
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Un gamin africain demande à sa mère: «Maman, qu’est-ce que la
démocratie dont on parle en classe? »

«Eh bien, mon fils, c’est quand les français travaillent tous les jours
pour que nous puissions avoir tous nos avantages sans rien faire. comme les
téléphones cellulaires gratuits pour chaque membre de la famille, le
logement gratuit, les restos du Cœur, les bons d’alimentation, la
gratuité des soins médicaux et pharmaceutiques, les aides infirmières, les
subventions et ainsi de suite. »

« Mais maman, est-ce que les français ne râlent pas a ce sujet? »

« Bien sûr qu’ils râlent mais c’est ce qu’on appelle le racisme!

104.Posté par Marc le 10/08/2013 18:22 | Alerter
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A Georges,
Votre "blague", si on peut appeler ça ainsi, est accentué sur la caricature, mais met en avant des points très intéressant. En effet, la majorité des français le ressentent ainsi : pourquoi nous nous devons travailler dans notre propre pays quand d'autres, qui ne sont pas citoyens comme nous, ont des aides gratuites pour vivre. Posez cette question à n'importe quel politiques droite/gauche, ils vous traiteront en grande majorité de raciste, qu'il faut être solidaire et que les Droit de l'Homme prîment sur tout. Oui mais comme certain disent "les Droit de l'Homme pour les hommes droit" ( je cible les délinquants, pas les étranger sur ce point attention). Enfin bon, il y a quelque siècle on se battait pour les droit du citoyen (Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen), or de nos jour on a l'impression qu'être un citoyen en France n'est pas synonyme de liberté, de droit et de privilège, mais plutot de sujet à la cause de la solidarité pour le monde. Je suis pour que l'on aide son prochain, et pour l'entraide des pays, mais pas pour que la France soit le dindon de la farce. Avant de s'occuper du monde, nos politiques devraient s'occuper de leur pays. Un citoyen français en France doit avoir plus de droit qu'un étranger, sinon le mot citoyen ne veut plus rien dire. Ce n'est pas du racisme, c'est du bon sens, et ça s'applique dans ma vision des choses à tout pays, tous peuple. La nationalité et les origines ont-elle encore un sens ?

105.Posté par georges le 11/08/2013 01:34 | Alerter
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Les Sénégalais ravis de voir les Français payer le «visa de la réciprocité»
Publié le 11 août 2013 par kaos


Sont exemptés les Sénégalais ayant une double nationalité, ainsi que les ressortissants de l’espace de libre circulation que sont les quinze pays de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

Et, pour une année seulement, les clients des tours opérateurs – histoire de mieux faire passer la pilule auprès des hôteliers du Sénégal. Les opérateurs, qui protestent, anticipent une baisse de fréquentation de 30% et la suppression de 2 000 emplois.

Jean-Paul Dias, homme politique sénégalais et ancien ministre de l’Intégration économique africaine, préconise ainsi l’exemption de toutes les personnes nées au Sénégal ou de parents et grands-parents sénégalais.

«La mesure est souveraine», a répété le ministre du Tourisme, le chanteur Youssou N’Dour, soutenu par une partie de l’opinion sénégalaise, qui applaudit à l’idée de voir des Français se plier à des tracasseries, comme les Sénégalais doivent le faire pour se rendre en France.


La France demeure le premier donateur d’Aide publique au Développement au Sénégal avec un peu plus de 148 millions d’euros (97 milliards de Fcfa) d’aide bilatérale.

La contribution de la France à l’enveloppe du 10ème Fond Européen de Développement(FED) Sénégal s’élève à 21 millions d’euros, soit 14 milliards de Fcfa (source : Union européenne).

Enseignement supérieur et bourses :

9 000 étudiants sénégalais sont actuellement inscrits dans les universités françaises et chaque année 1 800 nouveaux départs sont enregistrés.

150 bourses en moyenne sont accordés par an sur une enveloppe de 700 000 euros (459 millions de Fcfa). [...]

Ambafrance

2004: La France annule la totalité de la dette du Sénégal

Paris efface une ardoise de 142,3 milliards de F CFA. La France a annulé, ce lundi, la totalité des créances du Sénégal, soit 217 millions d’euros, dans le cadre de l’initiative renforcée sur la dette des pays pauvres très endettés. Après le Japon et les Etats-Unisle, mi novembre, Paris montre l’exemple en allant beaucoup plus loin que les engagements pris en juin 2004 au sein du Club de Paris

106.Posté par volto le 14/08/2013 13:54 | Alerter
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En attendant, la religion cela n'a pas fait avancer le monde. L'islam n'a rien fait avancer dans le monde. Il se pose pas en médiateur, il veut imposer des règles. Et personne a dit qu'on allait dire oui ! c'est une forme de crédulité, ils croient que ! le monde ne commence pas et se termine pas par l'Islam. Hitler aussi a voulu imposer sa loi, on sait comment cela s'est terminé. Que les musulmans vivent leur monde, on vit le notre. Et personne n'a rien à imposer à personne. Alors leur mails désagréables qu'on voit sur la toile, allah akbar et tout le reste qu'ils se le disent entre eux si ca les chante, et qu'ils arretent d'emmerder le monde

107.Posté par volto le 14/08/2013 16:34 | Alerter
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Ce que le monde musulman ne comprend pas ou n'entend pas comprendre, c'est que nous vivons et entendons vivre dans une société d'Etat de droit. Et dans une société d'Etat de droit, on ne fait pas ce que l'on veut, comme l'on veut au titre de la religion. Les règles sont dressées par les lois et la loi musulmane n'a rien a dicter en Europe, nos référants ne sont pas religieux, si les leur le sont. Et les Français convertis qui entrendront comme dans l'esprit d'une secte federer des actions religieuses ou proner des valeurs qui relèvent d'un autre temps comme la charia, s'ils en parlent (la charia appliquable en terre d'islam) seront sanctionnés au même titre que les non Français. S'ils entendent féderer ces pratiques qu'ils le fassent chez eux s'ils ont un chez eux, mais pas chez nous. Et les Français musulmans qui entendent féderer ces rites, qu'ils rejoignent ces pays. Mais chez nous, en Europe, nous sommes une terre occidentale et il n'y aura pas d'islamisation de nos lois, ni de nos règles ou habitudes, ce qui revient au meme.

108.Posté par volto le 16/08/2013 22:36 | Alerter
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Après Africain va nous dire que l'islam c'est gentil. Leur unique envie est de tuer tout ce qui n'est pas musulman, de preference les chretiens, ; (Émeutes voile intégral : Le Front national insulte les immigrés et les musulmans de France mais les musulmans font pire, ils tuent les chretiens).
http://m.setal.net/Emeutes-voile-integral-Le-Front-national-insulte-les-immigres-et-les-musulmans-de-France_a16889.html)

Eux ils insultent pas les Chrétiens ils font pire ils les tuent :


Égypte : prise pour cible, la minorité copte vit dans la peur

Les coptes d’Égypte craignent la multiplication des agressions depuis le massacre commis lors de l’évacuation des sit-in des pro-Morsi par les forces de l’ordre mercredi. Plusieurs églises ont été incendiées et des commerces pillés.

Par Antoine MARIOTTI (vidéo)
Gaëlle LE ROUX (texte)

Des églises en feu, des commerces pillés, des familles agressées… Les coptes d’Égypte, régulièrement pris pour cible par les islamistes, vivent aujourd’hui dans la peur des représailles, notamment dans le Sinaï, au Caire ou à Louxor, où les attaques se sont multipliées. Mercredi 14 août, après l’évacuation sanglante des sit-in des partisans du président déchu Mohamed Morsi par les forces de l’ordre, plusieurs églises coptes ont en effet été incendiées à travers l’Égypte. Les autorités égyptiennes recensent trois églises détruites. Mais selon des organisations chrétiennes, le bilan est beaucoup plus lourd.

Selon l'ONG Initiative égyptienne pour les droits de la personne (EIPR), au moins 25 églises ont été incendiées depuis mercredi et des attaques ont visé de nombreuses écoles, maisons et échoppes coptes dans 10 des 27 provinces d'Égypte. "Une cinquantaine d’établissements chrétiens, dont 18 églises, mais pas seulement coptes ou orthodoxes, ont été totalement brûlées et saccagées, témoigne quant à lui Adel Guindy, le président de l’association Solidarité copte, joint au téléphone par FRANCE 24. Et ça continue. Aujourd’hui [jeudi 15 août, NDLR], deux églises ont encore été mises à feu en Haute Égypte."

Soutien affiché du pope au général al-Sissi

Cette minorité chrétienne, qui représente 10 % de la population, a été régulièrement visée par des attaques au cours de ces dernières années. Elle n’a pas non plus été épargnée sous le règne de l’ex-raïs Hosni Moubarak, mais elle paye aujourd’hui le

UN CLIMAT D'EXTRÊME TENSION RÈGNE AU CAIRE

Par Selim EL MEDDEB, envoyé spécial FRANCE 24 au Caire
soutien affiché du chef de l’Église copte, le pope Tawadros II d’Alexandrie, à l’auteur du coup d’État le 3 juillet contre Mohamed Morsi, le général al-Sissi. "Évidemment les coptes payent le prix d'être solidaires avec tous les Égyptiens qui sont sortis dans les rues fin juin pour se débarrasser du régime violent et totalitaire des Frères musulmans", poursuit Adel Guindy.

À Sohag, dans le centre de l’Égypte, les rues sont silencieuses depuis mercredi. Marco, un ingénieur de 27 ans interrogé par l’AFP, décrit un "paysage de désolation", une "ville fantôme". "Les assaillants savaient où vivaient les coptes, témoigne-t-il. Ils scandaient des slogans pro-Morsi et portaient des bandeaux portant l’inscription ‘Frères musulmans’ autour du front". "Les gens sont effrayés, personne n’ose sortir", ajoute-t-il.

Le Maspero Youth Union, un mouvement de la jeunesse copte, n’a cessé de dénoncer les discriminations à l’encontre des chrétiens durant la présidence de Mohamed Morsi. Jeudi, un porte-parole du mouvement a accusé la confrérie des Frères musulmans d’attaquer la minorité chrétienne "sans raison et sans qu’ils n’aient commis aucun crime, excepté celui d’être chrétiens dans un pays dont l’une des factions politiques mène une guerre religieuse".


BELGIQUE Société
Menaces d'attentat: nos militaires doivent éviter de se montrer en uniforme
15 Août 2013 | 19h56


Les services généraux de renseignement de l'armée ont adressé un courrier demandant aux soldats de ne porter l'uniforme qu'en cas de nécessité. Une recommandation qui ferait suite aux menaces d'attentats islamistes.
Symbole d'unité et de puissance de l'armée, l'uniforme militaire s'avèrerait dangereux pour celui qui le porte, notamment en dehors des heures de travail. C'est en tout cas ce qui ressort de plusieurs mails envoyés mercredi par des officiers aux hommes de plusieurs quartiers militaires du pays

Un mail sans équivoque

"Ces mails ne proviennent pas de la Défense officiellement. Ils proviennent d'officiers de sécurité qui ont été informés par le service général du renseignement et de la sécurité qu'il y avait des menaces proférées contre des militaires belges", a confié Patrick Descy, secrétaire permanent CGSP Défense.

Un de ces mails est en effet sans équivoque. En voici un extrait: "Des menaces verbales ont déjà été rapportées, mais une escalade avec emploi de violences physiques envers notre personnel et/ou nos installations ne peut être exclue. Il est conseillé au personnel d'éviter les endroits et les personnes connus pour être en faveur du radicalisme".

Le niveau d'alerte relevé

Nos militaires doivent donc se montrer vigilants, et éviter de porter leur uniforme sur le trajet entre leur lieu de travail et leur domicile.

Les messages de recommandations évoquent également les récentes attaques de militaire à Londres et Paris. Depuis ces événements, l'alerte a été relevée au sein de l'armée belge.

109.Posté par volto le 23/08/2013 12:57 | Alerter
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La vérité oubliée

L'histoire oubliée des Blancs réduits en esclavage.

Les Blancs ont oublié ce dont les Noirs se souviennent.

Le génocide voilé

Sous l’avancée arabe, des millions d’Africains furent razziés, massacrés ou capturés, castrés et déportés vers le monde arabo-musulman à partir des comptoirs à chair humaine de l’Afrique orientale. Telle était en réalité la première entreprise de la majorité des Arabes qui islamisaient les peuples africains, en se faisant passer pour des piliers de la foi et les modèles des croyants


Les historiens américains ont étudié tous les aspects de l'esclavage des Africains par les Blancs, mais ont largement ignoré l'esclavage des Blancs par les Nord-Africains. Christian Slaves, Muslim Masters [ Esclaves chrétiens, maîtres musulmans ] est un récit soigneusement documenté et clairement écrit de ce que le Prof Davis nomme « l'autre esclavage », qui s'épanouit durant approximativement la même période que le trafic transatlantique, et qui dévasta des centaines de communautés côtières européennes. Dans la pensée des Blancs d'aujourd'hui, l'esclavage ne joue pas du tout le rôle central qu'il joue chez les Noirs, mais pas parce qu'il fut un problème de courte durée ou sans importance. L'histoire de l'esclavage méditerranéen est, en fait, aussi sombre que les descriptions les plus tendancieuses de l'esclavage américain.



Au XVIe siècle, les esclaves blancs razziés par les musulmans furent plus nombreux que les Africains déportés aux Amériques.





Un commerce en gros

La côte barbaresque, qui s'étend du Maroc à la Libye moderne, fut le foyer d'une industrie florissante de rapt d'êtres humains depuis 1500 jusqu'à 1800 environs. Les grandes capitales esclavagistes étaient Salé au Maroc, Tunis, Alger et Tripoli, et pendant la plus grande partie de cette période les marines européennes étaient trop faibles pour opposer plus qu'une résistance symbolique.



Le trafic transatlantique des Noirs était strictement commercial, mais pour les Arabes, les souvenirs des Croisades et la fureur d'avoir été expulsés d'Espagne en 1492 semblent avoir motivé une campagne de rapt de chrétiens, ressemblant presque à un djihad.

« Ce fut peut-être cet aiguillon de la vengeance, opposé aux marchandages affables de la place du marché, qui rendit les esclavagistes islamiques tellement plus agressifs et initialement (pourrait-on dire) plus prospères dans leur travail que leurs homologues chrétiens », écrit le Prof. Davis.



Pendant les XVIe et XVIIe siècles, plus d'esclaves furent emmenés vers le sud à travers la Méditerranée que vers l'ouest à travers l'Atlantique. Certains furent rendus à leurs familles contre une rançon, certains furent utilisés pour le travail forcé en Afrique du Nord, et les moins chanceux moururent à la tâche comme esclaves sur les galères.



Ce qui est le plus frappant concernant les raids esclavagistes barbaresques est leur ampleur et leur portée. Les pirates kidnappaient la plupart de leurs esclaves en interceptant des bateaux, mais ils organisaient aussi d'énormes assauts amphibies qui dépeuplèrent pratiquement des parties de la côte italienne. L'Italie était la cible la plus appréciée, en partie parce que la Sicile n'est qu'à 200 km de Tunis, mais aussi parce qu'elle n'avait pas de gouvernement central fort qui aurait pu résister à l'invasion.



De grands raids ne rencontraient souvent aucune résistance.

Quand les pirates mirent à sac Vieste dans le sud de l'Italie en 1554, par exemple, ils enlevèrent un total stupéfiant de 6.000 captifs. Les Algériens enlevèrent 7.000 esclaves dans la baie de Naples en 1544, un raid qui fit tellement chuter le prix des esclaves qu'on disait pouvoir « troquer un chrétien pour un oignon ».



L'Espagne aussi subit des attaques de grande ampleur. Après un raid sur Grenade en 1556 qui rapporta 4.000 hommes, femmes et enfants, on disait qu'il « pleuvait des chrétiens sur Alger ». Pour chaque grand raid de ce genre, il a dû y en avoir des douzaines de plus petits.

L'apparition d'une grande flotte pouvait faire fuir toute la population à l'intérieur des terres, vidant les régions côtières.

En 1566, un groupe de 6.000 Turcs et corsaires traversa l'Adriatique et débarqua à Fracaville. Les autorités ne purent rien faire, et recommandèrent l'évacuation complète, laissant aux Turcs le contrôle de plus de 1300 kilomètres carrés de villages abandonnés jusqu'à Serracapriola.



Quand les pirates apparaissaient, les gens fuyaient souvent la côte pour aller dans la ville la plus proche, mais le Prof. Davis explique que ce n'était pas toujours une bonne stratégie: « Plus d'une ville de taille moyenne, bondée de réfugiés, fut incapable de soutenir un assaut frontal par plusieurs centaines de corsaires, et le reis [ capitaine des corsaires ] qui aurait dû autrement chercher les esclaves par quelques douzaines à la fois le long des plages et dans les collines, pouvait trouver un millier ou plus de captifs opportunément rassemblés en un seul endroit pour être pris. »



Les pirates revenaient encore et encore pour piller le même territoire. En plus d'un bien plus grand nombre de petits raids, la côte calabraise subit les déprédations suivantes, de plus en plus graves, en moins de dix ans : 700 personnes capturées en un seul raid en 1636, un millier en 1639 et 4.000 en 1644.

Durant les XVIe et XVIIe siècles, les pirates installèrent des bases semi-permanentes sur les îles d'Ischia et de Procida, presque dans l'embouchure de la baie de Naples, d'où ils faisaient leur choix de trafic commercial.



Quand ils débarquaient sur le rivage, les corsaires musulmans ne manquaient pas de profaner les églises. Ils dérobaient souvent les cloches, pas seulement parce que le métal avait de la valeur, mais aussi pour réduire au silence la voix distinctive du christianisme.



Dans les petits raids plus fréquents, un petit nombre de bateaux opéraient furtivement, tombant sur les établissements côtiers au milieu de la nuit de manière à attraper les gens « paisibles et encore nus dans leur lit ». Cette pratique donna naissance à l'expression sicilienne moderne, pigliato dai turchi, « pris par les Turcs », ce qui veut dire être attrapé par surprise en étant endormi ou affolé.



La prédation constante faisait un nombre terrible de victimes.

Les femmes étaient plus faciles à attraper que les hommes, et les régions côtières pouvaient rapidement perdre toutes leurs femmes en âge d'avoir des enfants. Les pêcheurs avaient peur de sortir, où ne prenaient la mer qu'en convois. Finalement, les Italiens abandonnèrent une grande partie de leurs côtes. Comme l'explique le Prof. Davis, à la fin du XVIIe siècle « la péninsule italienne avait alors été la proie des corsaires barbaresques depuis deux siècles ou plus, et ses populations côtières s'étaient alors en grande partie retirées dans des villages fortifiés sur des collines ou dans des villes plus grandes comme Rimini, abandonnant des kilomètres de rivages autrefois peuplés aux vagabonds et aux flibustiers ».



C'est seulement vers 1700 que les Italiens purent empêcher les raids terrestres spectaculaires, bien que la piraterie sur les mers continua sans obstacle.

La piraterie conduisit l'Espagne et surtout l'Italie à se détourner de la mer et à perdre leurs traditions de commerce et de navigation, avec des effets dévastateurs : « Du moins pour l'Ibérie et l'Italie, le XVIIe siècle représenta une période sombre dont les sociétés espagnole et italienne émergèrent comme de simples ombres de ce qu'elles avaient été durant les époques dorées antérieures »



Certains pirates arabes étaient d'habiles navigateurs de haute mer, et terrorisèrent les chrétiens jusqu'à une distance de 1600 km. Un raid spectaculaire jusqu'en Islande en 1627 rapporta près de 400 captifs.



Nous pensons que l'Angleterre était une redoutable puissance maritime dès l'époque de Francis Drake, mais pendant tout le XVIIe siècle, les pirates arabes opérèrent librement dans les eaux britanniques, pénétrant même dans l'estuaire de la Tamise pour faire des prises et des raids sur les villes côtières. En seulement trois ans, de 1606 à 1609, la marine britannique reconnut avoir perdu pas moins de 466 navires marchands britanniques et écossais du fait des corsaires algériens. Au milieu des années 1600, les Britanniques se livraient à un actif trafic trans-atlantique de Noirs, mais beaucoup des équipages britanniques eux-mêmes devenaient la propriété des pirates arabes.



La vie sous le fouet.

Les attaques terrestres pouvaient être très fructueuses, mais elles étaient plus risquées que les prises en mer. Les navires étaient par conséquent la principale source d'esclaves blancs. À la différence de leurs victimes, les navires-corsaires avaient deux moyens de propulsion : les esclaves des galères en plus des voiles. Cela signifiait qu'ils pouvaient avancer à la rame vers un bateau encalminé et l'attaquer quand ils le voulaient. Ils portaient de nombreux drapeaux différents, donc quand ils naviguaient ils pouvaient arborer le pavillon qui avait le plus de chances de tromper une proie.



Un navire marchand de bonne taille pouvait porter environ 20 marins en assez bonne santé pour durer quelques années dans les galères, et les passagers étaient habituellement bons pour en tirer une rançon. Les nobles et les riches marchands étaient des prises attractives, de même que les Juifs, qui pouvaient généralement rapporter une forte rançon de la part de leurs coreligionnaires. Les hauts dignitaires du clergé étaient aussi précieux parce que le Vatican payait habituellement n'importe quel prix pour les tirer des mains des infidèles.



À l'approche des pirates, les passagers enlevaient souvent leurs beaux vêtements et tentaient de s'habiller aussi pauvrement que possible, dans l'espoir que leurs ravisseurs les rendraient à leur famille contre une rançon modeste. Cet effort était inutile si les pirates torturaient le capitaine pour avoir des informations sur les passagers. Il était aussi courant de faire déshabiller les hommes, à la fois pour rechercher des objets de valeur cousus dans leurs vêtements et pour voir si des Juifs circoncis ne s'étaient pas déguisés en chrétiens.



Si les pirates étaient à court d'esclaves pour les galères, ils pouvaient mettre certains de leurs captifs au travail immédiatement, mais les prisonniers étaient généralement mis dans la cale pour le voyage de retour. Ils étaient entassés, pouvant à peine bouger dans la saleté, la puanteur et la vermine, et beaucoup mouraient avant d'atteindre le port.



Dès l'arrivée en Afrique du Nord, c'était la tradition de faire défiler les chrétiens récemment capturés dans les rues, pour que les gens puissent se moquer d'eux et que les enfants puissent les couvrir d'ordures.



Au marché aux esclaves, les hommes étaient obligés de sautiller pour prouver qu'ils n'étaient pas boiteux, et les acheteurs voulaient souvent les faire mettre nus pour voir s'ils étaient en bonne santé. Cela permettait aussi d'évaluer la valeur sexuelle des hommes comme des femmes; les concubines blanches avaient une valeur élevée, et toutes les capitales esclavagistes avaient un réseau homosexuel florissant. Les acheteurs qui espéraient faire un profit rapide avec une forte rançon examinaient les lobes d'oreilles pour repérer des marques de piercing, ce qui était une indication de richesse. Il était aussi habituel de regarder les dents d'un captif pour voir s'il pourrait survivre à un dur régime d'esclave.



Le pacha ou souverain de la région recevait un certain pourcentage d'esclaves comme une forme d'impôt sur le revenu. Ceux-ci étaient presque toujours des hommes, et devenaient propriété du gouvernement plutôt que propriété privée. À la différence des esclaves privés, qui embarquaient habituellement avec leur maître, ils vivaient dans les bagnos ou « bains », ainsi que les magasins d'esclaves du pacha étaient appelés. Il était habituel de raser la tête et la barbe des esclaves publics comme une humiliation supplémentaire, dans une période où la tête et la pilosité faciale étaient une part importante de l'identité masculine.



La plupart de ces esclaves publics passaient le reste de leur vie comme esclaves sur les galères, et il est difficile d'imaginer une existence plus misérable. Les hommes étaient enchaînés trois, quatre ou cinq par aviron, leurs chevilles enchaînées ensemble aussi. Les rameurs ne quittaient jamais leur rame, et quand on les laissait dormir, ils dormaient sur leur banc. Les esclaves pouvaient se pousser les uns les autres pour se soulager dans une ouverture de la coque, mais ils étaient souvent trop épuisés ou découragés pour bouger, et se souillaient là où ils étaient assis. Ils n'avaient aucune protection contre le brûlant soleil méditerranéen, et leur maître écorchait leur dos déjà à vif avec l'instrument d'encouragement favori du conducteur d'esclaves, un pénis de bœuf allongé ou « nerf de bœuf ». Il n'y avait presque aucun espoir d'évasion ou de secours; le travail d'un esclave de galère était de se tuer à la tâche -- principalement dans des raids pour capturer encore plus de malheureux comme lui -- et son maître le jetait par-dessus bord au premier signe de maladie grave.



Quand la flotte pirate était au port, les esclaves de galères vivaient dans le bagno et faisaient tout le travail sale, dangereux ou épuisant que le pacha leur ordonnait de faire. C'était habituellement tailler et traîner des pierres, draguer le port, ou les ouvrages pénibles. Les esclaves se trouvant dans la flotte du Sultan turc n'avaient même pas ce choix. Ils étaient souvent en mer pendant des mois d'affilée, et restaient enchaînés à leurs rames même au port. Leurs bateaux étaient des prisons à vie.



D'autres esclaves sur la côte barbaresque avaient des travaux plus variés. Souvent ils faisaient du travail de propriétaire ou agricole du genre que nous associons à l'esclavage en Amérique, mais ceux qui avaient des compétences étaient souvent loués par leurs propriétaires. Certains maîtres relâchaient simplement leurs esclaves pendant la journée avec l'ordre de revenir avec une certaine quantité d'argent le soir sous peine d'être sévèrement battus. Les maîtres semblaient attendre un bénéfice d'environ 20% sur le prix d'achat. Quoi qu'ils fissent, à Tunis et à Tripoli, les esclaves portaient habituellement un anneau de fer autour d'une cheville, et étaient chargés d'une chaîne pesant 11 ou 14 kg.



Certains maîtres mettaient leurs esclaves blancs au travail dans des fermes loin à l'intérieur des terres, où ils affrontaient encore un autre péril : la capture et un nouvel esclavage par des raids de Berbères. Ces infortunés ne verraient probablement plus jamais un autre Européen pendant le reste de leur courte vie.



Le Prof. Davis remarque qu'il n'y avait aucun obstacle à la cruauté : « Il n'y avait pas de force équivalente pour protéger l'esclave de la violence de son maître : pas de lois locales contre la cruauté, pas d'opinion publique bienveillante, et rarement de pression efficace de la part des États étrangers ».

Les esclaves blancs n'étaient pas seulement des marchandises, ils étaient des infidèles, et méritaient toutes les souffrances qu'un maître leur infligeait.



Le Prof. Davis note que « tous les esclaves qui vécurent dans les bagnos et qui survécurent pour écrire leurs expériences soulignèrent la cruauté et la violence endémiques pratiquées ici ». La punition favorite était la bastonnade, par laquelle un homme était mis sur le dos et ses chevilles attachées et suspendu par la taille pour être battu longuement sur la plante des pieds. Un esclave pouvait recevoir jusqu'à 150 ou 200 coups, qui pouvaient le laisser estropié. La violence systématique transformait beaucoup d'hommes en automates.



Les esclaves chrétiens étaient souvent si abondants et si bon marché qu'il n'y avait aucun intérêt à s'en occuper; beaucoup de propriétaires les faisaient travailler jusqu'à la mort et achetaient des remplaçants.



Les esclaves publics contribuaient aussi à un fonds pour entretenir les prêtres du bagno. C'était une époque très religieuse, et même dans les plus horribles conditions, les hommes voulaient avoir une chance de se confesser et, plus important, de recevoir l'extrême-onction. Il y avait presque toujours un prêtre captif ou deux dans le bagno, mais pour qu'il reste disponible pour ses devoirs religieux, les autres esclaves devaient contribuer et racheter son temps au pacha. Certains esclaves de galères n'avaient donc plus rien pour acheter de la nourriture ou des vêtements, bien que durant certaines périodes des Européens libres vivant dans les villes barbaresques contribuaient aux frais d'entretien des prêtres des bagnos.



Pour quelques-uns, l'esclavage devenait plus que supportable. Certains métiers, en particulier celui de constructeur de navire, étaient si recherchés qu'un propriétaire pouvait récompenser son esclave avec une villa privée et des maîtresses. Même quelques résidents du bagno réussirent à exploiter l'hypocrisie de la société islamique et à améliorer leur condition. La loi interdisait strictement aux musulmans de faire le commerce de l'alcool, mais était plus indulgente avec les musulmans qui le consommaient seulement. Des esclaves entreprenants établirent des tavernes dans les bagnos et certains eurent la belle vie en servant les buveurs musulmans.



Une manière d'alléger le poids de l'esclavage était de « prendre le turban » et de se convertir à l'islam. Cela exemptait un homme du service dans les galères, des ouvrages pénibles, et de quelques autres brimades indignes d'un fils du Prophète, mais ne le faisait pas sortir de la condition d'esclave. L'un des travaux des prêtres des bagnos était d'empêcher les hommes désespérés de se convertir, mais la plupart des esclaves semblent ne pas avoir eu besoin de conseil religieux. Les chrétiens pensaient que la conversion mettrait leur âme en danger, et elle signifiait aussi le déplaisant rituel de la circoncision adulte. Beaucoup d'esclaves semblent avoir enduré les horreurs de l'esclavage en les considérant comme une punition pour leurs péchés et comme une épreuve pour leur foi. Les maîtres décourageaient les conversions parce qu'elles limitaient le recours aux mauvais traitements et abaissaient la valeur de revente d'un esclave.



Rançon et rachat des esclaves blanc

Pour les esclaves, l'évasion était impossible. Ils étaient trop loin de chez eux, étaient souvent enchaînés, et pouvaient être immédiatement identifiés par leurs traits européens. Le seul espoir était la rançon.



Parfois, la chance venait rapidement. Si un groupe de pirates avait déjà capturé tant d'hommes qu'il n'avait plus assez d'espace sous le pont, il pouvait faire un raid sur une ville et ensuite revenir quelques jours plus tard pour revendre les captifs à leurs familles. C'était généralement à un prix bien plus faible que celui du rançonnement de quelqu'un à partir de l'Afrique du Nord, mais c'était encore bien plus que des paysans pouvaient se le permettre. Les fermiers n'avaient généralement pas d'argent liquide, et pas de biens à part la maison et la terre. Un marchand était généralement prêt à les acquérir pour un prix modique, mais cela signifiait qu'un captif revenait dans une famille qui était complètement ruinée.



La plupart des esclaves ne rachetaient leur retour qu'après être passés par l'épreuve du passage en pays barbaresque et de la vente à un spéculateur. Les riches captifs pouvaient généralement trouver une rançon suffisante, mais la plupart des esclaves ne le pouvaient pas. Les paysans illettrés ne pouvaient pas écrire à la maison et même s'ils le faisaient, il n'y avait pas d'argent pour une rançon.



La majorité des esclaves dépendait donc de l'œuvre charitable des Trinitaires (fondé en Italie en 1193) et de celle des Mercedariens (fondé en Espagne en 1203). Ceux-ci étaient des ordres religieux établis pour libérer les Croisés détenus par les musulmans, mais ils transférèrent bientôt leur œuvre au rachat des esclaves détenus par les Barbaresques, collectant de l'argent spécifiquement dans ce but. Souvent ils plaçaient des boîtes à serrure devant les églises avec l'inscription « Pour la récupération des pauvres esclaves », et le clergé appelait les riches chrétiens à laisser de l'argent dans leurs vœux de rédemption. Les deux ordres devinrent des négociateurs habiles, et réussissaient habituellement à racheter les esclaves à des meilleurs prix que ceux obtenus par des libérateurs inexpérimentés. Cependant, il n'y avait jamais assez d'argent pour libérer beaucoup de captifs, et le Prof. Davis estime que pas plus de 3 ou 4% des esclaves étaient rançonnés en une seule année. Cela signifie que la plupart laissèrent leurs os dans les tombes chrétiennes sans marque en dehors des murs des villes.



Les ordres religieux conservaient des comptes précis de leurs succès. Les Trinitaires espagnols, par exemple, menèrent 72 expéditions de rachats dans les années 1600, comptant en moyenne 220 libérations chacune. Il était habituel de ramener les esclaves libérés chez eux et de les faire marcher dans les rues des villes dans de grandes célébrations. Ces défilés devinrent l'un des spectacles urbains les plus caractéristiques de l'époque, et avaient une forte orientation religieuse. Parfois les esclaves marchaient dans leurs vieux haillons d'esclaves pour souligner les tourments qu'ils avaient subis; parfois ils portaient des costumes blancs spéciaux pour symboliser la renaissance. D'après les archives de l'époque, beaucoup d'esclaves libérés ne se rétablissaient jamais complètement après leurs épreuves, particulièrement s'ils avaient passé beaucoup d'années en captivité.



Combien d'esclaves ?

Le Prof. Davis remarque que des recherches énormes ont été faites pour évaluer aussi exactement que possible le nombre de Noirs emmenés à travers l'Atlantique, mais qu'il n'y a pas eu d'effort semblable pour connaître l'ampleur de l'esclavage en Méditerranée. Il n'est pas facile d'obtenir un compte fiable. les Arabes eux-mêmes ne conservaient généralement pas d'archives. Mais au cours de dix années de recherches le Prof Davis a développé une méthode d'estimation.



Par exemple, les archives suggèrent que de 1580 à 1680 il y a eu une moyenne de quelque 35.000 esclaves en pays barbaresque. Il y avait une perte régulière du fait des morts et des rachats, donc si la population restait constante, le taux de capture de nouveaux esclaves par les pirates devait égaler le taux d'usure. Il y a de bonnes bases pour estimer les taux de décès. Par exemple, on sait que sur les près de 400 Islandais capturés en 1627, il ne restait que 70 survivants huit ans plus tard. En plus de la malnutrition, de la surpopulation, de l'excès de travail et des punitions brutales, les esclaves subissaient des épidémies de peste, qui éliminaient généralement 20 ou 30% des esclaves blancs.



Par un certain nombre de sources, le Prof Davis estime donc que le taux de décès était d'environ 20% par an. Les esclaves n'avaient pas accès aux femmes, donc le remplacement se faisait exclusivement par des captures.



Sa conclusion : Entre 1530 et 1780, il y eut presque certainement un million et peut-être bien jusqu'à un million et un quart de chrétiens européens blancs asservis par les musulmans de la côte barbaresque.



Cela dépasse considérablement le chiffre généralement accepté de 800.000 Africains transportés dans les colonies d'Amérique du Nord et, plus tard, dans les États-Unis.



Les puissances européennes furent incapables de mettre fin à ce trafic.

Le Prof. Davis explique qu'à la fin des années 1700, elles contrôlaient mieux ce commerce, mais qu'il y eut une reprise de l'esclavage des Blancs pendant le chaos des guerres napoléoniennes.



La navigation américaine ne fut pas exempte non plus de la prédation. C'est seulement en 1815, après deux guerres contre eux, que les marins américains furent débarrassés des pirates barbaresques. Ces guerres furent des opérations importantes pour la jeune république; une campagne est rappelée par les paroles « vers les rivages de Tripoli » dans l'hymne de la marine.

Quand les Français prirent Alger en 1830, il y avait encore 120 esclaves blancs dans le bagno.



Pourquoi y a-t-il si peu d'intérêt pour l'esclavage en Méditerranée alors que l'érudition et la réflexion sur l'esclavage des Noirs ne finit jamais? Comme l'explique le Prof Davis, des esclaves blancs avec des maîtres non-blancs ne cadrent simplement pas avec « le récit maître de l'impérialisme européen ». Les schémas de victimisation si chers aux intellectuels requièrent de la méchanceté blanche, pas des souffrances blanches.



Le Prof Davis remarque aussi que l'expérience européenne de l'asservissement à grande échelle fait apparaître le mensonge d'un autre thème gauchiste favori : que l'esclavage des Noirs aurait été un pas crucial dans l'établissement des concepts européens de race et de hiérarchie raciale.



Ce n'est pas le cas; pendant des siècles, les Européens vécurent eux-mêmes dans la peur du fouet, et un grand nombre assista aux défilés de rachat des esclaves libérés, qui étaient tous blancs. L'esclavage était un sort plus facilement imaginable pour eux-mêmes que pour les lointains Africains.



Avec un peu d'efforts, il est possible d'imaginer les Européens se préoccupant de l'esclavage autant que les Noirs. Si les Européens nourrissaient des griefs concernant les esclaves des galères de la même manière que les Noirs font pour les travailleurs des champs, la politique européenne serait certainement différente. Il n'y aurait pas d'excuses rampantes pour les Croisades, peu d'immigration musulmane en Europe, les minarets ne pousseraient pas dans toute l'Europe, et la Turquie ne rêverait pas de rejoindre l'Union européenne. Le passé ne peut pas être changé, et les regrets peuvent être pris à l'excès, mais ceux qui oublient paient aussi un prix élevé.



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Source : Robert C. Davis, Christian Slaves, Muslim Masters: White Slavery in the Mediterranean, the Barbary Coast, and Italy, 1500-1800, Palgrave Macmillan, 2003, 246 pages, 35 dollars US.



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Le génocide voilé

Sous l’avancée arabe, des millions d’Africains furent razziés, massacrés ou capturés, castrés et déportés vers le monde arabo-musulman à partir des comptoirs à chair humaine de l’Afrique orientale. Telle était en réalité la première entreprise de la majorité des Arabes qui islamisaient les peuples africains, en se faisant passer pour des piliers de la foi et les modèles des croyants

http://www.pvr-zone.ca/esclave_blanc.htm

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