Vélingara : le syndicat des enseignants libres du Sénégal menace d’aller en grève après fermeture de la mutuelle de sante

SETAL.NET - La fermeture de la mutuelle de santé de Vélingara n’est pas du gout des enseignants du syndicat des enseignants libres du Sénégal qui sont dans le département de cette partie de la région de Kolda. Le syndicat a brandi des menaces de perturber tous les enseignements-apprentissages dans tous les établissements scolaires du département. Cette décision fait suite à la fermeture de la mutuelle de santé qui était chargée d’assurer les enseignants une couverture sanitaire.


A en croie, le secrétaire départemental dudit syndicat : « des enseignants qui s’étaient rendu à des pharmacies pour chercher des médicaments ont vu les gérants leur dire qu’ils ne pourront pas maintenant avoir de médicaments de leurs mains parce que tout simplement la mutuelle doit de l’argent aux pharmacies d’une somme estimée à hauteur de 5 millions de nos francs et si ce n’est pas cet argent qui est remboursé aucun enseignant ne pourra avoir des approvisionnements en médicaments dans les pharmacies si ce n’est quand-t- il achète. Et, c’est la suite de ce constat que nous avons décidé de nous réunir pour se pencher sur la question car c’est inadmissible qu’en tant qu’enseignants nous respections nos engagements en versant de façon régulière de l’argent à la mutuelle pour notre assurance maladie et aujourd’hui, qu’on vient nous dire qu’on ne peut plus obtenir ce privilège ; c’est vraiment absurde », a-t-il martelé. « Ils n’ont qu’à nous dire où, est donc passé notre argent. Il ya quelque jours, avant le fermeture de la mutuelle, on nous avait dit que le problème se poser au niveau national en nous  faisant croire que les responsables étaient en voyage et qu’ils seront de retour, cela ne fait même un espace d’un mois, on revient pour nous dire que cette argent s’est volatilisée dans la nature comme çà, ces gens là veulent nous prendre pour des demeurer », a-t-il ajouté. « Mais n’allons nous laisser faire nous allons nous battre jusqu’au bout pour qu’on nous rende notre argent. Sinon la mutuelle continue de prendre en charge notre couverture médicale comme d’habitude. Si ce n’est ce qui est fait nous allons demander à tous les enseignants du département partout là, où, ils se trouvent de ne pas faire cours jusqu’à ce que nous obtenions satisfaction.  D’ailleurs dans les jours qui viendront, nous allons organiser des rencontre pour statuer ce que ce entreprenons de faire si les autorités ne réagissent pas », a-t-il conclu.

ABDOULAYE WANDIANGA (correspondance).

Abdou Khadre Cissé

Mercredi 23 Mai 2012 10:08

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