VELINGARA: La fièvre Ebola sème la panique au marché hebdomadaire de Diaobé.

SETAL.NET - Suite à la sortie d'un arrêté des autorités administratives interdisant tout échange commercial dans les marchés hebdomadaires à cause de la fièvre Ebola qui sévit en guinée Conakry, voisine, commerçants et acheteurs se bousculent pour retourner au bercail.


Des guinéens déjà sur les lieux depuis Mardi soir avec des camions remplis de fruits, légumes et autres produits ont été rencontrés au syndicat ou l'on déverse les containers. L'une d'elle Aïssatou Diaby, venue de Labé, non seulement n'a pas été informé à temps mais aussi déplore le gâchis qui y découle. Elle a investi plus d'1 millions FCFA pour acheminer sa marchandise à Diaobé et aujourd’hui que rien n'est autorisé à vendre, elle risque de connaitre sa plus grande perte commerciale et ses fruits vont pourrir dans les heures qui viennent à savoir les oranges et les mangues.

Parmi les passagers Guinéens qui viennent de débarquer, le chauffeur Mamadou Dieng Diallo soutient que les frontières si poreuses n'ont pas été fermées. Ils ont voyagé sans être avisés qu'une telle situation demeure au Sénégal.

Obligés de rebrousser chemin avec leurs marchandises, femmes, jeunes et enfants s'affairent autour de leurs bagages. C'est la panique totale devant des gendarmes, des agents de service d'hygiène et des militaires qui veillent au grain. Et pour trouver les moyens de locomotion, cela relève d'un véritable parcours de combattant. Et pourtant certains ont compris l'importance de ses dispositions prises par l'Etat du Sénégal et particulièrement le chef de l'exécutif départemental Amadou Macktar Cissé et le Médecin chef du district sanitaire, Félix Diouf. Pour éviter toute contamination de la fièvre Ebola qui a fait des victimes en Guinée Conakry.

Seulement, commerçants, vendeurs et résidents auraient souhaité que cet arrêté survenu hier aux environs de 12 h puisse être divulgué bien avant le louma pour qu'ils puissent prendre leurs dispositions mais une fois arrivés à destination qu'on leur donne la peine d'écouler leurs produits  ou de les conserver dans des magasins ,sinon ce serait un véritable gâchis.

Boubacar Diallo, natif de la localité soutient que dés demain leur village sera le dépotoir de toutes les ordures de la sous région .Beaucoup de fruits et légumes pourris seront déversés dans le marché. Une insalubrité qui  menace même la santé des riverains du marché qui ont leur progéniture à entretenir, à soigner et à éduquer. Du coté de la mairie, nous reviendrons pour de plus amples informations car selon nos sources ce sont des milliards de FCFA qui ne seront point versés au trésor public faute d'échanges commerciaux.

El Hadji Lonka Sabaly

Mercredi 26 Mars 2014 13:58

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