Un diplomate Sénégalais déplore l’opération Fodé Kaba 2

SETAL.NET-Trente et un après, un diplomate Sénégalais, le chancelier Ibrahima Sène a déploré le manque d’accords suite à l’intervention militaire Sénégalaise en Gambie.


Le 31 juillet 1981, plus d'un an après la démission de Léopold Sédar Senghor succédé dans les mêmes circonstances par son Premier ministre, Abdou Diouf, l’armée Sénégalaise était intervenue en Gambie suite à un coup d’Etat de Kukoi Samba Sanha contre le président Dawda Diawara. Ce dernier avait son salut qu’à l’intervention des Diambasr qui ont empêché, le jeune militaire à prendre le pouvoir. A quelle fin ? C’est là où se trouve toute l’équivoque. En tout cas, selon le chancelier Ibrahima Sène qui a publié hier un ouvrage sur le Diplomatie Sénégalaise, cette intervention en Gambie avait posé un problème avec l’absence d’accords. Seulement, soutient-il, Abdou Diouf avait estimé qu’il était nécessaire que le Sénégal intervienne compte tenu de menace de jonction des forces avec la rébellion Casamançaise. M Sène a aussi expliqué que celle de la Guinée Bissau (Opération Gabou) en 1998, « légitime », n’avait pas eu échos favorable du côté de l’opinion publique et de la classe politique, informe l’As. Pour rappel, le 31 décembre 1980, Leopold Sedar Senghor démissionne. En application de l’article 35 de la loi 76-27 du 6 avril 1976, il laisse le pouvoir à Abdou Diouf, son premier ministre depuis 1970. La dégradation du climat politique et social pourrait être à l’origine de cette décision. Et le 26 décembre 1982, une marche des populations de la Casamance à la gouvernance de Ziguinchor avait été réprimée dans le sang par le pouvoir central. Depuis ce jour, une rébellion réclament l'indépendance de cette partie sud du Sénégal.


Jeudi 30 Juillet 2015 13:09

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