Pour recouvrer les biens planqués à l’Etranger, l’Etat a sorti la grosse artillerie. En effet, Libération de ce jeudi révèle qu’outre Me Félix Moussa Sow, qui est à Paris depuis mardi dernier, Me William Bourdon et son confrère Me Simon Ndiaye ont rejoint le pool d’avocat commis pour une éventuelle plainte contre 25 dignitaires de l’ancien régime.
S’agissant de Me Bourdon, ses faits d’armes lui ont valu son surnom « Le cauchemar des pilleurs de biens publics ». Âgé de 56 ans, ce pénaliste est spécialisé dans la défense des intérêts des victimes de la mondialisation et des crimes contre l’Humanité. Avocat des causes fort médiatisées, c’est lui qui, fait remarquer Libération lu par Setal.net, en 2000, avait porté plainte contre l’ancien président Tchadien, Hissène Habré pour crime contre l’humanité. Il y a quelques mois, il indiquait dans les colonnes du quotidien Le Parisien « Nous travaillons sur le patrimoine immobilier d’Abdoulaye Wade, le Président du Sénégal, et de son fils Karim. Plusieurs éléments liés au climat de corruption du deuxième mandat du Président Wade font l’objet de vérifications. Elles pourraient déboucher sur une procédure judiciaire en France et à l’étranger. Notre plainte pourrait être élargie au Sénégal et à d’autres pays africains, mais aussi à d’autres chefs d’Etat sur d’autres continents ». Des propos qui n’ont pas plu à Wade qui avait déposé une plainte pour diffusion de fausses nouvelles et diffamation. Mais jusque-là, le Doyen des juges d’instruction n’a pas reçu la confirmation de cette plainte.
Pour ce qui est de son confrère Me Simon Ndiaye du barreau de Paris, Libération nous apprend qu’il est un habitué des gros dossiers. Parmi ceux-ci, on peut citer le procès de l’explosion de l’usine Azf à Toulouse, l’incendie du Tunnel du Mont blanc, l’accident d’un airbus au dessus du Mont Sainte-Odile…avec Me Félix Moussa Sow et Me William Bourdon, conclue Libération, ils forment le trio de choc de l’Etat du Sénégal dans la traque aux présumés détourneurs de deniers publics du défunt régime.
S’agissant de Me Bourdon, ses faits d’armes lui ont valu son surnom « Le cauchemar des pilleurs de biens publics ». Âgé de 56 ans, ce pénaliste est spécialisé dans la défense des intérêts des victimes de la mondialisation et des crimes contre l’Humanité. Avocat des causes fort médiatisées, c’est lui qui, fait remarquer Libération lu par Setal.net, en 2000, avait porté plainte contre l’ancien président Tchadien, Hissène Habré pour crime contre l’humanité. Il y a quelques mois, il indiquait dans les colonnes du quotidien Le Parisien « Nous travaillons sur le patrimoine immobilier d’Abdoulaye Wade, le Président du Sénégal, et de son fils Karim. Plusieurs éléments liés au climat de corruption du deuxième mandat du Président Wade font l’objet de vérifications. Elles pourraient déboucher sur une procédure judiciaire en France et à l’étranger. Notre plainte pourrait être élargie au Sénégal et à d’autres pays africains, mais aussi à d’autres chefs d’Etat sur d’autres continents ». Des propos qui n’ont pas plu à Wade qui avait déposé une plainte pour diffusion de fausses nouvelles et diffamation. Mais jusque-là, le Doyen des juges d’instruction n’a pas reçu la confirmation de cette plainte.
Pour ce qui est de son confrère Me Simon Ndiaye du barreau de Paris, Libération nous apprend qu’il est un habitué des gros dossiers. Parmi ceux-ci, on peut citer le procès de l’explosion de l’usine Azf à Toulouse, l’incendie du Tunnel du Mont blanc, l’accident d’un airbus au dessus du Mont Sainte-Odile…avec Me Félix Moussa Sow et Me William Bourdon, conclue Libération, ils forment le trio de choc de l’Etat du Sénégal dans la traque aux présumés détourneurs de deniers publics du défunt régime.