Dans son interview tant attendue, l'actrice porno relate notamment des insinuations inquiétantes.
ÉTATS-UNIS - Des semaines que l'Amérique attendait de l'entendre. Depuis qu'elle est sortie de son silence, l'actrice porno Stormy Daniels est devenue un symbole pour les opposants à Donald Trump, n'hésitant pas à attaquer publiquement le président des États-Unis pour gagner le droit de relater leur histoire, une relation sexuelle, des menaces et des pressions.
Et ce dimanche 25 mars au soir, une interview dans laquelle elle promettait de se confier était enfin diffusée par CBS, dans l'émission "60 minutes", après des semaines de doute sur le fait qu'elle puisse s'exprimer du fait de l'existence d'un accord de confidentialité entre elle et le camp Trump.
"Ce serait dommage qu'il arrive quelque chose à sa maman..."
Dans l'interview, menée par le journaliste star Anderson Cooper, Stormy Daniels -de son vrai nom Stephanie Gregory Clifford- raconte avoir eu une relation sexuelle avec le président Donald Trump en juillet 2006, puis avoir été menacée physiquement lorsqu'elle a voulu en faire état publiquement. Bien qu'il ne contienne pas de révélations marquantes, place encore un peu plus le président américain dans l'embarras.
Stormy Daniels relate notamment un épisode où elle se rendait à un cours de sport en compagnie de sa fille, alors encore un bébé dans un berceau. "J'étais tournée vers la banquette arrière, en train de sortir les couches et tout ça... Et un type se rapproche et me dit: 'Laisse Trump tranquille. Oublie cette histoire.' Et ensuite, il se penche et regarde ma fille et dit: 'C'est une très jolie petite fille. Ce serait dommage qu'il arrive quelque chose à sa maman...' Et il a disparu."
"Je ne suis pas une victime, et je n'ai jamais dit que j'étais une victime"
Alors qu'elle pourrait être condamnée à payer des sommes considérables pour être sortie de son silence, Stormy Daniels a d'emblée expliqué être prête à courir le risque. "Je parle parce que je crois qu'il est crucial que je puisse me défendre. Je n'avais aucun souci à ne pas parler du tout, mais en revanche, cela me pose un problème qu'on dise que je suis une menteuse ou que je fais ça pour l'argent." Et d'ajouter au sujet du mouvement de libération de la parole des femmes: "Ceci n'a rien à voir avec #MeToo. Je ne suis pas une victime, et je n'ai jamais dit que j'étais une victime. Je crois qu'essayer de m'utiliser pour faire progresser cette cause ne va rien faire d'autre que d'avoir des répercussions terribles sur les vraies victimes."
Plus d'informations à venir...