Ndiaga Diouf
Le père du nervi Ndiaga Diouf est dans tous ses états. La cause de cet état dans lequel se trouve le pater d’un des nervis qui ont pris d’assaut le matin du 22 décembre dernier la mairie de Barthélémy Dias avant qu’une fusillade ne s’en suivit, c’est la tournure prise par les événements. En effet, le présumé meurtrier, Barthélémy Dias a bénéficié d’une liberté provisoire. Ce qui de l’avis de Alioune Diouf est plus que surprenante. Cela étant dit, il refuse que l’affaire qui a trait avec la mort de son fils soit classée sans suite. « Je suis un père et tous les autres pères doivent comprendre ma douleur de voir mon enfant sur qui je fondais beaucoup d’espoir être tué de la sorte », geint Alioune Diouf. Qui donne un ultimatum pour que la lumière éclate dans cette affaire. « Nous ne laisserons pas faire. J’avertis que le 22 décembre prochain, cela fera un an que mon fils a été froidement abattu. Si d’ici là l’Etat ne réagit pas, alors je répète qu’il sera responsable de tout ce qui arrivera », prévient-t-il.