Dans sa volonté de rationnaliser les dépenses de l’Etat, le chef de l’Etat, après une enquête sur la gestion du Patrimoine bâti de l’Etat, a décidé de supprimé les logements conventionnés dont bénéficiait plus de 700 hauts cadres de l’administration dont 57 magistrats. Mais ces derniers qui ont été les premiers à être sommés de quitter leurs domiciles n’entendent pas bouger d’un iota. C’est en tout cas la consigne qui leur a été donnée par le président de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums). Quand bien même membre de la commission d’instruction de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), le magistrat Abdou Aziz Seck a poussé ses pairs à la rébellion et leur demande de ne donner aucune suite aux mises en demeure que le secrétaire général de la Présidence à qui le président Sall a demandé de faire exécuter cette mesure, leur a servies ce jeudi. Ainsi, les magistrats dénoncent un « procédé cavalier et illégal du secrétaire général de la Présidence » qui, à leur avis, « ignore vraisemblablement les procédures en la matière ». Le bras de fer est engagé et l’on saura d’ici au 30 juin de cette année, qui des deux parties remportera la manche.
Sommés de quitter leurs logements de fonction : Les magistrats disent niet à Macky Sall
SETAL.NET - Que le président de la République ne compte pas sur les magistrats pour vider leurs logements de fonction. L’union des magistrats du Sénégal a demandé à ses membres de ne donner aucune suite aux mises en demeure que leur a servies le secrétaire général de la Présidence.
Abdou Khadre Cissé
Samedi 4 Janvier 2014 10:56
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