Résolution du conflit casamançais : Ces « perroquets » que Macky doit imposer un silence au risque de le…

SETAL.NET - Beaucoup de choses ont été dites sur l’origine du conflit casamançais et surtout sur la solution réelle à résoudre la crise qui a tant duré. A cet effet, plusieurs personnes qui se réclament fin connaisseurs du problème casamançais en font leur domaine de prédilection.


Ces dernières ne cessent depuis plusieurs décennies de se prononcer dès fois sur des propos à la limite incohérents,  trufés de contre-vérités on ne sait pour quelle raison.

En tout cas depuis la campagne électorale pour le présidentielle de 2012, l’actuel chef de l’Etat Macky Sall, un produit rural (C’est important de le souligner) a exprimé toute sa volonté d’aller à la recherche d’une paix définitive dans le conflit.

Premier jalon posé, en tout cas médiatisé : la libération des huit militaires sénégalais froidement attaqués dans leurs positions à Kabeum (Sedhiou), Diégoune (Bignona) et Affignam (Bignona) avant d’être pris. Dimanche, 31 décembre ces personnes n’ont rien à offrir comme cadeau au Sénégalais que de raconter des choses dont elles ne sont pas sûres. Du moins, sans au préalable faire des investigations précises. L’une était dans la matinée de cette fin d’année dans une radio privée, l’autre dans l’après midi sur une télé privée de Dakar.

Comme à leur habitude, elles ont passé tout leur temps à dire des choses qui n’existaient que dans leur tête et par le support médiatique, elles sont quand même parvenues à les partager avec les 12 millions de Sénégalais et les étrangers vivant parmi nous. Bref, l’importance c’est d’arriver à une paix définitive comme le souhaite le président de la République Macky Sall.

Mais ne doit-il pas se débarrasser de ses perroquets et caméléons qui changent de couleurs selon le paysage ? Car le temps n’est plus à la stigmatisation, encore moins de se prendre comme spécialiste de la question. Nous avons tout vu et tout, tout entendu et tout su, sur ce qui s’était passé dans les tentatives de résolution conflit.

Imaginez-vous, comme on le dit dans le domaine de l’information que avant de collecter ou de diffuser une information assurez-vous qu’elle soit « intéressante » ? En plein échange avec le journaliste Alassane Samba Diop et l’autre invité Amet Lamine Manga, historien Casamançais et enseignant au collège universitaire d’Oslo en Norvège, le monsieur Casamance des médias a eu le culot de nous informer que « Le véritable fondateur du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance, ce n’est pas feu l’abbé Diamacoune, mais c’est plutôt Sidy BADJI »

Et que ce dernier, c’est après une visite qu’il a rendu au prélat dans une prison de Dakar qu’il était retourné en Casamance (pour informer les populations sud du droit de la Casamance à son indépendance. Et que les documents qui l’attestent seraient entre les mains de l’abbé en ce temps en prison en février 1983).

Ce que ce monsieur qui a été créé par les médias ignore sur toute la ligne, c’est que cette période coïncide inéluctablement avec la création de la branche armée du MFDC, « Attika » le guerrier en langue Diola qu’il dû confondre avec le MFDC. Ca fait deux ! Mais c’est pratiquement la même chose. Un processus qui a d’ailleurs débouché sur les pertes militaires de Mandina Mancagne(Le 19 aout 1997), de Santhiaba Manjack, Il a été rattrapé malheureusement par l’histoire, avec l’intervention de son co-invité, M Manga, sur le véritable créateur du MFDC.

A coup sûr, nous voilà en face des Sénégalais, des gens qui utilisent selon leur bon vouloir des termes comme « fables » etc pour caricaturer les fondements de la crise casamançaise. A la limite, des gens qui ont gueulé jusqu’à être cooptés comme conseiller, l’un de la Première dame et l’autre du président de la République.

Ne savent-ils pas qu’à la place du « Masla » : (compromissions), un casaçais préfère dire la vérité. Ne sont t-ils pas des gens qui prétendent connaitre l’histoire du conflit plus que les casamançais ? A coup sûr, ils ignorent encore une fois et sur toute la ligne, la sociologie casamançaise, dans cette partie où regorge une multiplicité d’ethnie (plus de 7) sans compter les wolofs et les sérères. Elles sont d’ailleurs nombreuses, comme c’est le cas de l’autre invité le même jour dans une télé privé.

Le conseiller du président de la République a été contredit par Macky Sall, sur l’apport de la Communauté Saint-Edigio sur la libération de huit militaires sénégalais, alors qu’il transmettait le message de fin d’année. Ce 2ème monsieur Casamance, si on peut l’appeler ainsi a exclu ces italiens dans la libération des prisonniers militaires, les minimisant jusqu’à les traiter de l’ONU des pays pauvres.

Pour lui, c’est le président Gambien Yaya Jammeh qui est l’acteur principale de la libération de ces militaires. En plus il nous dit que Yaya Jammeh soutient forcément les rebelle parce qu’il est diola.

Ces pensées stigmatisantes n’ont plus droit de cité. Car s’il ya des populations sénégalaises qui sont victimes et ce jusqu’à présent du mépris, de la stigmatisation, du népotisme, de l’indifférence, de la magouille, c’est bien les casamançais.

Ce dernier même disait qu’au Sénégal : les projets sont destinés à la Casamance et les milliards à Touba. C’est tristement vrai. Tous ces messieur Casamance étaient tout autres hier.

Cela rappelle un responsable d’un groupe de presse de la place qui l’année dernière dans une émission qu’il a lui-même animé a fait comprendre au Sénégalais que les casamançais veulent construire l’axe des trois « B », à savoir : Banjul, Bignona, et Bissau. En clair le retour de l’ancien ensemble du Gabou qui regrouperait à l’époque l’ensemble Casamance Gambie la Guinée Bissau.

Mais le grand malheur, c’est qu’aucune personne n’est sortie d’une école de géopolitique, et les plus bavardes, personne ne connait les écoles sénégalaises dont elles sont issues. Elles se disent journaliste-politologue (nous aimerions savoir l’école où il sorti) et l’autre de journaliste-consultant.

Pape Diattao BADJI

Mercredi 2 Janvier 2013 13:39

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