Prostitution à Kharakhéna (Kédougou) : Ici, une seule nuit suffit pour récolter 900 mille francs

SETAL.NET-Kharakhéna ! Ce nom de village est désormais inscrit dans l’histoire du plus vieux métier du monde. Pardon au Sénégal. Né des conséquences des altercations meurtrières entre orpailleurs entre Burkinabé et maliens il ya de cela quelques mois (un bilan macabre) à Diyabougou, ce village a été crée pour canaliser, d’après Grand-Place, les prostituées dans cette zone d’orpaillage plus connu sous le nom de « Diouras ».


 
Ici, lit-on dans le journal, Nigérianes, Maliennes, Ghanéennes, Guinéennes et Sénégalaises bien organisées dans le cadre de l’accueil des chasseurs du plaisir sexuel ne laissent la chance à personne.

Et ces orpailleurs souvent sous l’emprise de l’alcool, de la drogue et pris au piège du désir sexuel sont à la merci des ces prostituées. Selon notre source, les femmes sénégalaises, très prisées sont constituées de divorcées et de diongoma (femmes mûres). Quant aux prix de la passe, ils varient entre 10 milles et 50.000. Il y’a même des orpailleurs, poursuit notre source qui n’hésitent même pas à donner 500.000 francs CFA pour une  nuit. Toutefois, ces femmes et Diongoma restent confrontées à la concurrence « déloyale » que leur imposent les jeunes filles qui ne « détiennent pas des carnets de visites »

Selon ces dernières, ces jeunes filles sont beaucoup plus accessibles qu’elles. Car, ces jeunes filles sont à même capables d’aborder les clients n’importe où et n’importe comment. Dans ce village, les prostituées sont les plus riches, car en une nuit, apprend –on toujours de Grand-Place on peut  récolter 900.000 FCFA.
 
 
 
 
 

Pape Diattao Badji

Mercredi 15 Mai 2013 14:24

Dans la même rubrique :