Pr Mamadou Diombéra " Quand je suis arrivé à la tête du Crous de Ziguinchor.

Je n'ai pas été limogé. J'ai plutôt été remplacé. Parce que c'est un poste nominatif. Je ne peux pas me prévaloir d'être le propriétaire du crous. Il ya 15 millions de Sénégalais, j'ai été choisi pour conduire les destinés du crous J'ai fait mes preuves. Depuis quatre ans, que j'ai été à la tête du Crous de Ziguinchor. Je remercie le bon dieu. Parce que je n'ai pas fait de malversations contrairement à ce que les gens disaient. Il n'y a aucun chat à foulleter. Des gens voyaient mal que je sois là parce que quelque part leurs intérêts n'étaient pas pris en compte.Des gens voyaient mal que je sois là parce que quelque part leurs intérêts n'étaient pas pris en compte. C'est tout. Je considère que le Crous, c'est derrière moi. Maintenant, il faut s'engager résolument vers l'avenir. Je poursuis notre caravane "feusseul liguey Macky Sall".

En dehors de tout cela, la bataille politique se poursuit. Parce que c'est grâce à la politique que j'ai été nommé à ce poste, peut-être que ce sera grâce à la politique qu'ils me donneront quelque chose d'autre. En bon musulman, sur plusieurs millions de Sénégalais, on m'a confié un instrument. Je n'ai aucun remord à me faire. Si ce n'est que rendre grâce à dieu. Remercier les populations de Ziguinchor et le président Macky Sall...

Mon bilan, c'est la création d'emplois et la réponse aux attentes des étudiants. Parce que quand nous sommes arrivés, on ne savait pas par où démarrer. Et vous comprenez avec moi que la phase de démarrage est plus difficile que quoi que ce soit quand on est pionnier. Et il n'y avait pas de moyens. Le Crous a démarré avec 750 millions cfa de budget et partout, il y avait une demande sociale extraordinaire. Aujourd'hui, le budget est quasiment de 2,8 milliards cfa. Donc, vous comprenez qu'aujourd'hui, il y a eu une augmentation substentielle du budget. Et au démarrage, il y avait plus d'attentes que maintenant.

Parce que, quand on démarrait, il n'y avait pas de toilettes, il n'y avait pas de restauration de qualité. Parce que vous vous rappelez que la restauration se faisaient avec du bois de chauffe. Il n'y avait pas de marmite, il n'y avait pas de lave-vaisselle... Et il y avait quasiment un désordre total. Il fallait mettre de l'ordre et en même temps travailler résolument vers la satisfaction des attentes des étudiants. Et c'est ce que, nous avons fait. Nous avons répondu de manière prompte aux préoccupations des étudiants.

L'université a également ses réalités dans la gestion des œuvres sociales. Moi en tout cas, tout ce que je lui souhaite, c'est un succès dans ses missions. Chacun a sa capacité de management. Et la réalité du terrain universitaire, ce n'est pas la réalité du terrain ailleurs. Non seulement l'université de Ziguinchor fait partie des universités les plus difficiles à gérer et vous allez vous en rendre compte. Et c'est la manière même dont l'université de Ziguinchor est née, c'est la manière également dont elle est gérée. D'habitude, l'université est très difficile à gérer et plus particulièrement les étudiants... En tout cas, je souhaite plein succès à mon successeur. Lui demander d'ouvrir ses portes, d'écouter et discuter avec tout le monde. Mais l'université est un milieu de faux jeux.

Je demande à la population de Ziguinchor de se conformer aux recommandations du président Macky Sall. Il a appelé les Sénégalais à respecter les mesures barrières, se laver régulièrement les mains et également au port du masque. Évitez les grands regroupements sans masque. Donc, il faut que les gens respectent les mesures barrières. Le président qui vient de lever l'état d'urgence est très sensible à la situation économique du pays. Donc, il faut que les gens jouent aussi leur partition,qu'ils disent que la maladie est là.