Pourquoi le refus de grâce rendra compliqué, l’affaire Karim Wade ?

SETAL.NET-C’est aujourd’hui que l’affaire Karim Wade va être au cœur des débats au Conseil des Droits de l’Homme des nations unies Genève.


Dans un entretien accordé à l’Observateur, le professeur de Droit, Mady Boireau a estimé que l’affaire ne peut être que d’ordre politique. « Mais la seule logique devrait être après la décision du Groupe de travail des Nations unies, de libérer Karim Wade. Maintenant que le Cour suprême du Sénégal a confirmé l’arrêt rendu par la Cour de répression de l’enrichissement illicite(Crei), c'est-à-dire qu’elle est définitive en droit, en conséquence qu’est ce qui peut se passer ? », s’interroge t-il avant de donner des propositions « Il n’y a que quelques possibilités qui sont offertes au président de la République. C’est de gracier Karim Wade ou de lui accorder une liberté conditionnelle d’autant que Karim Wade a déjà purgé deux ns de prison sur les 6 années qu’il doit y passer. Il a des garanties de représentation, il ne va pas fuir. Il peut obtenir une libération conditionnelle et on lui assigne des obligations de surveillance, ou carrément le gracier. Ce qui permettrait de fermer définitivement le dossier ».


Mercredi 2 Septembre 2015 10:04

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