Qui sont-ils ? Le journal Walfadjiri, qui décrypte le phénomène dans sa livraison du jour, cite entre autres, Mbaye Jacques Diop, l’ex-Président du Craes, le Général Abdoulaye Fall, Latif Aïdara, Samsidine Dino Néma Aïdara (assassiné chez lui à Mahmouda Chérif) et Moustapha Bassène. Abdoulaye Wade nourrit donc les rebelles par le biais de ses "Monsieur Casamance". L’argent devient du coup le véritable enjeu du conflit casamançais. Chaque mois, une partie des sommes dégagées par l’Etat est versée à l’abbé Augustin Diamacoune Senghor et l’aile politique et une autre partie aux combattant. Combien ? Le colonel Abdoulaye Aziz Ndaw répond dans son livre : "Deux cent (200) millions était fournis mensuellement au Général Fall et à ses neveux gendarmes, qu’il emploient comme agents de liaison avec la Casamance et distributeurs de liasses, pour corrompre des groupes de notables et prétendus rebelles…".
leral.net
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