C’est en tout cas ce que croit savoir Amnesty international, par la voix de son secrétaire général, Seydi Gassama qui se trouvait le week-end dans le département d’Oussouye, au sud de la région de Ziguinchor, dans le cadre d’un atelier sur les Droits de l’homme et la résolution pacifique des conflits. En effet, lors de son face à face avec la presse à Kaffrine, Macky Sall avait appelé les journalistes à plus de responsabilité sur le traitement de l’information concernant le conflit. Un appel qui sonne ainsi comme une censure, selon cette organisation de défense des Droits de l’homme qui avait même épinglé Abdou Diouf, ancien chef de l’Etat, pour torture et crimes commis en Casamance. Mais selon Seydi Gassama, le Sénégal ne peut pas empêcher le(Mfdc) à communiquer. Car ce dernier est conscient que ses communiqués envoyé par exemple à RFI, à la BBC ou à la Voie de l’Amérique aura un écho à travers le monde, informe l'Observateur.