Depuis le début des années 2000 une série de négociation avec l’Iran a été entamée. Ces négociations avaient principalement pour but de limiter l’enrichissement nucléaire de ce pays.
L’accord dont il est question ici est l’aboutissement de plusieurs années de négociations internationales. En effet, les grandes puissances et l’Iran ont conclu ce jeudi 3 avril à Lausanne un accord que la plupart des médias tels que France 24, 20 minutes.fr ont qualifiés d’ « historique ». Historique certainement parce que c’est une grande première pour l’Iran qui a longtemps eu une position presque inflexible sur son nucléaire. Toutefois un compromis a été trouvé. Celui-ci consiste principalement en la réduction du nombre de centrifugeuse. Mise à part les détails techniques, une centrifugeuse est un procédé qui permet accroître la concentration en uranium d’un combustible nucléaire [NDLR].
Un refus catégorique de l’énergie nucléaire militaire
Ce que craint notamment les grandes puissances c’est un enrichissement poussé de l’uranium qui pourrait aboutir à la conception d’une bombe atomique. En d’autres termes les grandes puissances sont pour l’énergie nucléaire civile et contre la bombe atomique.
Un accord apparemment non définitif
En effet, certains points restent en suspens dans cet accord. Quelle est sa durée? Sur ce point les grandes puissances souhaitent imposer durant une période d’au moins quinze ans une limitation voire même une cessation de l’activité nucléaire iranienne ; ce que ne partage pas entièrement l’Iran.
D’un autre côté, l’Iran s’attend à une levée des sanctions diplomatiques et économiques qui pèsent sur lui. Pour cette attente,ce pays est-il vraiment prêt à assumer toutes les conséquences d’une telle mesure qui repose avant tout sur une cessation définitive d’une quelconque activité nucléaire militaire ?
synthèse de Mohamed Mbarou Ndiaye