Le putsch électoral avorté : Comment la France a fait capoter le plan de Wade ?

SETAL.NET - Le président Wade était tenté par le forcing mais a été arrêté net par la France qui a menacé de mettre ne branle la machine qui a débarqué Gbagbo. Des mises en gardes qui ont fait tilt puisque le pape du sopi qui a envoyé en ballon-sonde ses affidés Farba Senghor et Serigne Mbacké NDIAYE annoncer sa victoire au premier tour a mis de l'eau dans son vin en ouvrant une brèche pour le second tour.


Au soir du 26 février dernier, les premières tendances renseignaient sur l’issue du premier tour de la présidentielle. Un second tour prend forme. Mais Wade et ses « enfants » n’étaient du goût d’un deuxième tour. En effet, Serigne Mbacké Ndiaye a été envoyé au charbon pour annoncer la victoire du président sortant au premier tour avec un score de 52% voire 54. Suffisant pour que la France entre dans la danse. Par le biais de son ambassadeur à Dakar, le Quai d’Orsay s’imprègne de ce qui se passe au Sénégal. Briefé sur la situation, un diplomate du ministère des affaires étrangères français entre en contact avec le palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor pour mettre en garde son locataire contre tout éventuel putsch électoral. Le diplomate qui s’est voulu catégorique a selon le quotidien l’As parcouru par Setal.net fait savoir au pape du sopi que la France tout comme les Etats-Unis et l’Union européenne ne reconnaitront pas son régime en cas de forcing. Et d’ajouter que Paris n’hésitera pas à déclencher le même mécanisme qu’elle avait mis en branle contre l’ex-Président ivoirien Laurent Gbagbo. Des mises en garde qui ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd puisqu’au lendemain du scrutin, le président Wade a fait une déclaration pour apaiser le climat politique tout en prévoyant un second tour.

Bamba Toure

Jeudi 1 Mars 2012 11:09

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