Le père de la victime du garde du corps de Salam Diallo : « Ma fille a été violée une seconde fois au tribunal »

SETAL.NET - Le tribunal des flagrants délits de Dakar a purement et simplement relaxé les présumés bourreaux de sa fille dont le bodyguard de Salam Diallo. Momar Mbaye Touré rue dans les brancards et confie à Grand’Place que sa fille a été violée une seconde fois au tribunal.


Momar Mbaye Touré est un père meurtri. Abattu et inconsolable du fait que sa fille qui a été kidnappée, séquestrée et violée par une bande de « Simbkat » (faux-lions) dont le garde du corps du chanteur Salam Diallo a été humiliée au Tribunal. « Ma fille est décrite comme une fille de moralité douteuse. J’ai été humilié, on a insulté ma dignité d’homme honnête et de talibé. Le procureur a disqualifié les faits et requis cinq ans. Malheureusement, le tribunal ne l’a pas suivi. Au lieu de ca, on les a purement et simplement relaxés. Mes avocats et moi ne sommes pas d’accord sur le verdict. J’ai tiqué lorsqu’il est tombé. J’avais espoir que ma fille allait être protégée, en tant que mineure, par le tribunal. Malheureusement, il y avait des avocats véreux qui ont terni l’image de ce noble métier. Ils ont traité ma fille, qui aura 15 ans ce 31 mars, de dame. Il n’y a rien de plus offensant. J’ai été meurtri. Il y en a qui lui a dit mot pour mot « xana yaw mom ben jouet nga ba ku parre jox sa morom ». C’était comme si o violait ma fille pour une seconde fois », pleure-t-il dans un entretien avec Grand’Place.

Aussi a-t-il fait remarquer que le mystique a plus prévalu que le droit lors du procès de sa fille. Et pour exemple, il prend Salam Diallo dont le garde du corps est cité dans cette affaire. À l’en croire, le chanteur lui a serré la main d’une manière « très mystique ». « Salam Diallo m’a tendu une main diabolique. J’en profite pour inviter les autorités judiciaires à insister sur la fouille des personnes qui assistent aux audiences », renchérit-t-il.

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Mercredi 27 Mars 2013 10:30

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