Le cardinal Sarr lors de sa visite à l’Ucad : «Nous sommes trop esclaves des injonctions de la Banque mondiale et du Fmi»

Les chaînes de l’esclavage ne sont pas totalement brisées sur le continent noir. Bien qu’indépendants, les pays africains restent encore tributaires des institutions de Bretton Woods. Ce qui demeure une évidence aux yeux du cardinal Théodore Adrien Sarr, archevêque de Dakar, qui était en visite à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.


Halte au «diktat» des institutions monétaires internationales ! Les pays africains doivent rompre les chaînes de l’arrimage. «Sincèrement, jusqu’à présent, nous laissons trop les autres penser, faire pour nous, dicter le développement qu’il nous faut. Nous sommes trop esclaves des injonctions de la Banque mondiale, du Fmi», estime le cardinal Adrien Sarr. A son avis, l’université doit renverser cette tendance. «Ce temple du savoir doit former ces cadres qui, demain, seront capables de penser le développement et de le conduire. Chacun se dévouant de son mieux et arrivant à dépasser ses intérêts personnels, du groupe, pour penser au grand intérêt de la Nation, se dévouer afin que son pays se développe, compte dans le monde», a déclaré, samedi, son Eminence lors d’une visite à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) notamment au rectorat, au Conseil restreint de l’Assemblée de l’université et à l’Association des chrétiens des universités sénégalaises (Acus).
Source Lequotidien.sn

Claude Coly

Lundi 29 Avril 2013 14:41

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